Lucas Menget
Lettres de Bagdad
Nous attaquons une deuxième nuit de montage, pour tenter, avec quelques reportages, de montrer à quoi ressemble l’Irak. La tâche est impossible.
Il faudrait dire à la fois la complexité et l’attachement. Le drame et les rires. Les chiites, les sunnites, les chrétiens, les fous et les moins fous. Les suicidaires et les visionnaires. Les réalistes et les perdus. Le sable et le pétrole. La bêtise de quelques illuminés de Washington, et la naïveté de leurs successeurs. Les rêves des Irakiens, quand la parole fut libre pour quelques mois. Les désillusions, maintenant que les mots sont de nouveau chuchotés.
Mes reportages ne peuvent pas montrer cela. Ils ne peuvent guère non plus montrer l’absurde et l’horreur. Encore moins le mélange des deux. Mais ces lettres peut-être ?
Ces confidences pudiques d’un correspondant de guerre racontent l’envers des images et des informations qui scandent nos journaux télévisés. À petites touches, au jour le jour, l’auteur nous fait partager sa connaissance intime de la situation irakienne et cette forme de vie très particulière qui est la sienne, au cœur du réacteur de l’histoire.
Il faudrait dire à la fois la complexité et l’attachement. Le drame et les rires. Les chiites, les sunnites, les chrétiens, les fous et les moins fous. Les suicidaires et les visionnaires. Les réalistes et les perdus. Le sable et le pétrole. La bêtise de quelques illuminés de Washington, et la naïveté de leurs successeurs. Les rêves des Irakiens, quand la parole fut libre pour quelques mois. Les désillusions, maintenant que les mots sont de nouveau chuchotés.
Mes reportages ne peuvent pas montrer cela. Ils ne peuvent guère non plus montrer l’absurde et l’horreur. Encore moins le mélange des deux. Mais ces lettres peut-être ?
Ces confidences pudiques d’un correspondant de guerre racontent l’envers des images et des informations qui scandent nos journaux télévisés. À petites touches, au jour le jour, l’auteur nous fait partager sa connaissance intime de la situation irakienne et cette forme de vie très particulière qui est la sienne, au cœur du réacteur de l’histoire.
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Carnet de route
14,90 €, 144 p.
ISBN : 978-2-36280-039-9
Format : 140/205 mm
Parution : 23 août 2013
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-039-9
Format : 140/205 mm
Parution : 23 août 2013
Disponible en Ebook (9,99 €)
Où l'acheter
D'autres récits
Sophie Caratini
Les sept cercles |
On en parle
« Un récit qui sonne vrai »
Christine Ockrent |
« Des lettres pour ne pas perdre pied dans cette poudrière qu'est l'Irak » - Babelio
|
L'auteur
Lucas Menget, né en 1974, ancien journaliste à RFI, grand reporter à Complément d’enquête et Envoyé spécial sur France 2, puis à France 24, est depuis 2012 rédacteur en chef à la chaîne d'information i>Télé.
Le livre
France Inter
Interview de Lucas Menget pour Lettres de Bagdad dans l'émission Grands Reporters
Interview de Lucas Menget pour Lettres de Bagdad dans l'émission Grands Reporters
Christine Ockrent en parle - Un récit qui sonne vrai
« Voilà quelque temps que l’Irak ne fait plus la une. Chaque semaine pourtant des attentats ensanglantent Bagdad. Les troupes américaines sont parties, la guerre demeure, celle qui s’en prend aux civils pour entretenir l’instabilité et la violence. Banalité d’un conflit endémique où les adversaires restent les mêmes — sunnites contre chiites, clans contre factions, protecteurs saoudiens contre mentors iraniens, comme ailleurs dans un Moyen-Orient bouleversé.
Le carnet de route de Lucas Menget a plusieurs mérites. Dans la chaleur et le vacarme des snipers, des hélicos et du coq qui chante à des heures indues, il décrit ce qu’il a vécu de 2007 à 2008, au cœur de cette drôle de guerre américaine qui a débouché sur un fiasco politique. Il raconte le quotidien d’un reporter de guerre sans céder à la tentation de la bravoure de papier. Avec lui, on sent l’odeur de la sueur quand on a peur, et celle du sable en pleine tempête, on lit dans le regard des hommes la crainte, la confiance, l’espoir parfois d’un lendemain meilleur. On comprend aussi l’excitation du danger, la fébrilité du direct, l’addiction que la guerre développe chez certains, qu’ils soient soldats ou journalistes.
Lucas Menget n’est pas de ceux-là. C’est pourquoi son récit sonne vrai. »
Christine Ockrent
Le carnet de route de Lucas Menget a plusieurs mérites. Dans la chaleur et le vacarme des snipers, des hélicos et du coq qui chante à des heures indues, il décrit ce qu’il a vécu de 2007 à 2008, au cœur de cette drôle de guerre américaine qui a débouché sur un fiasco politique. Il raconte le quotidien d’un reporter de guerre sans céder à la tentation de la bravoure de papier. Avec lui, on sent l’odeur de la sueur quand on a peur, et celle du sable en pleine tempête, on lit dans le regard des hommes la crainte, la confiance, l’espoir parfois d’un lendemain meilleur. On comprend aussi l’excitation du danger, la fébrilité du direct, l’addiction que la guerre développe chez certains, qu’ils soient soldats ou journalistes.
Lucas Menget n’est pas de ceux-là. C’est pourquoi son récit sonne vrai. »
Christine Ockrent