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Récit
25 €, 562 p.
ISBN : 978-2-36280-290-4
Format : 140/205 mm
Parution : 18 août 2022
Disponible en Ebook (17,99 €)
ISBN : 978-2-36280-290-4
Format : 140/205 mm
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Du même auteur
Sophie Caratini
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D'autres récits
Lucas Menget
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Le Monde Diplomatique Katsumata Makoto, mars 2023
Dans cette nouvelle édition — reprise, remaniée et complétée — du récit autobiographique de Sophie Caratini, l’ethnologue raconte sa découverte de la société des grands nomades de la Mauritanie, les Rgaybat (les « enfants des nuages »), auxquels elle consacrera sa thèse en 1989 (publiée chez L’Harmattan).
Dans les plaines sahariennes qui voient la fin du nomadisme chamelier, elle rencontre des combattants du Front Polisario et comprend que l’on ne naît pas combattant pour la libération nationale, mais qu’on le devient au travers de la lutte pour sa dignité — les Rgaybat ayant toujours été de farouches opposants à la pénétration coloniale.
Magnifique récit d’une jeune femme partie à la « recherche d’elle-même et des Bédouins » et qui découvre la genèse de ce mouvement dans les années 1970, et les fondements de l’exigence de décolonisation du Sahara occidental occupé par son voisin le Maroc.
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Dans les plaines sahariennes qui voient la fin du nomadisme chamelier, elle rencontre des combattants du Front Polisario et comprend que l’on ne naît pas combattant pour la libération nationale, mais qu’on le devient au travers de la lutte pour sa dignité — les Rgaybat ayant toujours été de farouches opposants à la pénétration coloniale.
Magnifique récit d’une jeune femme partie à la « recherche d’elle-même et des Bédouins » et qui découvre la genèse de ce mouvement dans les années 1970, et les fondements de l’exigence de décolonisation du Sahara occidental occupé par son voisin le Maroc.
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Ould Omeïr Mohamed Fall 1 janvier 2023
Je finis l'année en lisant le merveilleux livre de Sophie Caratini, "Les enfants des nuages".
Je suis impressionné par la puissance de cette femme qui a défié très jeune les immensités désertiques et su habilement s'intégrer dans une société qui adopte difficilement. Sa puissance aussi à pouvoir faire la relation d'un travail de recherche normalement compliqué, comme s'il s'agissait d'une création littéraire merveilleusement imaginée.
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Je suis impressionné par la puissance de cette femme qui a défié très jeune les immensités désertiques et su habilement s'intégrer dans une société qui adopte difficilement. Sa puissance aussi à pouvoir faire la relation d'un travail de recherche normalement compliqué, comme s'il s'agissait d'une création littéraire merveilleusement imaginée.
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Tribu Medias Gabrielle Lefèvre, 12 novembre 2022
Une ethnologue parmi les « enfants des nuages »
Le titre du livre - « Les enfants des nuages » - est poétique. Il nous invite à une autre dimension de la rencontre avec l’humain « autre », celui qui n’est pas de notre « culture ». Le sous-titre, lui, décrit la démarche : « Une ethnologue dans la tourmente saharienne ». Pour une plongée dans la « littérature du réel », une exploration des relations entre membres des familles et entre tribus. Quelque chose qui ressemble au journalisme du « temps long », d’immersion, un témoignage respectueux de la réalité vécue par les gens.
Une littérature du réel
Ce livre se lit comme un roman et pourtant il s’agit d’une description la plus fidèle possible des multiples rencontres qu’elle a eues avec les Rgaybat. C’est en cela qu’il est fascinant car il suscite à chaque page une interrogation sur notre propre perception des cultures des autres, ainsi qu’une interrogation politique sur les transformations des sociétés qui se frottent les unes aux autres, sur les règles internationales fondées sur les droits humains universels, sur le colonialisme, l’occupation armée, la résistance, les religions.
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Le titre du livre - « Les enfants des nuages » - est poétique. Il nous invite à une autre dimension de la rencontre avec l’humain « autre », celui qui n’est pas de notre « culture ». Le sous-titre, lui, décrit la démarche : « Une ethnologue dans la tourmente saharienne ». Pour une plongée dans la « littérature du réel », une exploration des relations entre membres des familles et entre tribus. Quelque chose qui ressemble au journalisme du « temps long », d’immersion, un témoignage respectueux de la réalité vécue par les gens.
Une littérature du réel
Ce livre se lit comme un roman et pourtant il s’agit d’une description la plus fidèle possible des multiples rencontres qu’elle a eues avec les Rgaybat. C’est en cela qu’il est fascinant car il suscite à chaque page une interrogation sur notre propre perception des cultures des autres, ainsi qu’une interrogation politique sur les transformations des sociétés qui se frottent les unes aux autres, sur les règles internationales fondées sur les droits humains universels, sur le colonialisme, l’occupation armée, la résistance, les religions.
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La Nouvelle République Évelyne Bellanger, 6 sept 2022
Sophie Caratini raconte les nomades Rgaybat
Son livre, paru en août, est en fait une seconde version, plus longue (546 pages) et plus précise, « avec des vrais noms », d’une première publication en 1993. « Ce sont des histoires vraies qui se lisent comme un roman », précise celle qui, à 20 ans, étudiante en 1968 à Nanterre, avait « le fantasme du nomadisme » et s’était retrouvée, après avoir étudié l’arabe pendant un an, en 1974 en Mauritanie.
Ce premier voyage l’a confronté aux campements nomades, aux « grands moments que réserve le désert » mais aussi à la rencontre inattendue des jeunes fondateurs du Front de libération du Sahara Occidental, le fameux Polisario, dont elle a même été suspectée d’être une agente.
Ethnologie et, malgré l’ethnologue, politique sont donc en toile de fonds des Enfants des nuages, ainsi dénommés car les Rgaybat suivent les nuages dans le désert pour leurs animaux. « Avant 70 % étaient nomades, aujourd’hui ils sont 5 %. »
Une personnalité singulière – « C’est l’humain qui m’intéresse. Faire avec les gens et non pas sur les gens » –, un vécu non-ordinaire, un père qui a lui seul a écrit les 21 tomes du dictionnaire Bordas et l’adoubement de Claude Lévi-Strauss, avec lequel elle correspondait, qui lui avait écrit : « Vous avez un don rare, même parmi les ethnologues : vous savez voir… » Autant d’arguments pour lire ce livre même si l’on ne s’intéresse pas à la culture bédouine.
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Son livre, paru en août, est en fait une seconde version, plus longue (546 pages) et plus précise, « avec des vrais noms », d’une première publication en 1993. « Ce sont des histoires vraies qui se lisent comme un roman », précise celle qui, à 20 ans, étudiante en 1968 à Nanterre, avait « le fantasme du nomadisme » et s’était retrouvée, après avoir étudié l’arabe pendant un an, en 1974 en Mauritanie.
Ce premier voyage l’a confronté aux campements nomades, aux « grands moments que réserve le désert » mais aussi à la rencontre inattendue des jeunes fondateurs du Front de libération du Sahara Occidental, le fameux Polisario, dont elle a même été suspectée d’être une agente.
Ethnologie et, malgré l’ethnologue, politique sont donc en toile de fonds des Enfants des nuages, ainsi dénommés car les Rgaybat suivent les nuages dans le désert pour leurs animaux. « Avant 70 % étaient nomades, aujourd’hui ils sont 5 %. »
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AL24 News Aux origines du peuple Sahraoui, 23 aout 2022
Aux origines du peuple Sahraoui.
Face à la colonisation du Maroc, ce conflit qui s'éternise.
Invitée : Sophie Caratini
Face à la colonisation du Maroc, ce conflit qui s'éternise.
Invitée : Sophie Caratini