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Récit
22,30 €, 360 p.
ISBN : 978-2-36280-000-9
Format : 140/205 mm
Parution : 24 mars 2011
Disponible en Ebook (13,99 €)
ISBN : 978-2-36280-000-9
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Parution : 24 mars 2011
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Journal des africanistes Charles-Henry Pradelles de Latour, n°87, 2017 (2018)
[...] Dans les trois volumes de la « Trilogie coloniale », la parole, entièrement donnée à l’informateur, implique que le récit soit construit sur le mode d’un dialogue dont une seule voix est audible, l’autre étant uniquement suggérée. Les informateurs parlent toujours à la première personne et n’emploient le « tu » que pour répondre aux questions de Sophie Caratini que nous n’entendons pas, mais dont on devine le contenu à travers les réponses données, et pour faire écho à des questions qui relancent la narration. À ce moment-là, la destinatrice, n’est présente que par quelques allusions faites soit à l’ethnologue des Rgaybat, soit à la représentante du monde occidental, ou tout simplement à l’interlocutrice attentive et invisible. Cette oreille tendue est bienvenue ; elle met en contact direct les informateurs et les lecteurs.
Ainsi le lecteur suit-il avec un intérêt soutenu les récits ordonnés selon les étapes historiques d’un cycle de vie et présentés sous une forme romanesque souvent captivante. Les descriptions ethnologiques, nombreuses et toujours très détaillées, que ce soient l’élevage des chameaux, la culture du mil sur les bords du Sénégal ou les premiers soins donnés aux nourrissons, se lisent d’autant plus facilement qu’elles sont délivrées non pas pour leur valeur intrinsèque comme dans les monographies, mais pour éclairer des portions de vie et les rapports entre des proches, parents ou voisins. À tout moment la subjectivité l’emporte sur l’objectivité sans que celle-ci ait à en souffrir.
Les trois volumes contrastent ainsi avec ceux publiées dans la collection « Terres humaines » où les anthropologues se mettent eux-mêmes en scène en train de découvrir, parfois à leurs corps défendant, their people. Pour la première fois, ici, on nous montre que la fonction de l’ethnologue est aussi d’écouter et de laisser aux lecteurs le soin d’interpréter les données comme ils l’entendent. La « Trilogie coloniale » est novatrice tant par sa présentation personnalisée du matériel de terrain que par son approche littéraire, l’une n’allant pas sans l’autre. Le style accompagne l’œuvre.
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Ainsi le lecteur suit-il avec un intérêt soutenu les récits ordonnés selon les étapes historiques d’un cycle de vie et présentés sous une forme romanesque souvent captivante. Les descriptions ethnologiques, nombreuses et toujours très détaillées, que ce soient l’élevage des chameaux, la culture du mil sur les bords du Sénégal ou les premiers soins donnés aux nourrissons, se lisent d’autant plus facilement qu’elles sont délivrées non pas pour leur valeur intrinsèque comme dans les monographies, mais pour éclairer des portions de vie et les rapports entre des proches, parents ou voisins. À tout moment la subjectivité l’emporte sur l’objectivité sans que celle-ci ait à en souffrir.
Les trois volumes contrastent ainsi avec ceux publiées dans la collection « Terres humaines » où les anthropologues se mettent eux-mêmes en scène en train de découvrir, parfois à leurs corps défendant, their people. Pour la première fois, ici, on nous montre que la fonction de l’ethnologue est aussi d’écouter et de laisser aux lecteurs le soin d’interpréter les données comme ils l’entendent. La « Trilogie coloniale » est novatrice tant par sa présentation personnalisée du matériel de terrain que par son approche littéraire, l’une n’allant pas sans l’autre. Le style accompagne l’œuvre.
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France Inter Zoé Varier, 20 novembre 2015
Maryem, née dans le désert de la Mauritanie en 1938, arrive en France en 1962
Émission "D'ici, D'ailleurs", entretien avec Mayem Compoint, la fille du chasseur, 20 novembre 2015, 20h05-21h
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France Culture Marie-Hélène Fraïssé, 14 novembre 2015
Il était une fois le Sahara
Émission "Tout un Monde", entretien avec Marie-Hélène Fraïssé, 14 novembre 2015, 19h-19h30
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France Culture Aude-Emilie Judaïque, 10 juillet 2015
Grande traversée Les Hommes aux semelles de vent, itinérances en Méditerranée
les Sahraouis, enfants des nuages
Partie 1: Documentaire historique, avec Sophie Caratini
Lecture d’extraits de "La fille du chasseur" de Sophie Caratini par la chanteuse Kamilya Jubran.
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les Sahraouis, enfants des nuages
Partie 1: Documentaire historique, avec Sophie Caratini
Lecture d’extraits de "La fille du chasseur" de Sophie Caratini par la chanteuse Kamilya Jubran.
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La Nouvelle République Marie Gosselin, 8 mars 2013
Une œuvre, un regard profond sur l'Histoire.
Sophie Caratini construit une œuvre dans une trilogie qui comporte déjà un titre: La Fille du chasseur ou l'histoire de Mariem qui naît dans les années 30 dans une famille de nomades mauritaniens et dont la vie basculera à cause de l'occupation coloniale de ces régions.
Le regard porté sur ces peuples, dont le quotidien a depuis si longtemps été bouleversé par les événements qu'ils ne pouvaient maîtriser, donnera naissance à une trilogie.
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Sophie Caratini construit une œuvre dans une trilogie qui comporte déjà un titre: La Fille du chasseur ou l'histoire de Mariem qui naît dans les années 30 dans une famille de nomades mauritaniens et dont la vie basculera à cause de l'occupation coloniale de ces régions.
Le regard porté sur ces peuples, dont le quotidien a depuis si longtemps été bouleversé par les événements qu'ils ne pouvaient maîtriser, donnera naissance à une trilogie.
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Horizons Bios Diallo, 17 septembre 2012
Nous avons saisi l’opportunité de son énième séjour en Mauritanie pour demander à « Sophie », tout le monde appelle ainsi cette dame qui connaît ce vaste pays, du village le plus reculé du Fouta aux fouilles d’Aghrejitt en terres voisines des sites Nmadis, de nous en dire un plus sur ses rapports à la Mauritanie, ses hommes, ses femmes. Son dernier cadeau à la Mauritanie, après Les enfants des nuages (Ed. du Seuil, 1993), s’appelle La Fille du chasseur ...
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France Inter 1 avril 2012, 16h - 17h
Émission Les femmes, toute une histoire, par Stéphanie Duncan
Entretien avec Mariem, la fille du chasseur, et Sophie Caratini, auteur du livre.
" Je reçois en direct deux femmes pour un même livre La fille du chasseur, un très beau livre,... "
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Entretien avec Mariem, la fille du chasseur, et Sophie Caratini, auteur du livre.
" Je reçois en direct deux femmes pour un même livre La fille du chasseur, un très beau livre,... "
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France Culture Alain Veinstein, 7 février 2012, minuit
Émission Du jour au lendemain, par Alain Veinstein
Entretien avec Sophie Caratini pour La fille du chasseur
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Entretien avec Sophie Caratini pour La fille du chasseur
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Revue Etoiles d’Encre Laurence Marfaing, 17 novembre 2011, N° 47 - 48
À la fois retranscription du discours de Mariem, documentaire et essai sur la période coloniale, la perception du colonisateur et des populations noires par les populations maures et sur le quotidien de celles-ci, La Fille du chasseur grâce à la limpidité et la sensibilité de l’écriture de Sophie Caratini, se lit comme un roman et un bon roman !
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Service Littéraire Eric Deschodt, 17 novembre 2011, N° 46
Le franc-parler de Meriem est impressionnant. Elle est très intelligente et très dégourdie. Très jolie aussi sans doute – elle ne se vante pas, mais quel succès ! (...) Le rapprochement des deux cultures en cette luronne exemplaire est réjouissant. Il contredit tout ce qu’on croit de l’oppression des femmes en terre musulmane. Meriem est un électron libre. Sophie Caratini exprime merveilleusement cette liberté. Son livre est un instrument de dépaysement absolu. Pour deux raisons. La première est l’étrangeté - même pour un Européen du XXIe siècle, si frotté soit-il d’universalisme – de ces frères d’Afrique. La seconde est le style même de Sophie Caratini, incomparable style parlé, double expression d’une franchise et d’une sérénité également sidérantes, produits certainement du dénuement radical imposé par le désert à ses habitants fidèles.
Parutions.com Marie-Paule Caire, 29 octobre 2011
Un livre passionnant, surprenant et difficile à classer, autant qu’apparaît énigmatique le visage sur la couverture qui est celui de la narratrice, Mariem (…) Son récit est d’autant plus passionnant qu’elle a connu une vie riche. (...) Le récit de Mariem sort des clichés attendus et dresse le portrait de femmes infiniment plus indépendantes qu’on ne l’imagine volontiers. Indépendantes dès lors qu’elles ont rempli le contrat initial : se conformer aux traditions durant leur enfance et jusqu’au premier mariage.
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Cultures Sud Delia Blanco, 29 septembre 2011
Sophie Caratini maîtrise un récit impeccable où se mêlent des évocations et des références aux us et coutumes des nomades bédouins avec une plume émotive et attendrie, complice d’une société que l’auteure connaît entièrement...
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Hérodote Yves Lacoste, 3ème trimestre 2011, N° 142
Ce livre est très intéressant, mais aussi souvent très drôle, très vivant, plein d’astuces, car cette Mariem, que Sophie Caratini fait parler n’a pas la langue dans sa poche, ni froid aux yeux (...).
À entendre parler Mariem, détaillant avec précision les rapports de parenté, les coutumes, les itinéraires, etc. sur plus de soixante pages, on se dit qu’elle a les compétences d’une anthropologue. En vérité ce sont celles de Sophie Caratini, dont le talent n’a pas été seulement de poser des questions auxquelles Mariem s’est plu à répondre avec précision, mais aussi de transcrire ses réponses de façon très vivante.
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À entendre parler Mariem, détaillant avec précision les rapports de parenté, les coutumes, les itinéraires, etc. sur plus de soixante pages, on se dit qu’elle a les compétences d’une anthropologue. En vérité ce sont celles de Sophie Caratini, dont le talent n’a pas été seulement de poser des questions auxquelles Mariem s’est plu à répondre avec précision, mais aussi de transcrire ses réponses de façon très vivante.
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L’Ancre d’or Général C. Le Borgne, septembre 2011, N° 384
La vie de Mariem, « la fille du chasseur », est une drôle de vie, remplie à ras bord d’épreuves qu’elle dit elle-même « terribles ». (...) Il y a là, pour l’ancien méhariste et pour ceux qui regrettent de ne pas l’avoir été, de quoi se délecter.
Charlie Hebdo François Cavana, 17 août 2011, N° 1000
Autour de [Mariem], héroïne du récit, vécu et raconté par une anthropologue au puissant talent littéraire, la fiction se met au service du savoir, et c'est splendide.
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France Culture Marie-Hélène Fraïssé, 30 août 2011
Émission Tout un monde, par Marie Hélène Fraïssé
Entretien avec Sophie Caratini pour La fille du chasseur.
" Nous partons à la rencontre d'une femme née au coeur du Sahara au temps du grand nomadisme (...). Nous avons le privilège de vous proposer quelques éléments, quelques sélections des enregistrements de terrain de Sophie Caratini. Voici le tout premier, celui où Mariem raconte sa naissance en plein désert... "
Accéder au Podcast de l'émission
Entretien avec Sophie Caratini pour La fille du chasseur.
" Nous partons à la rencontre d'une femme née au coeur du Sahara au temps du grand nomadisme (...). Nous avons le privilège de vous proposer quelques éléments, quelques sélections des enregistrements de terrain de Sophie Caratini. Voici le tout premier, celui où Mariem raconte sa naissance en plein désert... "
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Sciences Humaines Achille Weinberg, août à septembre 2011, N° 229
L’évadée du désert
À travers ce récit, énoncé à la première personne et transcrit par l’ethnologue Sophie Caratini, on prend une vue directe sur le mode de vie des tribus nomades de Mauritanie, avec ses normes, ses contraintes, ses valeurs. On découvre aussi que malgré tout, ce monde apparemment clos et écrasant pour les petites filles peut laisser à une femme résolue et volontaire, comme l’est Mariem, la possibilité de s’affirmer et de forger son destin personnel.
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À travers ce récit, énoncé à la première personne et transcrit par l’ethnologue Sophie Caratini, on prend une vue directe sur le mode de vie des tribus nomades de Mauritanie, avec ses normes, ses contraintes, ses valeurs. On découvre aussi que malgré tout, ce monde apparemment clos et écrasant pour les petites filles peut laisser à une femme résolue et volontaire, comme l’est Mariem, la possibilité de s’affirmer et de forger son destin personnel.
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Fluctuat.net Benjamin Berton, 25 juillet 2011
Lectures d'été : sélection 2011
La fille du chasseur est un compagnon de vacances quasi parfait, inspiré, bien écrit et formidable sur le destin d’une femme d’hier et d’aujourd’hui. On pourra choisir selon son goût de ne retenir que le témoignage de la femme ou de réfléchir à travers ce parcours sur des notions plus compliquées comme les rapports entre la France et les colonies, le monde saharien, les savoirs perdus et la force des traditions.
Atout été :
du soleil, du sable et une qualité d’écriture qui n’a rien à envier à des romans plus cotés.
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La fille du chasseur est un compagnon de vacances quasi parfait, inspiré, bien écrit et formidable sur le destin d’une femme d’hier et d’aujourd’hui. On pourra choisir selon son goût de ne retenir que le témoignage de la femme ou de réfléchir à travers ce parcours sur des notions plus compliquées comme les rapports entre la France et les colonies, le monde saharien, les savoirs perdus et la force des traditions.
Atout été :
du soleil, du sable et une qualité d’écriture qui n’a rien à envier à des romans plus cotés.
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CNRS le journal juin 2011, N° 257
« Pour moi, tout a commencé par le fait extraordinaire que mes parents n’étaient pas de la même tribu. Et ça, c’est extraordinaire, tu le sais bien. » Ainsi débute le récit de Mariem, fille d’un Nmadi, un chasseur, et d’une Ladem, issue d’une tribu de pasteurs. La narratrice nous conte son enfance parmi les nomades de Mauritanie, dans les années 1950. À travers cette histoire de vie, intime, émouvante et souvent enjouée, c’est toute l’organisation sociale d’un peuple en mouvement permanent qui est décrite avec force détails. Et pour cause : l’auteure, Sophie Caratini, anthropologue au CNRS, est spécialiste de la Mauritanie et du Sahara occidental.
La Nouvelle République Marie Gosselin, 13 mai 2011
Sophie Caratini est une porteuse de mémoire.
Lorsque Mariem a témoigné, à l'âge de 70 ans, elle vivait à Paris (...). Sophie Caratini fait alors œuvre de véritable écrivain pour mettre en mots les vies multiples de cette femme, partagée longtemps entre la fidélité portée à ses origines, son amour du désert et de son «horizon immense», et le désir insatiable de devenir une femme libre et émancipée.
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Lorsque Mariem a témoigné, à l'âge de 70 ans, elle vivait à Paris (...). Sophie Caratini fait alors œuvre de véritable écrivain pour mettre en mots les vies multiples de cette femme, partagée longtemps entre la fidélité portée à ses origines, son amour du désert et de son «horizon immense», et le désir insatiable de devenir une femme libre et émancipée.
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IDFM Radio 14 mai 2011
Émission Les mots des livres, par Laurence Ducourneau
Entretien avec Sophie Caratini pour La fille du chasseur
Entretien avec Sophie Caratini pour La fille du chasseur