Yvan Leclerc (sld)
Lettres à Flaubert
Collection Lettres à ...
Où l’on apprend que le jeune Gustave était mauvais en maths, que même un singe peut écrire au Maître, que son facteur a perdu des plis en route, que ses admirateurs et admiratrices souffrent de bovarysme, qu’il n’habite plus à l’adresse indiquée...
Dans le carnet d’adresses de Flaubert, on dénombrait jusqu’à présent 279 correspondants. Ce chiffre dépasse désormais les 300, grâce à ces lettres d’épistoliers inattendus, qui sont autant nos contemporains que les siens.
« Je pense souvent avec attendrissement aux êtres inconnus, à naître, étrangers, etc., qui s’émeuvent ou s’émouvront des mêmes choses que moi. Un livre, cela vous crée une famille éternelle dans l’humanité. Tous ceux qui vivront de votre pensée, ce sont comme des enfants attablés à votre foyer. » Flaubert, lettre à Louise Colet
Auteurs des Lettres : Jeanne Bem, Pierre Bergounioux, Belinda Cannone, Philippe Delerm, Benoît Dufau, Philippe Dufour, Joëlle Gardes, Sebastián García Barrera, Patrick Grainville, Yvan Leclerc, Philippe Le Guillou, Jean-Marc Lévy-Leblond, Benoît Melançon, Christine Montalbetti, Ramona Naddaff, François Priser, Daniel Sangsue, Michel Schneider, Posy Simmonds, Philippe Vilain, Vincent Vivès, Michel Winock, Fawzia Zouari, Anonyme.
Dans le carnet d’adresses de Flaubert, on dénombrait jusqu’à présent 279 correspondants. Ce chiffre dépasse désormais les 300, grâce à ces lettres d’épistoliers inattendus, qui sont autant nos contemporains que les siens.
« Je pense souvent avec attendrissement aux êtres inconnus, à naître, étrangers, etc., qui s’émeuvent ou s’émouvront des mêmes choses que moi. Un livre, cela vous crée une famille éternelle dans l’humanité. Tous ceux qui vivront de votre pensée, ce sont comme des enfants attablés à votre foyer. » Flaubert, lettre à Louise Colet
Auteurs des Lettres : Jeanne Bem, Pierre Bergounioux, Belinda Cannone, Philippe Delerm, Benoît Dufau, Philippe Dufour, Joëlle Gardes, Sebastián García Barrera, Patrick Grainville, Yvan Leclerc, Philippe Le Guillou, Jean-Marc Lévy-Leblond, Benoît Melançon, Christine Montalbetti, Ramona Naddaff, François Priser, Daniel Sangsue, Michel Schneider, Posy Simmonds, Philippe Vilain, Vincent Vivès, Michel Winock, Fawzia Zouari, Anonyme.
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Essai
16,90 €, 200 p.
ISBN : 978-2-36280-183-9
Format : 140/205 mm
Parution : 15 juin 2017
Disponible en Ebook (10,99 €)
ISBN : 978-2-36280-183-9
Format : 140/205 mm
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Les réponses de Flaubert
La scène se passe à la Librairie de Paris lors de la soirée de lancement des « Lettres à Flaubert », recueil dirigé par Yvan Leclerc. À la surprise générale, et notamment des auteurs présents, Yvan Leclerc annonce qu’il a le plaisir d’apporter les réponses DE Flaubert. Et il commence par lire celle qu’il adresse à l’éditeur…
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Les auteurs
Yvan Leclerc est professeur émérite de Lettres modernes à l’université de Rouen, directeur du Centre Flaubert, composante du laboratoire CÉRÉdI. Spécialiste des manuscrits et de la correspondance de Flaubert, il a édité, dans la Bibliothèque de la Pléiade, Correspondance, tome V, 2007 et, en collaboration, Œuvres complètes, tomes II et III, 2013. Responsable du site Flaubert (flaubert.univ-rouen.fr), il est également directeur scientifique des éditions en ligne des manuscrits de Madame Bovary (2009), de Bouvard et Pécuchet, volume 1 (2012) et de la Correspondance (mise en ligne en 2017).
Jeanne Bem a fait ses études à la Sorbonne – Paris 4, où elle a été par la suite assistante, puis maître de conférences. Après avoir enseigné dans les universités d’Orléans et de Mulhouse, elle a terminé sa carrière à l’Université de la Sarre (Allemagne), où elle a occupé la chaire de « Littérature française dans le contexte européen ». Elle a consacré ses deux thèses de doctorat à l’œuvre de Flaubert. Dans le tome III (2013) des nouvelles Œuvres complètes de Flaubert dans la Bibliothèque de la Pléiade, elle a édité Madame Bovary. Elle vient de publier un essai, Flaubert, un regard contemporain, EUD, 2016.
Pierre Bergounioux, né à Brive (Corrèze). Études en province puis à Paris. Thèse sur Flaubert, sous la direction de Roland Barthes. Professeur de collège puis aux Beaux-Arts de Paris. A publié des récits et essais aux Éditions Gallimard, Verdier, Fata Morgana. Retraité.
Belinda Cannone est romancière et essayiste. Elle a publié récemment Le Don du passeur (récit, Stock 2013), Petit éloge du désir (« Folio 2 euros », 2013), Nu intérieur (roman, L’Olivier, 2015), Un chêne (Photos et poèmes, Le Vistemboir, 2016) et S’émerveiller (essai, Stock, 2017). Elle enseigne la littérature comparée à l’université de Caen.
Philippe Delerm est né en 1950 à Auvers-sur-Oise, où ses parents étaient instituteurs. Professeur de lettres, il a exercé pendant une trentaine d’années dans un collège à Bernay, et il réside actuellement à Beaumont-le-Roger, où il se consacre désormais à l’écriture de ses livres (une cinquantaine au total) et à la direction aux éditions Points de la collection « Le goût des mots ». Il se retrouve dans la notice rédigée à son sujet par Le Petit Larousse : « Ses romans, Sundborn ou les jours de lumière, 1996 ; La Bulle de Tiepolo, 2005, et ses recueils de textes courts, La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, 2015, célèbrent la quintessence du quotidien avec une légèreté tout épicurienne. » Sa compagne Martine, auteur illustratrice, partage sa vie depuis près de cinquante ans. Ils sont les parents de Vincent Delerm, auteur-compositeur-interprète.
Benoît Dufau est doctorant en stylistique à l’université Paris-Sorbonne, agrégé de lettres modernes et diplômé de l’ens Ulm. Il prépare une thèse sur Tristan Corbière, sous la direction de Jacques Dürrenmatt. Il s’intéresse plus largement à la littérature du xixe siècle et a consacré deux articles sur les rapports de Flaubert à Lucrèce et la philosophie atomiste, dans Flaubert. Revue critique et génétique et la Revue d’histoire littéraire de France. Co-organisateur du séminaire « La Plume et le Bitume » à l’ens Ulm depuis janvier 2015, il cherche à développer une approche stylistique du rap français et à établir des passerelles entre rap et littérature.
Philippe Dufour est professeur à l’université de Tours. Né à Dieppe, non loin de la maison de la veuve Dubuc, il voue une admiration particulière à Regimbart auquel il a consacré un certain nombre de pages dans Flaubert ou la prose du silence (Nathan, 1997). Dans ses derniers livres (La Pensée romanesque du langage, Seuil, 2004; Le Roman est un songe, Seuil, 2010; La Littérature des images, La Baconnière, 2016), Flaubert ne manque jamais d’apparaître.
Joëlle Gardes est née en 1945 à Marseille. Ancienne élève de l’ENS, elle est agrégée de grammaire et docteur d’État en linguistique. Elle est professeur émérite de Paris 4 – Sorbonne. De 1990 à 2010, elle a dirigé la Fondation Saint-John Perse et a édité chez Gallimard les correspondances du poète avec Jean Paulhan et Roger Caillois. Sous le nom de Joëlle Gardes Tamine, elle a publié de nombreux articles et une vingtaine d’ouvrages sur le langage, en particulier le langage de la poésie (dernières parutions : Au cœur du langage. La métaphore, Honoré Champion, 2011 ; Pour une nouvelle théorie des gures, Puf, 2011 ; Rhétorique et poétique. La littérature et sa belle parole, Honoré Champion, 2015). Elle s’intéresse actuellement à la traduction et à la traductologie (elle a co-dirigé le volume La Traduction. Pratiques d’hier et d’aujourd’hui, Honoré Champion, 2016). Venue tard à l’écriture personnelle, elle y consacre de plus en plus de son temps, sous son nom de Joëlle Gardes. Elle est en particulier l’auteur d’un roman consacré à Louise Colet: Louise Colet. Du sang, de la bile, de l’encre et du malheur, éditions de l’Amandier, 2015.
Sebastián García Barrera est docteur en littératures française et comparée et maître de conférences en traduction et traductologie à l’université Paris 8. Né en Colombie, il y a remporté en 2013 le concours national de nouvelles Generación et il prépare actuellement la publication d’un recueil de nouvelles en espagnol.
Patrick Grainville, né à Villers le 1er juin 1947, a passé sa jeunesse à Villerville. Professeur agrégé de Lettres, il a obtenu le prix Goncourt en 1976 et le Grand Prix Paul Morand de l’Académie française en 2012. Il a écrit vingt-cinq romans réputés luxuriants et lyriques par rapport au classicisme français, voire baroques. Son style s’est ensuite un peu décanté par rapport aux excès revendiqués des premiers livres. Patrick Grainville se passionne pour la peinture et y a consacré des romans, mais aussi des albums en collaboration avec des peintres très divers. Flaubert, Maupassant, Proust, Céline, Giono, mais aussi Duras font partie de son panthéon. Il est critique au Figaro littéraire, membre du Prix Médicis et conseiller auprès des éditions du Seuil.
Philippe Le Guillou, né en 1959, est romancier et essayiste. Il a obtenu le Prix Médicis en 1997 pour Les Sept Noms du peintre. Il a notamment publié Le Dieu noir, Le Passage de l’Aulne, Les Marées du Faou, Fleurs de tempête, Le Bateau Brume, Le Pont des anges, Les Années insulaires et, plus récemment, Géographies de la mémoire et Novembre, aux éditions Gallimard.
Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien et essayiste, est professeur émérite de l’université de Nice. Directeur des collections scientifiques « Science ouverte » et « Points-Sciences » aux éditions du Seuil, et de la revue Alliage (culture, science, technique), il est aussi l’auteur de nombreux articles de recherche, ainsi que de plusieurs essais sur la place et le rôle de la science dans la culture (et réciproquement). Il a récemment publié La science (n’)e(s)t pas l’art (Hermann, 2010), Le Grand Écart (la science entre technique et culture) (Manucius, 2012), La Science expliquée à mes petits-enfants (Seuil, 2014), L’Atome expliqué à mes petits-enfants (Seuil, 2016).
Benoît Melançon est professeur au Département des littératures de langue française de l’université de Montréal, essayiste et blogueur (oreilletendue.com). Dix-huitiémiste de formation, il travaille actuellement sur les questions de langue au Québec et sur les rapports entre culture et sport. Il a reçu le prix André-Laurendeau de l’Association francophone pour le savoir et le prix Georges-Émile-Lapalme, la plus haute distinction du gouvernement du Québec en matière de rayonnement et de qualité de la langue française. Plus récents livres parus : Langue de puck. Abécédaire du hockey (2014); Le niveau baisse! (et autres idées reçues sur la langue) (2015) ; L’Oreille tendue (2016).
Christine Montalbetti est romancière. Elle a publié chez POL un récit, deux recueils de nouvelles, ainsi qu’une huitaine de romans, dont Western (2005), Journée américaine (2009), L’Évaporation de l’oncle (2011), Plus rien que les vagues et le vent (2014) et La vie est faite de ces toutes petites choses (2016), qui évoque la vie en impesanteur. Elle écrit aussi pour le théâtre. Deux de ses Nouvelles sur le sentiment amoureux ont été mises en espace au festival d’Avignon. Outre des pièces de commande pour France Culture, pour le festival de Hérisson, pour la Comédie-française, Le Cas Jekyll est créé en 2009 par Denis Podalydès, dans une co-production du Théâtre national de Chaillot, et le spectacle tourne pendant plusieurs saisons. En février 2017, Pierre Louis-Calixte créera Le Bruiteur au Studio-Théâtre de la Comédie-française.
Ramona Naddaff est professeur de rhétorique à l’université de Californie, Berkeley. Elle enseigne l’histoire de la philosophie et de la littérature. Après la publication de son livre, The Exile of the Poets: The Production of Censorship in Plato’s Republic, elle continue d’écrire sur Platon, sur la censure de la littérature et de la musique. Elle prépare un livre sur Flaubert et ses collaborations littéraires. Directrice et éditrice de la maison Zone Books à New York, elle est aussi directeur de The Art of Writing programme au Townsend Center for the Humanities, Berkeley.
François Priser est un peintre, scénographe et essayiste français né en 1954 à Yvetot (qui vaut Constantinople). Son œuvre, marquée par les notions de Temps et de Métamorphoses, est exposée en France et à l’étranger depuis les années soixante-dix et gure dans de nombreuses collections publiques et privées. En 1980 il fut co-fondateur du Centre d’art et de recherche de l’abbaye d’Ouville et commissaire d’expositions telles que « Aller-Retour Kafka » ou « Du cri à l’Écrit ». En tant que scénographe, il collabora à diverses créations théâtrales (Madame de Staël et Nationalité Française d’Yves Laplace, Nuit pâle au Palais de Catherine Anne, Laurel et Hardy vont au Paradis de Paul Auster, Léonce et Léna de Georg Büchner, Une laborieuse entreprise de Hanock Levin, etc.) Parallèlement, il est l’auteur de nombreux articles ayant trait à l’art, la littérature et l’histoire. En 1981, il a publié L’Œil Isocèle aux éditions de la Seine. Sa dernière monographie s’intitule Par dessus toute chose, un livre d’Alin Avila, Édition area, Descartes et cie, 2014. Il figure parmi les contributeurs des Lettres à Sade réunies par Catriona Seth, aux éditions Thierry Marchaisse.
Daniel Sangsue est professeur de littérature française à l’université de Neuchâtel, après avoir enseigné aux universités de Genève, Smith College, Paris 3 et Grenoble 3. Spécialiste du xixe siècle et poéticien, il est l’auteur de plusieurs essais critiques : Le Récit excentrique (Corti, 1987), Stendhal et l’empire du récit (sedes, 2002), La Parodie (Hachette, 1994), La Relation parodique (Corti, 2007) et Fantômes, esprits et autres morts-vivants (Corti, 2011). Il a également publié des ctions sous le pseudonyme d’Ernest Mignatte : Le Copiste de Monsieur Beyle (Genève, Metropolis, 1998, lauréat du festival du Premier Roman de Chambéry), Ma tante d’Amérique (Metropolis, 2001) et Le Copiste aux eaux (Metropolis, 2012). Il prépare actuellement un nouveau livre sur les fantômes.
Michel Schneider, écrivain et psychanalyste, est l’auteur de Bleu passé (Gallimard, 1990), Baudelaire, les années profondes (Seuil, 1994), Marilyn, dernières séances (Grasset, 2006). Il a publié récemment : Miroirs des princes (Flammarion, 2013), Amour, suite et ns (Alma éditions, 2015) et Pascal (Buchet-Chastel, 2016).
Posy Simmonds est une dessinatrice et écrivaine britannique, née en 1945. Elle a séjourné en 1962 à Paris pour y suivre, pendant six mois, un cours de civilisation française à la Sorbonne. Elle est retournée en Angleterre pour y étudier le graphisme à la Central School of Art & Design de Londres. Ses études terminées, elle a trouvé du travail en free-lance, donnant des dessins à divers revues et journaux, dont The Observer, Sun, Sunday Times, et The Guardian à partir de 1973. Elle est surtout connue pour sa collaboration avec ce quotidien, en particulier grâce à une bande dessinée hebdomadaire, commencée en 1977. Elle a ainsi prépublié deux romans graphiques, Gemma Bovery (1999) et Tamara Drewe (2005-2006), tous deux portés à l’écran (le premier par Anne Fontaine en 2014, le second par Stephen Frears en 2010). Tamara Drewe a obtenu le Grand Prix de la critique de l’aCbd en 2009. Elle a en outre publié plusieurs livres pour enfants.
Philippe Vilain, né en 1969 à Évreux, est écrivain et docteur en Lettres modernes de l’université Paris 3. Son roman Pas son genre a été adapté au cinéma par Lucas Belvaux. Et La Femme in dèle a obtenu le prix Jean Freustié. Il est également l’auteur d’essais, dont Défense de Narcisse et La Littérature sans idéal, publiés chez Grasset.
Vincent Vivès enseigne à l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis. Sa réflexion porte avant tout sur la poésie du XIXe siècle ainsi que sur les relations que cette dernière entretient avec la musique. Parmi ses travaux : Histoire et poétique de la mélodie française (CNRS éditions, 2000) ; Vox humana (PUV, 2006) ; Verlaine et son mètre / La règle du jeu (avec J.-C. Cavallin) (Edizioni Fiorini, 2007) ; La musique, anthologie littéraire et philosophique (Buchet-Chastel, 2011) ; Leconte de Lisle, Poèmes antiques (Classiques Garnier, 2011). Vincent Vivès a consacré quelques pages à Gustave Flaubert dans son essai La Beauté et sa part maudite (PUV, 2004).
Michel Winock, professeur émérite des universités à Science po Paris, s’est spécialisé dans l’histoire politique et intellectuelle de la France. Il a obtenu notamment le prix Médicis essai pour Le Siècle des intellectuels (Seuil) et le prix Goncourt de la biographie pour Madame de Staël (Fayard). Il a publié en 2013 un Flaubert chez Gallimard, couronné par l’Académie des sciences morales et politiques et traduit par Harvard University Press en 2016. Son Journal politique, qui fera plusieurs volumes, est en cours de publication aux éditions Thierry Marchaisse.
Fawzia Zouari est une écrivaine et journaliste tunisienne. Docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne, elle vit à Paris depuis 1979. Elle a travaillé à l’Institut du monde arabe avant de devenir journaliste à l’hebdomadaire Jeune Afrique et pour France 2. Depuis son premier livre, La Caravane des chimères (Olivier Orban, 1989), elle a publié une dizaine de romans, essais ou récits. En 2017, elle a dirigé l’ouvrage collectif Douze musulmans parlent de Jésus (Desclée de Brouwer).
Pierre Bergounioux, né à Brive (Corrèze). Études en province puis à Paris. Thèse sur Flaubert, sous la direction de Roland Barthes. Professeur de collège puis aux Beaux-Arts de Paris. A publié des récits et essais aux Éditions Gallimard, Verdier, Fata Morgana. Retraité.
Belinda Cannone est romancière et essayiste. Elle a publié récemment Le Don du passeur (récit, Stock 2013), Petit éloge du désir (« Folio 2 euros », 2013), Nu intérieur (roman, L’Olivier, 2015), Un chêne (Photos et poèmes, Le Vistemboir, 2016) et S’émerveiller (essai, Stock, 2017). Elle enseigne la littérature comparée à l’université de Caen.
Philippe Delerm est né en 1950 à Auvers-sur-Oise, où ses parents étaient instituteurs. Professeur de lettres, il a exercé pendant une trentaine d’années dans un collège à Bernay, et il réside actuellement à Beaumont-le-Roger, où il se consacre désormais à l’écriture de ses livres (une cinquantaine au total) et à la direction aux éditions Points de la collection « Le goût des mots ». Il se retrouve dans la notice rédigée à son sujet par Le Petit Larousse : « Ses romans, Sundborn ou les jours de lumière, 1996 ; La Bulle de Tiepolo, 2005, et ses recueils de textes courts, La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, 2015, célèbrent la quintessence du quotidien avec une légèreté tout épicurienne. » Sa compagne Martine, auteur illustratrice, partage sa vie depuis près de cinquante ans. Ils sont les parents de Vincent Delerm, auteur-compositeur-interprète.
Benoît Dufau est doctorant en stylistique à l’université Paris-Sorbonne, agrégé de lettres modernes et diplômé de l’ens Ulm. Il prépare une thèse sur Tristan Corbière, sous la direction de Jacques Dürrenmatt. Il s’intéresse plus largement à la littérature du xixe siècle et a consacré deux articles sur les rapports de Flaubert à Lucrèce et la philosophie atomiste, dans Flaubert. Revue critique et génétique et la Revue d’histoire littéraire de France. Co-organisateur du séminaire « La Plume et le Bitume » à l’ens Ulm depuis janvier 2015, il cherche à développer une approche stylistique du rap français et à établir des passerelles entre rap et littérature.
Philippe Dufour est professeur à l’université de Tours. Né à Dieppe, non loin de la maison de la veuve Dubuc, il voue une admiration particulière à Regimbart auquel il a consacré un certain nombre de pages dans Flaubert ou la prose du silence (Nathan, 1997). Dans ses derniers livres (La Pensée romanesque du langage, Seuil, 2004; Le Roman est un songe, Seuil, 2010; La Littérature des images, La Baconnière, 2016), Flaubert ne manque jamais d’apparaître.
Joëlle Gardes est née en 1945 à Marseille. Ancienne élève de l’ENS, elle est agrégée de grammaire et docteur d’État en linguistique. Elle est professeur émérite de Paris 4 – Sorbonne. De 1990 à 2010, elle a dirigé la Fondation Saint-John Perse et a édité chez Gallimard les correspondances du poète avec Jean Paulhan et Roger Caillois. Sous le nom de Joëlle Gardes Tamine, elle a publié de nombreux articles et une vingtaine d’ouvrages sur le langage, en particulier le langage de la poésie (dernières parutions : Au cœur du langage. La métaphore, Honoré Champion, 2011 ; Pour une nouvelle théorie des gures, Puf, 2011 ; Rhétorique et poétique. La littérature et sa belle parole, Honoré Champion, 2015). Elle s’intéresse actuellement à la traduction et à la traductologie (elle a co-dirigé le volume La Traduction. Pratiques d’hier et d’aujourd’hui, Honoré Champion, 2016). Venue tard à l’écriture personnelle, elle y consacre de plus en plus de son temps, sous son nom de Joëlle Gardes. Elle est en particulier l’auteur d’un roman consacré à Louise Colet: Louise Colet. Du sang, de la bile, de l’encre et du malheur, éditions de l’Amandier, 2015.
Sebastián García Barrera est docteur en littératures française et comparée et maître de conférences en traduction et traductologie à l’université Paris 8. Né en Colombie, il y a remporté en 2013 le concours national de nouvelles Generación et il prépare actuellement la publication d’un recueil de nouvelles en espagnol.
Patrick Grainville, né à Villers le 1er juin 1947, a passé sa jeunesse à Villerville. Professeur agrégé de Lettres, il a obtenu le prix Goncourt en 1976 et le Grand Prix Paul Morand de l’Académie française en 2012. Il a écrit vingt-cinq romans réputés luxuriants et lyriques par rapport au classicisme français, voire baroques. Son style s’est ensuite un peu décanté par rapport aux excès revendiqués des premiers livres. Patrick Grainville se passionne pour la peinture et y a consacré des romans, mais aussi des albums en collaboration avec des peintres très divers. Flaubert, Maupassant, Proust, Céline, Giono, mais aussi Duras font partie de son panthéon. Il est critique au Figaro littéraire, membre du Prix Médicis et conseiller auprès des éditions du Seuil.
Philippe Le Guillou, né en 1959, est romancier et essayiste. Il a obtenu le Prix Médicis en 1997 pour Les Sept Noms du peintre. Il a notamment publié Le Dieu noir, Le Passage de l’Aulne, Les Marées du Faou, Fleurs de tempête, Le Bateau Brume, Le Pont des anges, Les Années insulaires et, plus récemment, Géographies de la mémoire et Novembre, aux éditions Gallimard.
Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien et essayiste, est professeur émérite de l’université de Nice. Directeur des collections scientifiques « Science ouverte » et « Points-Sciences » aux éditions du Seuil, et de la revue Alliage (culture, science, technique), il est aussi l’auteur de nombreux articles de recherche, ainsi que de plusieurs essais sur la place et le rôle de la science dans la culture (et réciproquement). Il a récemment publié La science (n’)e(s)t pas l’art (Hermann, 2010), Le Grand Écart (la science entre technique et culture) (Manucius, 2012), La Science expliquée à mes petits-enfants (Seuil, 2014), L’Atome expliqué à mes petits-enfants (Seuil, 2016).
Benoît Melançon est professeur au Département des littératures de langue française de l’université de Montréal, essayiste et blogueur (oreilletendue.com). Dix-huitiémiste de formation, il travaille actuellement sur les questions de langue au Québec et sur les rapports entre culture et sport. Il a reçu le prix André-Laurendeau de l’Association francophone pour le savoir et le prix Georges-Émile-Lapalme, la plus haute distinction du gouvernement du Québec en matière de rayonnement et de qualité de la langue française. Plus récents livres parus : Langue de puck. Abécédaire du hockey (2014); Le niveau baisse! (et autres idées reçues sur la langue) (2015) ; L’Oreille tendue (2016).
Christine Montalbetti est romancière. Elle a publié chez POL un récit, deux recueils de nouvelles, ainsi qu’une huitaine de romans, dont Western (2005), Journée américaine (2009), L’Évaporation de l’oncle (2011), Plus rien que les vagues et le vent (2014) et La vie est faite de ces toutes petites choses (2016), qui évoque la vie en impesanteur. Elle écrit aussi pour le théâtre. Deux de ses Nouvelles sur le sentiment amoureux ont été mises en espace au festival d’Avignon. Outre des pièces de commande pour France Culture, pour le festival de Hérisson, pour la Comédie-française, Le Cas Jekyll est créé en 2009 par Denis Podalydès, dans une co-production du Théâtre national de Chaillot, et le spectacle tourne pendant plusieurs saisons. En février 2017, Pierre Louis-Calixte créera Le Bruiteur au Studio-Théâtre de la Comédie-française.
Ramona Naddaff est professeur de rhétorique à l’université de Californie, Berkeley. Elle enseigne l’histoire de la philosophie et de la littérature. Après la publication de son livre, The Exile of the Poets: The Production of Censorship in Plato’s Republic, elle continue d’écrire sur Platon, sur la censure de la littérature et de la musique. Elle prépare un livre sur Flaubert et ses collaborations littéraires. Directrice et éditrice de la maison Zone Books à New York, elle est aussi directeur de The Art of Writing programme au Townsend Center for the Humanities, Berkeley.
François Priser est un peintre, scénographe et essayiste français né en 1954 à Yvetot (qui vaut Constantinople). Son œuvre, marquée par les notions de Temps et de Métamorphoses, est exposée en France et à l’étranger depuis les années soixante-dix et gure dans de nombreuses collections publiques et privées. En 1980 il fut co-fondateur du Centre d’art et de recherche de l’abbaye d’Ouville et commissaire d’expositions telles que « Aller-Retour Kafka » ou « Du cri à l’Écrit ». En tant que scénographe, il collabora à diverses créations théâtrales (Madame de Staël et Nationalité Française d’Yves Laplace, Nuit pâle au Palais de Catherine Anne, Laurel et Hardy vont au Paradis de Paul Auster, Léonce et Léna de Georg Büchner, Une laborieuse entreprise de Hanock Levin, etc.) Parallèlement, il est l’auteur de nombreux articles ayant trait à l’art, la littérature et l’histoire. En 1981, il a publié L’Œil Isocèle aux éditions de la Seine. Sa dernière monographie s’intitule Par dessus toute chose, un livre d’Alin Avila, Édition area, Descartes et cie, 2014. Il figure parmi les contributeurs des Lettres à Sade réunies par Catriona Seth, aux éditions Thierry Marchaisse.
Daniel Sangsue est professeur de littérature française à l’université de Neuchâtel, après avoir enseigné aux universités de Genève, Smith College, Paris 3 et Grenoble 3. Spécialiste du xixe siècle et poéticien, il est l’auteur de plusieurs essais critiques : Le Récit excentrique (Corti, 1987), Stendhal et l’empire du récit (sedes, 2002), La Parodie (Hachette, 1994), La Relation parodique (Corti, 2007) et Fantômes, esprits et autres morts-vivants (Corti, 2011). Il a également publié des ctions sous le pseudonyme d’Ernest Mignatte : Le Copiste de Monsieur Beyle (Genève, Metropolis, 1998, lauréat du festival du Premier Roman de Chambéry), Ma tante d’Amérique (Metropolis, 2001) et Le Copiste aux eaux (Metropolis, 2012). Il prépare actuellement un nouveau livre sur les fantômes.
Michel Schneider, écrivain et psychanalyste, est l’auteur de Bleu passé (Gallimard, 1990), Baudelaire, les années profondes (Seuil, 1994), Marilyn, dernières séances (Grasset, 2006). Il a publié récemment : Miroirs des princes (Flammarion, 2013), Amour, suite et ns (Alma éditions, 2015) et Pascal (Buchet-Chastel, 2016).
Posy Simmonds est une dessinatrice et écrivaine britannique, née en 1945. Elle a séjourné en 1962 à Paris pour y suivre, pendant six mois, un cours de civilisation française à la Sorbonne. Elle est retournée en Angleterre pour y étudier le graphisme à la Central School of Art & Design de Londres. Ses études terminées, elle a trouvé du travail en free-lance, donnant des dessins à divers revues et journaux, dont The Observer, Sun, Sunday Times, et The Guardian à partir de 1973. Elle est surtout connue pour sa collaboration avec ce quotidien, en particulier grâce à une bande dessinée hebdomadaire, commencée en 1977. Elle a ainsi prépublié deux romans graphiques, Gemma Bovery (1999) et Tamara Drewe (2005-2006), tous deux portés à l’écran (le premier par Anne Fontaine en 2014, le second par Stephen Frears en 2010). Tamara Drewe a obtenu le Grand Prix de la critique de l’aCbd en 2009. Elle a en outre publié plusieurs livres pour enfants.
Philippe Vilain, né en 1969 à Évreux, est écrivain et docteur en Lettres modernes de l’université Paris 3. Son roman Pas son genre a été adapté au cinéma par Lucas Belvaux. Et La Femme in dèle a obtenu le prix Jean Freustié. Il est également l’auteur d’essais, dont Défense de Narcisse et La Littérature sans idéal, publiés chez Grasset.
Vincent Vivès enseigne à l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis. Sa réflexion porte avant tout sur la poésie du XIXe siècle ainsi que sur les relations que cette dernière entretient avec la musique. Parmi ses travaux : Histoire et poétique de la mélodie française (CNRS éditions, 2000) ; Vox humana (PUV, 2006) ; Verlaine et son mètre / La règle du jeu (avec J.-C. Cavallin) (Edizioni Fiorini, 2007) ; La musique, anthologie littéraire et philosophique (Buchet-Chastel, 2011) ; Leconte de Lisle, Poèmes antiques (Classiques Garnier, 2011). Vincent Vivès a consacré quelques pages à Gustave Flaubert dans son essai La Beauté et sa part maudite (PUV, 2004).
Michel Winock, professeur émérite des universités à Science po Paris, s’est spécialisé dans l’histoire politique et intellectuelle de la France. Il a obtenu notamment le prix Médicis essai pour Le Siècle des intellectuels (Seuil) et le prix Goncourt de la biographie pour Madame de Staël (Fayard). Il a publié en 2013 un Flaubert chez Gallimard, couronné par l’Académie des sciences morales et politiques et traduit par Harvard University Press en 2016. Son Journal politique, qui fera plusieurs volumes, est en cours de publication aux éditions Thierry Marchaisse.
Fawzia Zouari est une écrivaine et journaliste tunisienne. Docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne, elle vit à Paris depuis 1979. Elle a travaillé à l’Institut du monde arabe avant de devenir journaliste à l’hebdomadaire Jeune Afrique et pour France 2. Depuis son premier livre, La Caravane des chimères (Olivier Orban, 1989), elle a publié une dizaine de romans, essais ou récits. En 2017, elle a dirigé l’ouvrage collectif Douze musulmans parlent de Jésus (Desclée de Brouwer).