Emmanuel Arnaud & Kumi Sasaki
Préface de Ghada Hatem
Tchikan

Le harcèlement des femmes dans les transports en commun, et tout particulièrement des très jeunes filles, est une réalité quotidienne largement taboue au Japon.
On appelle « tchikan » ces prédateurs et leur forme d'agression sexuelle par attouchement. Ce sont des hommes ordinaires, de tout âge, des salaryman en costume cravate, qui opèrent dans la foule compacte aux heures de pointe. Personne ne les voit ou ne veut les voir, et les familles, tout comme la société, restent dans le déni de cette violence masquée.
Kumi Sasaki en a été victime toute son adolescence, dès l'âge de douze ans, et c'est son histoire à hauteur d’enfant, illustrée de ses dessins, qui nous est racontée ici.
« Ce que les spécialistes du psycho-trauma nous expliquent par des concepts savants, Kumi nous le livre tantôt crûment disséqué, tantôt délicatement esquissé. » Dr Ghada Hatem, La Maison des femmes
On appelle « tchikan » ces prédateurs et leur forme d'agression sexuelle par attouchement. Ce sont des hommes ordinaires, de tout âge, des salaryman en costume cravate, qui opèrent dans la foule compacte aux heures de pointe. Personne ne les voit ou ne veut les voir, et les familles, tout comme la société, restent dans le déni de cette violence masquée.
Kumi Sasaki en a été victime toute son adolescence, dès l'âge de douze ans, et c'est son histoire à hauteur d’enfant, illustrée de ses dessins, qui nous est racontée ici.
« Ce que les spécialistes du psycho-trauma nous expliquent par des concepts savants, Kumi nous le livre tantôt crûment disséqué, tantôt délicatement esquissé. » Dr Ghada Hatem, La Maison des femmes


Récit
14,90 €, 128 p.
ISBN : 978-2-36280-188-4
Format : 140/205 mm
Parution : 5 octobre 2017
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-188-4
Format : 140/205 mm
Parution : 5 octobre 2017
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Les auteurs

Emmanuel Arnaud est né en 1979 et vit à Paris. Il a publié plusieurs romans aux éditions du Rouergue puis aux éditions Métailié.
Derniers romans parus : Arthur et moi (Métailié, 2011), Le théorème de Kropst (Métailié, 2012), Topologie de l’amour (Métailié, 2014)
Il connaît très bien le Japon. Il y a vécu et a fait une thèse sur ses réseaux ferroviaires.
Vous pouvez le contacter à l'adresse [email protected] ou visiter son site: https://emmanuelarnaudblog.wordpress.com.
Derniers romans parus : Arthur et moi (Métailié, 2011), Le théorème de Kropst (Métailié, 2012), Topologie de l’amour (Métailié, 2014)
Il connaît très bien le Japon. Il y a vécu et a fait une thèse sur ses réseaux ferroviaires.
Vous pouvez le contacter à l'adresse [email protected] ou visiter son site: https://emmanuelarnaudblog.wordpress.com.

Kumi Sasaki est née au Japon en 1984 où elle a vécu plus de vingt ans. Elle habite en France depuis une dizaine d’années et y a passé un doctorat dans le domaine des sciences et techniques. Elle poursuit ses recherches en France, tout en assurant des fonctions d’interprète.
C’est son histoire qui nous est racontée ici, illustrée de ses propres dessins.
Vous pouvez la contacter à l'adresse [email protected].
C’est son histoire qui nous est racontée ici, illustrée de ses propres dessins.
Vous pouvez la contacter à l'adresse [email protected].
Le livre
Ci-dessous, un dessin de Kumi Sasaki, illustration d'un « tchikan » dans le métro japonais.
Ghada Hatem, fondatrice de la Maison des femmes, en parle

Comment s’accommoder de la violence faite aux enfants ? Comment tolérer, banaliser, s’aveugler face aux agressions sexuelles dont ils sont régulièrement victimes ? Comment imaginer qu’un parent ne voie pas, n’entende pas, ne comprenne pas la détresse de son enfant ?
Et pourtant, dans ce « pays le plus sûr au monde », une enfant passe de l’incrédulité à la peur panique. Incrédulité face à ce qu’elle n’ose comprendre tant sa méconnaissance de son corps, de celui de l’autre, de la sexualité, est profonde. Incrédulité face aux réactions de sa mère qui, à l'instar de ces bons policiers confrontés à un viol, s’empresse d’accuser la victime, de la culpabiliser pour sa tenue légère, son imprudence, voire son attitude délibérément provocante. Peur panique d’une agression qui se répète, dans l’indifférence générale.
« C’est comme une tache, nous dit Kumi, quelque chose de terrifiant est en train de se répandre dans mon corps ». Ce quelque chose, c’est la honte, c’est l’effroi, c’est l’impuissance. C’est l’envie de disparaître, de se supprimer pour s’y soustraire.
La trame de ces histoires est uniforme. Honte, culpabilité, solitude, désespoir. Familles sourdes, mères empêchées, plus encore quand l’agresseur est connu de la famille. Alors que les amateurs de chair fraîche, pauvres victimes impuissantes de leurs pulsions et frustrations, imposent la loi du silence et restent impunis.
Dans ce récit sobre, Kumi lève le voile. Sur ce qui se passe quand on ne peut en parler à personne. Sur l’emprise qui peut conduire à accepter l’impensable, voire à le souhaiter afin que tout soit consommé.
Ce que les spécialistes du psycho-trauma nous expliquent par des concepts savants, elle nous le livre tantôt crûment disséqué, tantôt délicatement esquissé.
De ses blessures, de son anéantissement, elle ne cache rien jusqu’au sursaut salvateur. Fuir, certes, se reconstruire. Mais savoir qu’à tout moment, une image, un son, une odeur, raviveront l’odieux souvenir.
Dr Ghada Hatem
Fondatrice de La Maison des femmes
Et pourtant, dans ce « pays le plus sûr au monde », une enfant passe de l’incrédulité à la peur panique. Incrédulité face à ce qu’elle n’ose comprendre tant sa méconnaissance de son corps, de celui de l’autre, de la sexualité, est profonde. Incrédulité face aux réactions de sa mère qui, à l'instar de ces bons policiers confrontés à un viol, s’empresse d’accuser la victime, de la culpabiliser pour sa tenue légère, son imprudence, voire son attitude délibérément provocante. Peur panique d’une agression qui se répète, dans l’indifférence générale.
« C’est comme une tache, nous dit Kumi, quelque chose de terrifiant est en train de se répandre dans mon corps ». Ce quelque chose, c’est la honte, c’est l’effroi, c’est l’impuissance. C’est l’envie de disparaître, de se supprimer pour s’y soustraire.
La trame de ces histoires est uniforme. Honte, culpabilité, solitude, désespoir. Familles sourdes, mères empêchées, plus encore quand l’agresseur est connu de la famille. Alors que les amateurs de chair fraîche, pauvres victimes impuissantes de leurs pulsions et frustrations, imposent la loi du silence et restent impunis.
Dans ce récit sobre, Kumi lève le voile. Sur ce qui se passe quand on ne peut en parler à personne. Sur l’emprise qui peut conduire à accepter l’impensable, voire à le souhaiter afin que tout soit consommé.
Ce que les spécialistes du psycho-trauma nous expliquent par des concepts savants, elle nous le livre tantôt crûment disséqué, tantôt délicatement esquissé.
De ses blessures, de son anéantissement, elle ne cache rien jusqu’au sursaut salvateur. Fuir, certes, se reconstruire. Mais savoir qu’à tout moment, une image, un son, une odeur, raviveront l’odieux souvenir.
Dr Ghada Hatem
Fondatrice de La Maison des femmes