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Sophie Caratini
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Essai
18 €, 192 p.
Collection : Les non-dits
ISBN : 978-2-36280-010-8
Format : 140/205 mm
Parution : 6 novembre 2012
Disponible en Ebook (12,99 €)
Collection : Les non-dits
ISBN : 978-2-36280-010-8
Format : 140/205 mm
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Ethnologie française Marie‑Luce Gélard, juillet-sept 2015, N°45/3
Dans une préface aussi élégante que dynamique, Sophie Caratini ouvre le débat en traitant de « l’importance du traumatisme [du terrain] comme mécanisme de construction du savoir » [p.11] en anthropologie. L’introduction revient sur les effets du postmodernisme avec la disparition des enquêtes de terrain, et sur les nouveaux champs de recherche en anthropologie depuis une vingtaine d’années comme le « développement » selon l’heureuse formule graphique ou encore « l’aide » humanitaire.
L’ambition sans conteste réussie de l’auteur est d’enrichir l’épistémologie disciplinaire par une « anthropologie de l’anthropologie » [p.17], par une approche réflexive de sa propre démarche. L’immersion sur le terrain et les multiples troubles associés – rupture, déstabilisation, perte des repères, troubles psychiques – sont détaillés et analysés comme autant d’éléments moteurs et inhérents à la recherche ethnologique.
Sophie Caratini revient aussi sur le « carcan universitaire » et sur la configuration générale de « l’université française qui favorise l’émergence de dictatures scolastiques locales » [20]. Comment ne pas lui donner raison ? […]
Son propos, émaillé d’anecdotes personnelles, est un outil fécond pour les apprentis ethnologues sur le départ, vers leur premier « terrain », rappelant l’importance épistémologique de l’errance, dont il est vrai, peu d’anthropologues se font l’écho. Les expériences du terrain ne sont guère relatées : l’auteur les qualifie de « non‑dits » de l’anthropologie, expériences qui pourtant déterminent la recherche, la restitution et les analyses qui en découlent. […]
L’ouvrage s’achève sur un entretien avec Maurice Godelier qui en reprend les thèmes principaux. (...) Le terrain, écrit‑il, va provoquer « une mutation formidable, profonde, de l’être intérieur » [p. 165]. Or, c’est l’un des « non‑dits » de l’anthropologie souligné avec beaucoup de justesse par l’ouvrage de Sophie Caratini.
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L’ambition sans conteste réussie de l’auteur est d’enrichir l’épistémologie disciplinaire par une « anthropologie de l’anthropologie » [p.17], par une approche réflexive de sa propre démarche. L’immersion sur le terrain et les multiples troubles associés – rupture, déstabilisation, perte des repères, troubles psychiques – sont détaillés et analysés comme autant d’éléments moteurs et inhérents à la recherche ethnologique.
Sophie Caratini revient aussi sur le « carcan universitaire » et sur la configuration générale de « l’université française qui favorise l’émergence de dictatures scolastiques locales » [20]. Comment ne pas lui donner raison ? […]
Son propos, émaillé d’anecdotes personnelles, est un outil fécond pour les apprentis ethnologues sur le départ, vers leur premier « terrain », rappelant l’importance épistémologique de l’errance, dont il est vrai, peu d’anthropologues se font l’écho. Les expériences du terrain ne sont guère relatées : l’auteur les qualifie de « non‑dits » de l’anthropologie, expériences qui pourtant déterminent la recherche, la restitution et les analyses qui en découlent. […]
L’ouvrage s’achève sur un entretien avec Maurice Godelier qui en reprend les thèmes principaux. (...) Le terrain, écrit‑il, va provoquer « une mutation formidable, profonde, de l’être intérieur » [p. 165]. Or, c’est l’un des « non‑dits » de l’anthropologie souligné avec beaucoup de justesse par l’ouvrage de Sophie Caratini.
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Cahiers d'Études africaines Hugo BRÉANT, Avril 2015, N° 217
Au-delà des frontières disciplinaires, la lecture de ce livre, et la découverte d’éléments que l’on échange d’habitude en marge des colloques, à demi-mots dans les couloirs de l’université ou que l’on confie, sous le manteau, s’avère donc assez jubilatoire. Car c’est bien cela que Sophie Caratini essaie de montrer, comment derrière les mythologies et les discours liés à l’objectivité et à la neutralité scientifiques, se cachent en réalité des pratiques bricolées et improvisées qui n’éloignent en rien d’une potentielle rigueur scientifique mais en constituent plutôt le fondement quotidien. Le livre montre comment les non-dits de l’anthropologue et du terrain sont la base de l’anthropologie.
[…]
Elle propose ici une véritable expérience qui consiste à repousser encore un peu plus loin les frontières de la réflexivité et constitue un beau témoignage d’anthropologie des anthropologues, qui pourra être lu bien au-delà de la discipline, par tous ceux qui pratiquent le terrain ou qui vont être amenés à le pratiquer.
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[…]
Elle propose ici une véritable expérience qui consiste à repousser encore un peu plus loin les frontières de la réflexivité et constitue un beau témoignage d’anthropologie des anthropologues, qui pourra être lu bien au-delà de la discipline, par tous ceux qui pratiquent le terrain ou qui vont être amenés à le pratiquer.
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Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée 4 juillet 2014
Sophie Caratini s'intéresse à ce moment fondateur qu'est le terrain, mais aussi à ce qui le précède et à ce qui lui succède. Au moyen d'un argumentaire patiemment construit, l'auteur démontre dans quelle mesure la rencontre avec l'Autre culturel affecte toujours une altérité intime - cette part d'ombre en soi « dont l'archéologie est à chercher bien en deçà de la première expérience de terrain » [...]
Rencontre de mémoires, d'associations conscientes et inconscientes, de relations de pouvoirs et de désirs, le champ relationnel du terrain est, jusqu'à la fin, traversé par une quête : celle d'un apprivoisement et d'une connaissance réciproques, toujours à négocier. [...]
Sophie Caratini invite à adopter une posture épistémologique nouvelle, qui reconnaîtrait à la quête ethnographique sa part d'errance créative. [...]
Point d'orgue à la démonstration, l'entretien de l'auteur avec Maurice Godelier tient lieu et place d'épilogue. Evoquant la dimension vécue de son terrain chez les Baruya en Papouasie-Nouvelle Guinée, Maurice Godelier borde ainsi le propos du livre, en même temps qu'il le valide. Son affirmation qu'en réalité, « nos interlocuteurs sont nos maîtres » (p. 160) sonne comme un brûlant rappel.
Comment ne pas se féliciter de l'ambitieuse démarche de Sophie Caratini ? L'ouvrage reflète la santé d'une discipline qui, de manière heureuse et féconde, s'interroge sur son ancrage épistémologique et ses méthodes, au risque de s'affranchir de ses non-dits les plus défensifs et tenaces.
La grande force de l'ouvrage [...] réside dans sa capacité à susciter le retour réflexif, le questionnement rigoureux, la pensée créative. En cela, la leçon est remarquable.
Eléonore Armanet
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Rencontre de mémoires, d'associations conscientes et inconscientes, de relations de pouvoirs et de désirs, le champ relationnel du terrain est, jusqu'à la fin, traversé par une quête : celle d'un apprivoisement et d'une connaissance réciproques, toujours à négocier. [...]
Sophie Caratini invite à adopter une posture épistémologique nouvelle, qui reconnaîtrait à la quête ethnographique sa part d'errance créative. [...]
Point d'orgue à la démonstration, l'entretien de l'auteur avec Maurice Godelier tient lieu et place d'épilogue. Evoquant la dimension vécue de son terrain chez les Baruya en Papouasie-Nouvelle Guinée, Maurice Godelier borde ainsi le propos du livre, en même temps qu'il le valide. Son affirmation qu'en réalité, « nos interlocuteurs sont nos maîtres » (p. 160) sonne comme un brûlant rappel.
Comment ne pas se féliciter de l'ambitieuse démarche de Sophie Caratini ? L'ouvrage reflète la santé d'une discipline qui, de manière heureuse et féconde, s'interroge sur son ancrage épistémologique et ses méthodes, au risque de s'affranchir de ses non-dits les plus défensifs et tenaces.
La grande force de l'ouvrage [...] réside dans sa capacité à susciter le retour réflexif, le questionnement rigoureux, la pensée créative. En cela, la leçon est remarquable.
Eléonore Armanet
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¿ Interrogations ? Rinaldy Alicia, juin 2014, N° 18
« Voyons si nous nous comprenons » : la réflexivité comme processus et expérience partagée dans l’enquête ethnographique.
En guise de conclusion, je souhaiterais montrer que ce n’est qu’au prix de ce passage par ces différentes postures réflexives, parfois miennes, parfois celles de mes interlocuteurs, parfois éprouvées pendant le travail de terrain, parfois a posteriori, que semble se dessiner le second chemin de ma recherche qui me ramène de l’empirie à la théorie (Caratini, 2012).
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En guise de conclusion, je souhaiterais montrer que ce n’est qu’au prix de ce passage par ces différentes postures réflexives, parfois miennes, parfois celles de mes interlocuteurs, parfois éprouvées pendant le travail de terrain, parfois a posteriori, que semble se dessiner le second chemin de ma recherche qui me ramène de l’empirie à la théorie (Caratini, 2012).
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L'Homme Charles-Henry Pradelles de Latour, janvier - mars 2014, N° 209
Sophie Caratini renverse la position de l'anthropologue, observateur et analyste de l'altérité, en celle de l'"anthropologisé", dont elle explore le rituel initiatique dans ses arcanes subjectifs les plus subtils, afin d'en éclairer aussi bien les faiblesses que les promesses. … Un livre dérangeant, car il prend l'anthropologue à contre-pied, mais ô combien décapant.
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Journal des africanistes Erik Guignard, 84-2 | 2014
Sophie Caratini se propose, dans cet ouvrage, publié une première fois aux PUF en 2004, de reprendre la question de l’expérience de terrain « exotique » dans la longue durée comme étant constitutive et fondatrice de l’anthropologie. La présente édition est augmentée, in fine, d’un dialogue avec Maurice Godelier qui apporte un éclairage sympathique et nuancé aux propos initiaux de Caratini. [...]
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Lectures — Liens socio Jean-François
Blanchard, 25 avril 2013
Immersion dans l’altérité absolue, déconstruction du système culturel et cognitif du chercheur au plus profond de son inconscient, troubles somatiques, hésitations, tentation d’abandon, Sophie Caratini lève le voile sur les coulisses du terrain de l’anthropologue : une rupture parfois traumatisante, mais une mise en danger irremplaçable sur le plan épistémologique. Maurice Godelier dit en écho, au cours d’un entretien avec l’auteur, que « c’est un métier qui a une dimension éthique, qui implique l’humilité et la responsabilité. Les anthropologues ont affaire à des êtres vivants ».
Cet ouvrage de la collection « Les non-dits » nous fait partager les expériences et réflexions personnelles de Sophie Caratini, anthropologue — directrice de recherche au CNRS et spécialiste des Rgaybat, population nomade de l’ouest du Sahara — et les confronte avec celles de Maurice Godelier, son aîné. L’échange va au-delà des dimensions critiques habituelles de l’anthropologie dans sa relation à l’Autre et confronte deux approches convergentes et complémentaires : l’une plus sensible, l’autre plus pragmatique.
L’ouvrage présente ce double intérêt d’être à la fois un retour d’expérience de deux anthropologues expérimentés et sensiblement différents et d’ouvrir sur des propositions épistémologiques d’une anthropologie réflexive.
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Cet ouvrage de la collection « Les non-dits » nous fait partager les expériences et réflexions personnelles de Sophie Caratini, anthropologue — directrice de recherche au CNRS et spécialiste des Rgaybat, population nomade de l’ouest du Sahara — et les confronte avec celles de Maurice Godelier, son aîné. L’échange va au-delà des dimensions critiques habituelles de l’anthropologie dans sa relation à l’Autre et confronte deux approches convergentes et complémentaires : l’une plus sensible, l’autre plus pragmatique.
L’ouvrage présente ce double intérêt d’être à la fois un retour d’expérience de deux anthropologues expérimentés et sensiblement différents et d’ouvrir sur des propositions épistémologiques d’une anthropologie réflexive.
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La Nouvelle République Marie Gosselin, 8 mars 2013
Portrait de Sophie Caratini " Une anthropologue se dévoile "
Sur quelles connaissances vécues s'est construit ce savoir élaboré ? Comment embrasser avec la compréhension ce qu'on ne peut embrasser du regard ? Territoire trop vaste... À ces questions, Sophie Caratini répond avec une sincérité troublante et lumineuse...
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Sur quelles connaissances vécues s'est construit ce savoir élaboré ? Comment embrasser avec la compréhension ce qu'on ne peut embrasser du regard ? Territoire trop vaste... À ces questions, Sophie Caratini répond avec une sincérité troublante et lumineuse...
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