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Récit
22 €, 424 p.
ISBN : 978-2-36280-158-7
Format : 140/205 mm
Parution : 19 janvier 2017
Disponible en Ebook (13,99 €)
ISBN : 978-2-36280-158-7
Format : 140/205 mm
Parution : 19 janvier 2017
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Du même auteur
Sophie Caratini
La fille du chasseur |
D'autres récits
Lucas Menget
Lettres de Bagdad |
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Journal des africanistes Charles-Henry Pradelles de Latour, n°87, 2017 (2018)
[...] Dans les trois volumes de la « Trilogie coloniale », la parole, entièrement donnée à l’informateur, implique que le récit soit construit sur le mode d’un dialogue dont une seule voix est audible, l’autre étant uniquement suggérée. Les informateurs parlent toujours à la première personne et n’emploient le « tu » que pour répondre aux questions de Sophie Caratini que nous n’entendons pas, mais dont on devine le contenu à travers les réponses données, et pour faire écho à des questions qui relancent la narration. À ce moment-là, la destinatrice, n’est présente que par quelques allusions faites soit à l’ethnologue des Rgaybat, soit à la représentante du monde occidental, ou tout simplement à l’interlocutrice attentive et invisible. Cette oreille tendue est bienvenue ; elle met en contact direct les informateurs et les lecteurs.
Ainsi le lecteur suit-il avec un intérêt soutenu les récits ordonnés selon les étapes historiques d’un cycle de vie et présentés sous une forme romanesque souvent captivante. Les descriptions ethnologiques, nombreuses et toujours très détaillées, que ce soient l’élevage des chameaux, la culture du mil sur les bords du Sénégal ou les premiers soins donnés aux nourrissons, se lisent d’autant plus facilement qu’elles sont délivrées non pas pour leur valeur intrinsèque comme dans les monographies, mais pour éclairer des portions de vie et les rapports entre des proches, parents ou voisins. À tout moment la subjectivité l’emporte sur l’objectivité sans que celle-ci ait à en souffrir.
Les trois volumes contrastent ainsi avec ceux publiées dans la collection « Terres humaines » où les anthropologues se mettent eux-mêmes en scène en train de découvrir, parfois à leurs corps défendant, their people. Pour la première fois, ici, on nous montre que la fonction de l’ethnologue est aussi d’écouter et de laisser aux lecteurs le soin d’interpréter les données comme ils l’entendent. La « Trilogie coloniale » est novatrice tant par sa présentation personnalisée du matériel de terrain que par son approche littéraire, l’une n’allant pas sans l’autre. Le style accompagne l’œuvre.
Accéder au Journal des Africanistes
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Ainsi le lecteur suit-il avec un intérêt soutenu les récits ordonnés selon les étapes historiques d’un cycle de vie et présentés sous une forme romanesque souvent captivante. Les descriptions ethnologiques, nombreuses et toujours très détaillées, que ce soient l’élevage des chameaux, la culture du mil sur les bords du Sénégal ou les premiers soins donnés aux nourrissons, se lisent d’autant plus facilement qu’elles sont délivrées non pas pour leur valeur intrinsèque comme dans les monographies, mais pour éclairer des portions de vie et les rapports entre des proches, parents ou voisins. À tout moment la subjectivité l’emporte sur l’objectivité sans que celle-ci ait à en souffrir.
Les trois volumes contrastent ainsi avec ceux publiées dans la collection « Terres humaines » où les anthropologues se mettent eux-mêmes en scène en train de découvrir, parfois à leurs corps défendant, their people. Pour la première fois, ici, on nous montre que la fonction de l’ethnologue est aussi d’écouter et de laisser aux lecteurs le soin d’interpréter les données comme ils l’entendent. La « Trilogie coloniale » est novatrice tant par sa présentation personnalisée du matériel de terrain que par son approche littéraire, l’une n’allant pas sans l’autre. Le style accompagne l’œuvre.
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Babelio
...le narrateur s'immerge dans ses souvenirs, on rencontre avec lui les tirailleurs sénégalais, les goumiers issus des tribus nomades mauritaniennes, apprend à les connaître, on le suit qui affronte et vit le désert avec eux... et on partage réellement sa fascination pour le Sahara, pour "Antinéa", la femme imaginé par le romancier Pierre Benoît comme la personnification, l'incarnation de l'attirance que le désert peut exercer.
Cette magie qui opère est la grande force du livre, même si l'intérêt culturel et historique est parfaitement réel aussi, dans la représentation des relations entre tirailleurs, goumiers et officiers français au sein de l'armée, évocation des chaînes de commandement et des décisions politiques qui pèsent sur l'action locale.
Cette lecture m'a inspiré l'envie de découvrir les deux précédents volets de cette "trilogie" de l'auteure, dans lesquels, selon le même dispositif littéraire, elle présente les souvenirs d'un tirailleur et d'une fille de goumier.
(E-Miliko)
Récit épique dont l'écriture vous emporte et vous transporte dans des paysages à couper le souffle.
(Fadette)
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Cette magie qui opère est la grande force du livre, même si l'intérêt culturel et historique est parfaitement réel aussi, dans la représentation des relations entre tirailleurs, goumiers et officiers français au sein de l'armée, évocation des chaînes de commandement et des décisions politiques qui pèsent sur l'action locale.
Cette lecture m'a inspiré l'envie de découvrir les deux précédents volets de cette "trilogie" de l'auteure, dans lesquels, selon le même dispositif littéraire, elle présente les souvenirs d'un tirailleur et d'une fille de goumier.
(E-Miliko)
Récit épique dont l'écriture vous emporte et vous transporte dans des paysages à couper le souffle.
(Fadette)
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La Cause Littéraire Martine L. Petauton, 4 avril 2017
Antinéa, c’est le désert, celui du Sahara, et c’est l’amour, le grand, celui – peut-être un des plus puissants – qu’on peut porter à des lieux bien autant qu’à des gens.
Ici, c’est celui d’un militaire, Jean Du Boucher – personnage réellement historique (1910-1998) ayant vécu son odyssée dans les années Trente, mais, n’en doutons pas, c’est aussi celui de l’auteur, l’anthropologue Sophie Caratini, qui connaît son Afrique Saharienne sur le bout de la souris et sait en parler, à la hauteur de ces griots d’Afrique racontant sous les acacias ou au bord des tentes nomades
Une histoire, donc, à écouter autant qu’à lire – au vrai sens du mot, rythme, univers, couleurs, sons, odeurs, tempêtes du désert, climat !! l’eau au cœur de tout : « ne touchez pas à l’eau, c’est la chiasse à coup sûr », les peurs et ce ciel de nuit, si particulier, vraie et fausse croix du sud, qui hante tous ceux qui en reviennent. Les gens, bien entendu, de Touaregs bleus en grands nomades Rgaybat de cette ethnie-là, ses usages différents de cette autre, de la tente qu’on assemble et installe, à la façon de saluer le voyageur – tout sur le salam’aleyk, et à préparer le thé. Un monde que Caratini peint ; il y a du pointillisme dans sa facture ; le nez sur la page, on compte chaque détail, en se reculant, on contemple la richesse de l’ensemble. Elle sait dire tout des choses sans jamais risquer la saturation de son lecteur par l’accumulation de savoirs indigestes, finalement inutiles ; magnifique mélange des compétences scientifiques et de l’écriture. Un monde que nous avions perdu et qui nous est redonné, comme on restaure à la perfection dans les musées des toiles un peu défraîchies, ou oubliées en réserve.
Années Trente, en Mauritanie ; extension de l’Empire – aller plus loin, braver l’inconnu, planter des forts comme autant de frontières, faire face à ceux des indigènes qui défendent leurs territoires avec leurs moyens. On ne sera pas étonné de voyager en cette épopée comme en conquête de l’Ouest américain et de temps à autre, on soupèse ce qu’aurait pu faire de ce « rôle » ou de l’autre tel ou tel grand des Westerns ; acteur ou réalisateur…
Dépaysement plus garanti pour le lecteur, que celui basculé par les romans de science fiction sur des voyages intergalactiques…
Récit de guerre, ethnologique, historique ? Tout ensemble, de fait, coloré – épicé – à la perfection, de la seule dimension qui vaille, l’humaniste, bien entendu.
Vaste et prenant comme Antinéa, lui-même, ce volet français et colonial de la trilogie mauritanienne de Sophie Caratini, récit-point du vue du conquérant, versus très attachant d’un Du Boucher, haute figure de la Geste coloniale. Parfait voyage, cousu de dépaysement, découvertes, approche de l’autre, pour chacun d’entre nous : « Le Zemmour est conquis, les Rgaybat sont vaincus ; sur la dernière marche de l’Empire, j’ai rencontré Antinéa… ».
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Ici, c’est celui d’un militaire, Jean Du Boucher – personnage réellement historique (1910-1998) ayant vécu son odyssée dans les années Trente, mais, n’en doutons pas, c’est aussi celui de l’auteur, l’anthropologue Sophie Caratini, qui connaît son Afrique Saharienne sur le bout de la souris et sait en parler, à la hauteur de ces griots d’Afrique racontant sous les acacias ou au bord des tentes nomades
Une histoire, donc, à écouter autant qu’à lire – au vrai sens du mot, rythme, univers, couleurs, sons, odeurs, tempêtes du désert, climat !! l’eau au cœur de tout : « ne touchez pas à l’eau, c’est la chiasse à coup sûr », les peurs et ce ciel de nuit, si particulier, vraie et fausse croix du sud, qui hante tous ceux qui en reviennent. Les gens, bien entendu, de Touaregs bleus en grands nomades Rgaybat de cette ethnie-là, ses usages différents de cette autre, de la tente qu’on assemble et installe, à la façon de saluer le voyageur – tout sur le salam’aleyk, et à préparer le thé. Un monde que Caratini peint ; il y a du pointillisme dans sa facture ; le nez sur la page, on compte chaque détail, en se reculant, on contemple la richesse de l’ensemble. Elle sait dire tout des choses sans jamais risquer la saturation de son lecteur par l’accumulation de savoirs indigestes, finalement inutiles ; magnifique mélange des compétences scientifiques et de l’écriture. Un monde que nous avions perdu et qui nous est redonné, comme on restaure à la perfection dans les musées des toiles un peu défraîchies, ou oubliées en réserve.
Années Trente, en Mauritanie ; extension de l’Empire – aller plus loin, braver l’inconnu, planter des forts comme autant de frontières, faire face à ceux des indigènes qui défendent leurs territoires avec leurs moyens. On ne sera pas étonné de voyager en cette épopée comme en conquête de l’Ouest américain et de temps à autre, on soupèse ce qu’aurait pu faire de ce « rôle » ou de l’autre tel ou tel grand des Westerns ; acteur ou réalisateur…
Dépaysement plus garanti pour le lecteur, que celui basculé par les romans de science fiction sur des voyages intergalactiques…
Récit de guerre, ethnologique, historique ? Tout ensemble, de fait, coloré – épicé – à la perfection, de la seule dimension qui vaille, l’humaniste, bien entendu.
Vaste et prenant comme Antinéa, lui-même, ce volet français et colonial de la trilogie mauritanienne de Sophie Caratini, récit-point du vue du conquérant, versus très attachant d’un Du Boucher, haute figure de la Geste coloniale. Parfait voyage, cousu de dépaysement, découvertes, approche de l’autre, pour chacun d’entre nous : « Le Zemmour est conquis, les Rgaybat sont vaincus ; sur la dernière marche de l’Empire, j’ai rencontré Antinéa… ».
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Tours actualité 9 février 2017
Rencontre avec les jeunes lecteurs de l’atelier « Coup de pouce clé » de l’école Flaubert.
En cette occasion, les enfants, très impatients de la rencontrer, avaient préparé une série de questions qu'ils voulaient lui poser...
Sophie Caratini a répondu bien volontiers à leurs interrogations tout en leur présentant quatre livres livres littéraires qu'elle a publiés, et qui s'apparentent à des "histoires" : Les enfants des nuages paru aux éditions du Seuil en 1993, ouvrage autobiographique qui relate son son premier voyage chez les grands nomades chameliers du Sahara, puis La fille du chasseur, Les sept cercles, et Antinéa mon amour, parus aux éditions Thierry Marchaisse, vaste fresque historique qui met en perspective les témoignages vécus de la relation coloniale recueillis auprès d'une femme maure dont le père s'était engagé comme goumier dans l'armée française dans les années 40-50, d'un paysan peul mauritanien qui fut contraint en 1940 à faire son service militaire dans une section saharienne de "tirailleurs sénégalais", et d'un ancien officier méhariste français qui participa à la conquête du Nord-mauritanien dans les années 30.
La rencontre fut passionnante et très animée. Chaque enfant a pu évoquer son pays d'origine, ses paysages, ses modes de vie, sa cuisine, ses traditions : Aboubacar a parlé du Sénégal, Thomas du Portugal, Pascalina de la France, Ilias de la République Tchéchène, et Arvaï de la Mongolie...
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En cette occasion, les enfants, très impatients de la rencontrer, avaient préparé une série de questions qu'ils voulaient lui poser...
Sophie Caratini a répondu bien volontiers à leurs interrogations tout en leur présentant quatre livres livres littéraires qu'elle a publiés, et qui s'apparentent à des "histoires" : Les enfants des nuages paru aux éditions du Seuil en 1993, ouvrage autobiographique qui relate son son premier voyage chez les grands nomades chameliers du Sahara, puis La fille du chasseur, Les sept cercles, et Antinéa mon amour, parus aux éditions Thierry Marchaisse, vaste fresque historique qui met en perspective les témoignages vécus de la relation coloniale recueillis auprès d'une femme maure dont le père s'était engagé comme goumier dans l'armée française dans les années 40-50, d'un paysan peul mauritanien qui fut contraint en 1940 à faire son service militaire dans une section saharienne de "tirailleurs sénégalais", et d'un ancien officier méhariste français qui participa à la conquête du Nord-mauritanien dans les années 30.
La rencontre fut passionnante et très animée. Chaque enfant a pu évoquer son pays d'origine, ses paysages, ses modes de vie, sa cuisine, ses traditions : Aboubacar a parlé du Sénégal, Thomas du Portugal, Pascalina de la France, Ilias de la République Tchéchène, et Arvaï de la Mongolie...
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Adrar Info Bios Diallo, 12 janvier 2017
Sophie Caratini, la sagesse des péchés
Interview
Une bibliothèque digitale multilingue sur la Mauritanie, avec des sources inédites, sera sous peu une réalité pour tous les chercheurs. En attendant Sophie Caratini, une des chevilles ouvrières de ce gigantesque projet, sort ce 20 janvier aux éditions Thierry Marchaisse, Antinéa mon amour.
Sophie Caratini, anthropologue spécialiste du Sahara Occidental et de la Mauritanie, continue son exploration de l’histoire. Après Les enfants des nuages (Ed. du Seuil, 1993), La Fille du chasseur (Ed. Thierry Marchaisse, 2011) et Les sept cercles. Une odyssée noire, elle publie Antinéa mon amour, chez le même éditeur. Dans la même narration romanesque que Mariem, fille de chasseurs N’madi, on accompagne le portrait attrayant de Moussa Djibi Wagne. Enfant du Fouta, ancien du Groupe Nomade d’Atar, « tirailleur sénégalais », la vie de ce militaire se construira dans l’errance ; des rives du fleuve Sénégal au Nigéria, en passant par les grands espaces nomades, le monde des femmes et les surprises cruelles du destin. Mais l’homme, au crépuscule de son existence, affiche la retenue et la sagesse.
A travers le même souffle, passionnant, Antinéa mon amour est un autre récit. On y découvre le quotidien de Jean du Boucher, dans une unité méhariste chargée de conquérir l’extrême Nord de la Mauritanie dans les années 30. Alors qu’on lui confie le commandement d’une section de tirailleurs sénégalais, l’épreuve du terrain conduit l’officier français à l’exercice dur métier de chamelier et l’amour de la chasse à la gazelle. Découvrant la société maure, sous ses différentes facettes, il rêve de combattre les seigneurs du désert que sont les Rgaybat. Alors que Moussa s’assagit, du Boucher rumine des ambitions. Deux portraits nourris de leçons.
[...]
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Interview
Une bibliothèque digitale multilingue sur la Mauritanie, avec des sources inédites, sera sous peu une réalité pour tous les chercheurs. En attendant Sophie Caratini, une des chevilles ouvrières de ce gigantesque projet, sort ce 20 janvier aux éditions Thierry Marchaisse, Antinéa mon amour.
Sophie Caratini, anthropologue spécialiste du Sahara Occidental et de la Mauritanie, continue son exploration de l’histoire. Après Les enfants des nuages (Ed. du Seuil, 1993), La Fille du chasseur (Ed. Thierry Marchaisse, 2011) et Les sept cercles. Une odyssée noire, elle publie Antinéa mon amour, chez le même éditeur. Dans la même narration romanesque que Mariem, fille de chasseurs N’madi, on accompagne le portrait attrayant de Moussa Djibi Wagne. Enfant du Fouta, ancien du Groupe Nomade d’Atar, « tirailleur sénégalais », la vie de ce militaire se construira dans l’errance ; des rives du fleuve Sénégal au Nigéria, en passant par les grands espaces nomades, le monde des femmes et les surprises cruelles du destin. Mais l’homme, au crépuscule de son existence, affiche la retenue et la sagesse.
A travers le même souffle, passionnant, Antinéa mon amour est un autre récit. On y découvre le quotidien de Jean du Boucher, dans une unité méhariste chargée de conquérir l’extrême Nord de la Mauritanie dans les années 30. Alors qu’on lui confie le commandement d’une section de tirailleurs sénégalais, l’épreuve du terrain conduit l’officier français à l’exercice dur métier de chamelier et l’amour de la chasse à la gazelle. Découvrant la société maure, sous ses différentes facettes, il rêve de combattre les seigneurs du désert que sont les Rgaybat. Alors que Moussa s’assagit, du Boucher rumine des ambitions. Deux portraits nourris de leçons.
[...]
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