Jean-Marc Levy-Leblond (sld)
Lettres à Marie Curie
Collection Lettres à ...
Est-il possible d’apporter quelques touches de couleur aux portraits convenus de Marie Curie ? Tel est le pari de ce recueil de lettres, dont les signataires viennent des sciences, des humanités et de l’art.
Écrites aujourd’hui, bien qu’expédiées dans le passé, ces lettres nous rapprochent d’une femme exceptionnelle par des voies très diverses. Certaines rendent un hommage intime à l’icône au double Nobel, ou discutent au contraire savamment avec elle, d’autres encore s’attachent à nuancer certains traits de son image.
Cette occasion d’abolir le temps, d’oublier les limites des identités, a démultiplié l’inventivité des messages et la portée de leurs éclairages. Ils en disent long sur notre temps et révèlent la place immense que Marie Curie occupe parmi nous.
Auteurs des Lettres : Françoise Balibar, Bernadette Bensaude-Vincent, Isabelle Bergoënd, Elisabeth Bouchaud, Faouzia Charfi, Catherine Clément, Irène Frain, Etienne Guyon, Ghada Hatem-Gantzer, Eva Hemmungs Wirtén, Emmanuelle Huisman-Perrin, Renaud Huynh, Joanna Kubar, Edouard Launet, Michèle Leduc, Jean-Marc Lévy-Leblond, Rémy Mosseri, Nathalie Palanque-Delabrouille & Clara Delabrouille, Hubert Reeves, Marjane Satrapi, Elżbieta Sikora, Smith & Jean-Philippe Uzan, Pierre Verschueren.
Écrites aujourd’hui, bien qu’expédiées dans le passé, ces lettres nous rapprochent d’une femme exceptionnelle par des voies très diverses. Certaines rendent un hommage intime à l’icône au double Nobel, ou discutent au contraire savamment avec elle, d’autres encore s’attachent à nuancer certains traits de son image.
Cette occasion d’abolir le temps, d’oublier les limites des identités, a démultiplié l’inventivité des messages et la portée de leurs éclairages. Ils en disent long sur notre temps et révèlent la place immense que Marie Curie occupe parmi nous.
Auteurs des Lettres : Françoise Balibar, Bernadette Bensaude-Vincent, Isabelle Bergoënd, Elisabeth Bouchaud, Faouzia Charfi, Catherine Clément, Irène Frain, Etienne Guyon, Ghada Hatem-Gantzer, Eva Hemmungs Wirtén, Emmanuelle Huisman-Perrin, Renaud Huynh, Joanna Kubar, Edouard Launet, Michèle Leduc, Jean-Marc Lévy-Leblond, Rémy Mosseri, Nathalie Palanque-Delabrouille & Clara Delabrouille, Hubert Reeves, Marjane Satrapi, Elżbieta Sikora, Smith & Jean-Philippe Uzan, Pierre Verschueren.
On en parle« Un portrait vivant de cette scientifique exceptionnelle » C. G., La Recherche
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Essai
17,50 €, 210 p.
ISBN : 978-2-36280-219-5
Format : 140/205 mm
Parution : 20 février 2020
Disponible en Ebook (11,99 €)
ISBN : 978-2-36280-219-5
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Le livre
Jean-Marc Lévy-Leblond présente l'ouvrage
« L'idée est de s'adresser à Marie Curie à partir du présent... »
« L'idée est de s'adresser à Marie Curie à partir du présent... »
Actualité Cinéma
"Radioactive" de Marjane Satrapi
Sortie simultanée du film Radioactive, de Marjane Satrapi.
Lire un extrait de sa lettre à Marie Curie
Lire un extrait de sa lettre à Marie Curie
Les auteurs
Jean-Marc Lévy-Leblond est physicien, essayiste et éditeur, professeur émérite de l’université de Nice. Auteur de nombreux articles de recherche en physique théorique et en épistémologie, ainsi que d'essais sur la place et le rôle de la science dans la culture, il a publié dernièrement L'atome expliqué à mes petits enfants (Seuil, 2016), Le Tube à essais. Effervesciences (Seuil, 2020).
Il a dirigé les Lettres à Alan Turing dans la même collection (Thierry Marchaisse, 2016).
Françoise Balibar, physicienne, est professeure émérite à l’université Paris-Diderot. Elle a rédigé avec Jean-Marc Lévy-Leblond un manuel original d’introduction à la théorie quantique : Quantique-Rudiments (InterEditions/Cnrs, 1984; Dunod, 2007). Elle a coordonné pour le compte du Cnrs la publication de six volumes d’Œuvres choisies d’Albert Einstein, traduites en français et munies d’un appareil critique (Seuil/Cnrs, 1989-1991). Elle est l’auteure de Marie Curie : femme savante ou Sainte Vierge de la science ? (Découvertes-Gallimard, 2006).
Bernadette Bensaude-Vincent, professeure émérite de philosophie à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, travaille sur l’histoire et la philosophie des sciences et des technosciences (nanotechnologies, biologie de synthèse) ainsi que sur les rapports entre science et public. Elle est membre de l’Académie des technologies et siège dans plusieurs comités d’éthique. Elle est l’auteure d’une douzaine d’ouvrages, d’une centaine d’articles de recherche et a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, notamment sur les aspects culturels des sciences et techniques. Dernière parution : avec Sacha Loeve, Carbone. Ses vies, ses œuvres (Seuil, 2018).
Isabelle Bergoënd, physicienne, spécialiste d’imagerie, vit en région grenobloise et travaille dans le domaine de la métrologie optique. À dix-sept ans, elle a obtenu le prix de la meilleure nouvelle junior du Salon du livre de montagne de Passy, en Haute-Savoie. Elle a été membre du jury du Livre Inter en 2010. En 2015, elle a publié aux éditions Thierry Marchaisse Le Dagobert optique, un roman qui joue avec la lumière pour faire redécouvrir une technique de photographie en couleurs du 19e siècle ayant valu le prix Nobel à son inventeur, Gabriel Lippmann.
Élisabeth Bouchaud est physicienne; elle a publié plus de cent articles dans des journaux spécialisés, et donné des centaines de conférences et de cours dans le monde entier. Ses travaux scientifiques ont été récompensés par de nombreux prix. Elle est également chevalière de l’Ordre national du Mérite et de la Légion d'honneur. Comédienne, auteure de neuf pièces de théâtre, dont, co-écrite avec Jean-Louis Bauer, Le Paradoxe des jumeaux, sur Marie Curie, elle dirige depuis 2014 le théâtre La Reine Blanche, dont elle a fait une « scène des arts et des sciences ». Elle est également directrice des théâtres Les Déchargeurs à Paris, et Avignon-Reine Blanche en Avignon. Enfin, elle vient de créer La Blanche, école originale de formation de l'acteur par la recherche et la création.
Faouzia Charfi, physicienne, professeure à l’université de Tunis, a dirigé l’Institut préparatoire aux études scientifiques et techniques et la première équipe de recherches en physique des semi-conducteurs en Tunisie. Militante de la première heure, dès la présidence de Habib Bourguiba, elle a, après la révolution du 14 janvier 2011, été nommée secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur dans le gouvernement provisoire. Elle en a démissionné peu après pour reprendre sa liberté de parole et d’action. Dans ses ouvrages La Science voilée (Odile Jacob, 2013) et Sacrées questions... Pour un islam d’aujourd’hui (Odile Jacob, 2017), elle propose une réflexion sur la place de la science dans les pays d’islam hier et aujourd’hui, et plaide pour l’autonomie de la pensée et pour un islam en phase avec la modernité. Elle est membre de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beit al-Hikma.
Catherine Clément, née en 1939, normalienne, agrégée de philosophie, romancière, a enseigné à la Sorbonne du temps qu’elle était une, puis a quitté l’université pour le journalisme (chef des pages Culture du Matin de Paris pendant sept ans), avant de retourner à la fonction publique en entrant au ministère des Affaires étrangères. Elle a vécu cinq ans en Inde, cinq ans en Autriche et trois ans au Sénégal. Elle a publié une trentaine d’essais et autant de romans, dont plusieurs best-sellers.
Clara Delabrouille, étudiante en classe préparatoire aux grandes écoles scientifiques, est passionnée par les énigmes mathématiques (finaliste au Tournoi français des jeunes mathématiciens et mathématiciennes en 2017) et par la cryptanalyse (1er prix au concours de cryptographie Alkindi en 2016).
Irène Frain, agrégée de lettres classiques, a commencé sa carrière comme professeur. Elle a notamment enseigné la linguistique latine à l’université de Paris 3. Passionnée d’histoire, elle a publié des romans souvent fondés sur des immersions dans les archives et des investigations lointaines sur le terrain : Le Nabab, Devi, Les Naufragés de l’île Tromelin. On la connaît aussi pour des textes autobiographiques salués par la critique – Sorti de rien, La fille à histoires – et ses biographies, dont Marie Curie prend un amant (Seuil, 2015), où elle s’est donné comme propos l’anatomie de « L’affaire Langevin » à travers la presse du temps, des documents de police et les archives personnelles de Marie Curie.
Étienne Guyon, physicien, professeur d’université, a poursuivi des recherches pendant plus de cinquante-cinq années sur des thèmes très divers, de la matière condensée à la mécanique des milieux continus. L’École normale supérieure, dont il a été élève et, bien plus tard, directeur entre 1990 et 2000, lui a permis de pratiquer un dialogue fécond entre sciences et humanités. Il a publié une quinzaine d’ouvrages de recherche ou destinés à un large public, tel le dernier : Du merveilleux caché dans le quotidien (Flammarion, 2018). Actif dans la communication de la science, il a mené nombre d’actions culturelles tournées vers les jeunes, en particulier à la direction du Palais de la Découverte, et lors de la création de plusieurs grandes expositions.
Ghada Hatem-Gantzer est gynécologue-obstétricienne. Après avoir exercé dans différentes maternités, elle fonde en 2016 La Maison des Femmes (Saint-Denis). Ce lieu innovant accueille toutes les femmes vulnérables ou victimes de violence (ivg, excisions, viols, violences conjugales physiques ou psychologiques...) et leur propose un parcours complet de soins, ainsi qu’un accompagnement social et juridique. Elle y assure la chirurgie réparatrice du clitoris, et anime par ailleurs des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle dans les lycées et collèges de Seine-Saint-Denis. La Maison des Femmes a reçu le prix du Citoyen européen 2018, et œuvre pour faire avancer la cause des femmes et mettre fin aux violences sexistes.
Eva Hemmungs Wirtén est professeure en culture des médias à l’université de Linköping, en Suède. Elle est l’auteure de plusieurs livres sur l’histoire des droits de publication internationaux et sur le domaine public dans l’édition. Son dernier ouvrage est Making Marie Curie: Intellectual Property and Celebrity Culture in an Age of Information (Chicago University Press, 2015). De 2017 à 2022, elle gère le projet « Patents as Scientific Information, 1895-2020 » (Passim), financé par un Advanced Investigator Grant du Conseil européen de la recherche.
Emmanuelle Huisman-Perrin est professeure honoraire de philosophie en classes préparatoires et maître de conférences à l’IEP de Paris. Elle est responsable de l’émission radiophonique de l’Union rationaliste sur France Culture et membre du comité de rédaction de la revue Raison présente. Elle travaille actuellement sur l’effet Matthieu et sur l’effet Matilda en sciences. Parmi ses publications : La Mort expliquée à ma fille (Seuil, 2001) et Éléments de culture générale, avec Thierry Leterre-Robert (La Documentation française, 1994, 2005, 2015).
Renaud Huynh est directeur du musée Curie (Ums 6425 CNRS/ Institut Curie : musée et archives de l’Institut du radium) depuis 2007. Cette unité regroupe un patrimoine historique constitué de lieux, d’archives, d’instruments, de photographies et de documents ayant trait à l’histoire de la radioactivité et de la « famille aux cinq prix Nobel » : les Curie et les Joliot-Curie. Co-auteur de La Fantastique Histoire du radium (Ouest-France, 2011) et de Marie Curie, la fée du radium (Dupuis, 2011), il est également impliqué dans de nombreux projets culturels (films, expositions, etc.) et a été commissaire de l’exposition « Marie Curie, une femme au Panthéon » (2017).
Joanna Kubar : « Être de Pologne, est-ce être de nulle part ? Non. Nous sommes là pour en témoigner, illustres pour toujours ou juste éphémères. Née de parents Juifs polonais, vrais communistes, littéraires, je suis devenue française, docteur ès sciences et docteur en médecine. Chercheur Cnrs (à la retraite), de fermes convictions scientifiques, je suis attachée à l’application rigoureuse de la science dans le domaine qui lui appartient. Quand je flâne hors des fiefs scientifiques, je butine dans l’écriture – la littérature et les écrits de la tradition juive. Pour semer, j’ai emprunté aussi un chemin de traverse, celui de la vulgarisation scientifique. Mon dernier ouvrage s’intitule Un parasite à la conquête du cerveau. Le toxoplasme (EDP Science, 2017). »
Édouard Launet, ancien ingénieur, ancien journaliste scientifique, chroniqueur littéraire à Libération, est l’auteur d’une dizaine d’essais sur les sciences et sur la littérature, ainsi que de deux romans. Il est par ailleurs cofondateur de la revue culturelle Délibéré. Derniers livres parus : Le Coup de marteau sur la tête du chat : la science des faits divers (Seuil, 2018) et Proust d’une main : chefs-d’œuvre inédits de la littérature érotique (Exils, 2019).
Michèle Leduc est directrice de recherche émérite au CNRS, laboratoire Kastler-Brossel de l’ENS de Paris. Ses travaux ont porté sur les gaz quantiques à basse température, les lasers infrarouges, l’imagerie irm des poumons et la condensation de Bose-Einstein de l’hélium. Elle a été pendant dix ans directrice de l’Institut francilien de recherche sur les atomes froids et anime depuis le réseau francilien sur les technologies quantiques. Elle a été présidente de la Société française de physique, dirige deux collections, « Savoirs Actuels » et « Introduction à », et est rédactrice en chef de la revue Raison présente de l’Union rationaliste. Elle a présidé le comité d’éthique du Cnrs et en est toujours un membre actif.
Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien, épistémologue et essayiste, est professeur émérite de l’université de Nice, directeur des collections scientifiques au Seuil, et de la revue Alliage (culture, science, technique). Auteur de nombreux articles de recherche en physique théorique et en philosophie des sciences, ainsi que de plusieurs essais sur la place et le rôle de la science dans la culture (et réciproquement), il a récemment publié Le Grand Écart (la science entre technique et culture) (Manucius, 2012), La Science expliquée à mes petits-enfants (Seuil, 2014), L’atome expliqué à mes petits-enfants (Seuil, 2016) et Le Tube à essais. Effervesciences (Seuil, 2020). Il a dirigé les Lettres à Alan Turing dans la présente collection (Thierry Marchaisse, 2016).
Rémy Mosseri est directeur de recherches au Cnrs, spécialiste de la physique théorique de la matière condensée, dans un laboratoire Cnrs/Sorbonne Université de Jussieu. Il a par ailleurs rédigé la biographie du physicien français Léon Brillouin (Belin, 1999). Il s’intéresse également aux rapports entre science et société, et en particulier à la place de l’expertise scientifique dans les grandes questions sociétales à fort contenu scientifique ; il a co-édité à ce titre quatre ouvrages collectifs à destination du grand public, sur le climat, l’énergie, l’eau ou les big data (Cnrs Éditions).
Nathalie Palanque-Delabrouille, docteur en cosmologie, directrice de recherche au CEA, est aujourd’hui porte-parole de l’expérience internationale DESI dont la mission est d’élucider la nature des composantes sombres de notre univers. Elle a reçu le prix Thibaud de l’Académie des sciences de Lyon en 2010 et, en 2017, le prestigieux prix Irène Joliot-Curie de la « Femme scientifique de l’année ». Elle est par ailleurs très active dans la diffusion des sciences auprès de tout public, amateur ou éclairé, et auteure de plusieurs ouvrages dont Les Nouveaux Messagers du cosmos (Seuil, 2011), co-écrit avec Jacques Delabrouille, qui a été reconnu « Livre d’astronomie de l’année » en 2012.
Hubert Reeves, astrophysicien, a été directeur de recherches au Cnrs. Il a enseigné la cosmologie à Montréal et à Paris. Il a écrit pour un très grand public de nombreux ouvrages, publiés au Seuil, dont Patience dans l’azur, Poussières d’étoiles et Le Banc du temps qui passe, et participe à de multiples activités de vulgarisation. Président d’honneur de l’association Humanité et Biodiversité, il déploie une intense activité pour défendre la nature contre les conséquences néfastes des activités humaines sur l’environnement.
Marjane Satrapi est dessinatrice, scénariste, réalisatrice et peintre franco-iranienne. Elle a fait des études à l’École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg. Elle est l’auteure de la bande dessinée autobiographique Persepolis, vendue à plus d’un million d’exemplaires en France et traduite en plusieurs langues. Son adaptation en 2007 au cinéma lui a valu le prix du jury du festival de Cannes et deux Césars. Après le film Poulet aux prunes et The Voices, son dernier film, Radioactive, porte sur la vie de Marie Curie (sortie en mars 2020).
Elżbieta Sikora, compositrice franco-polonaise, a étudié avec T. Baird et Z. Rudziński à Varsovie, ainsi qu’avec P. Schaeffer et F. Bayle (musique électroacoustique), et Betsy Jolas (composition et analyse) à Paris. Boursière du Gouvernement français (1981-1982). Professeure de composition électroacoustique au Conservatoire Gabriel-Fauré et à l’eesati d’Angoulême, elle a été directrice artistique du festival international Musica Electronica Nova (Wrocław, 2011-2017). Son catalogue comporte plus de soixante-dix titres, dont un opéra, Madame Curie (label Dux), qui a obtenu le prix d’Orphée d’Or de l’Académie du disque lyrique. Compositions en cours : Concerto pour violon et orchestre et Ouverture « Wanda Landowska » pour orchestre, premières en 2019.
SMITH mène un travail artistique et théorique autour de l’identité humaine. La photographie y côtoie le cinéma, la vidéo, la sculpture, la chorégraphie, le bio-art et l’utilisation des nouvelles technologies. La question de la transition constitue un élément central d’une pratique qui se déploie dans de multiples dimensions : à la lisière du réel et de la science-fiction, ses expositions indisciplinaires fonctionnent comme des archipels. Sa rencontre avec Jean-Philippe Uzan en 2015 a donné lieu à la création de nouveaux univers partagés, de Saturnium à Désidération. Smith a publié plusieurs monographies : Löyly (Filigranes, 2013), Astroblème (Filigranes, 2018), Valparaiso, (André Frère, 2018) ainsi qu’un livre d’entretiens avec l'historienne de l'art Christine Ollier (André Frère, 2017), et réalisé plusieurs courts-métrages et performances, régulièrement présentés en France et à l'étranger. http://smith.pictures.
Jean-Philippe Uzan est directeur de recherches au cnrs en physique théorique. Spécialiste de gravitation et de cosmologie, il travaille à l’Institut d’astrophysique de Paris. Il a écrit plusieurs ouvrages, dont L’Harmonie secrète de l’univers (La Ville Brûle, 2017) et Big-Bang (Flammarion, 2018). En marge de ses travaux de recherche, il explore de nouvelles façons de parler de science en questionnant les frontières disciplinaires. Il travaille pour cela avec plusieurs artistes : le compositeur Fabien Waksmann, le metteur en scène Étienne Pommeret (Kant, 2005-2010; 5.Tera-Nuits+1, 2019). Il est à l’origine des œuvres musicales Vostok (avec Eddie Ladoire et Joep van Lieshout, 2010) et Formulaire (avec Arnaud Petit et Alain Fleischer, 2017). Avec Smith, il a développé l’idée du Saturnium et l’univers des désidérés. En 2019, il a détourné la tour Eiffel pour l’utiliser comme le gnomon d’un cadran solaire.
Pierre Verschueren, ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Franche-Comté, membre du Centre Lucien Febvre (EA 2273) et membre associé de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066). Ses recherches et publications portent sur la sociohistoire des savoirs et sur les transformations du métier de scientifique au xxe siècle, dans la lignée de sa thèse de doctorat, soutenue en décembre 2017 à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne sous le titre Des savants aux chercheurs. Les sciences physiques comme métier (France, 1945-1968).
Il a dirigé les Lettres à Alan Turing dans la même collection (Thierry Marchaisse, 2016).
Françoise Balibar, physicienne, est professeure émérite à l’université Paris-Diderot. Elle a rédigé avec Jean-Marc Lévy-Leblond un manuel original d’introduction à la théorie quantique : Quantique-Rudiments (InterEditions/Cnrs, 1984; Dunod, 2007). Elle a coordonné pour le compte du Cnrs la publication de six volumes d’Œuvres choisies d’Albert Einstein, traduites en français et munies d’un appareil critique (Seuil/Cnrs, 1989-1991). Elle est l’auteure de Marie Curie : femme savante ou Sainte Vierge de la science ? (Découvertes-Gallimard, 2006).
Bernadette Bensaude-Vincent, professeure émérite de philosophie à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, travaille sur l’histoire et la philosophie des sciences et des technosciences (nanotechnologies, biologie de synthèse) ainsi que sur les rapports entre science et public. Elle est membre de l’Académie des technologies et siège dans plusieurs comités d’éthique. Elle est l’auteure d’une douzaine d’ouvrages, d’une centaine d’articles de recherche et a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, notamment sur les aspects culturels des sciences et techniques. Dernière parution : avec Sacha Loeve, Carbone. Ses vies, ses œuvres (Seuil, 2018).
Isabelle Bergoënd, physicienne, spécialiste d’imagerie, vit en région grenobloise et travaille dans le domaine de la métrologie optique. À dix-sept ans, elle a obtenu le prix de la meilleure nouvelle junior du Salon du livre de montagne de Passy, en Haute-Savoie. Elle a été membre du jury du Livre Inter en 2010. En 2015, elle a publié aux éditions Thierry Marchaisse Le Dagobert optique, un roman qui joue avec la lumière pour faire redécouvrir une technique de photographie en couleurs du 19e siècle ayant valu le prix Nobel à son inventeur, Gabriel Lippmann.
Élisabeth Bouchaud est physicienne; elle a publié plus de cent articles dans des journaux spécialisés, et donné des centaines de conférences et de cours dans le monde entier. Ses travaux scientifiques ont été récompensés par de nombreux prix. Elle est également chevalière de l’Ordre national du Mérite et de la Légion d'honneur. Comédienne, auteure de neuf pièces de théâtre, dont, co-écrite avec Jean-Louis Bauer, Le Paradoxe des jumeaux, sur Marie Curie, elle dirige depuis 2014 le théâtre La Reine Blanche, dont elle a fait une « scène des arts et des sciences ». Elle est également directrice des théâtres Les Déchargeurs à Paris, et Avignon-Reine Blanche en Avignon. Enfin, elle vient de créer La Blanche, école originale de formation de l'acteur par la recherche et la création.
Faouzia Charfi, physicienne, professeure à l’université de Tunis, a dirigé l’Institut préparatoire aux études scientifiques et techniques et la première équipe de recherches en physique des semi-conducteurs en Tunisie. Militante de la première heure, dès la présidence de Habib Bourguiba, elle a, après la révolution du 14 janvier 2011, été nommée secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur dans le gouvernement provisoire. Elle en a démissionné peu après pour reprendre sa liberté de parole et d’action. Dans ses ouvrages La Science voilée (Odile Jacob, 2013) et Sacrées questions... Pour un islam d’aujourd’hui (Odile Jacob, 2017), elle propose une réflexion sur la place de la science dans les pays d’islam hier et aujourd’hui, et plaide pour l’autonomie de la pensée et pour un islam en phase avec la modernité. Elle est membre de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beit al-Hikma.
Catherine Clément, née en 1939, normalienne, agrégée de philosophie, romancière, a enseigné à la Sorbonne du temps qu’elle était une, puis a quitté l’université pour le journalisme (chef des pages Culture du Matin de Paris pendant sept ans), avant de retourner à la fonction publique en entrant au ministère des Affaires étrangères. Elle a vécu cinq ans en Inde, cinq ans en Autriche et trois ans au Sénégal. Elle a publié une trentaine d’essais et autant de romans, dont plusieurs best-sellers.
Clara Delabrouille, étudiante en classe préparatoire aux grandes écoles scientifiques, est passionnée par les énigmes mathématiques (finaliste au Tournoi français des jeunes mathématiciens et mathématiciennes en 2017) et par la cryptanalyse (1er prix au concours de cryptographie Alkindi en 2016).
Irène Frain, agrégée de lettres classiques, a commencé sa carrière comme professeur. Elle a notamment enseigné la linguistique latine à l’université de Paris 3. Passionnée d’histoire, elle a publié des romans souvent fondés sur des immersions dans les archives et des investigations lointaines sur le terrain : Le Nabab, Devi, Les Naufragés de l’île Tromelin. On la connaît aussi pour des textes autobiographiques salués par la critique – Sorti de rien, La fille à histoires – et ses biographies, dont Marie Curie prend un amant (Seuil, 2015), où elle s’est donné comme propos l’anatomie de « L’affaire Langevin » à travers la presse du temps, des documents de police et les archives personnelles de Marie Curie.
Étienne Guyon, physicien, professeur d’université, a poursuivi des recherches pendant plus de cinquante-cinq années sur des thèmes très divers, de la matière condensée à la mécanique des milieux continus. L’École normale supérieure, dont il a été élève et, bien plus tard, directeur entre 1990 et 2000, lui a permis de pratiquer un dialogue fécond entre sciences et humanités. Il a publié une quinzaine d’ouvrages de recherche ou destinés à un large public, tel le dernier : Du merveilleux caché dans le quotidien (Flammarion, 2018). Actif dans la communication de la science, il a mené nombre d’actions culturelles tournées vers les jeunes, en particulier à la direction du Palais de la Découverte, et lors de la création de plusieurs grandes expositions.
Ghada Hatem-Gantzer est gynécologue-obstétricienne. Après avoir exercé dans différentes maternités, elle fonde en 2016 La Maison des Femmes (Saint-Denis). Ce lieu innovant accueille toutes les femmes vulnérables ou victimes de violence (ivg, excisions, viols, violences conjugales physiques ou psychologiques...) et leur propose un parcours complet de soins, ainsi qu’un accompagnement social et juridique. Elle y assure la chirurgie réparatrice du clitoris, et anime par ailleurs des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle dans les lycées et collèges de Seine-Saint-Denis. La Maison des Femmes a reçu le prix du Citoyen européen 2018, et œuvre pour faire avancer la cause des femmes et mettre fin aux violences sexistes.
Eva Hemmungs Wirtén est professeure en culture des médias à l’université de Linköping, en Suède. Elle est l’auteure de plusieurs livres sur l’histoire des droits de publication internationaux et sur le domaine public dans l’édition. Son dernier ouvrage est Making Marie Curie: Intellectual Property and Celebrity Culture in an Age of Information (Chicago University Press, 2015). De 2017 à 2022, elle gère le projet « Patents as Scientific Information, 1895-2020 » (Passim), financé par un Advanced Investigator Grant du Conseil européen de la recherche.
Emmanuelle Huisman-Perrin est professeure honoraire de philosophie en classes préparatoires et maître de conférences à l’IEP de Paris. Elle est responsable de l’émission radiophonique de l’Union rationaliste sur France Culture et membre du comité de rédaction de la revue Raison présente. Elle travaille actuellement sur l’effet Matthieu et sur l’effet Matilda en sciences. Parmi ses publications : La Mort expliquée à ma fille (Seuil, 2001) et Éléments de culture générale, avec Thierry Leterre-Robert (La Documentation française, 1994, 2005, 2015).
Renaud Huynh est directeur du musée Curie (Ums 6425 CNRS/ Institut Curie : musée et archives de l’Institut du radium) depuis 2007. Cette unité regroupe un patrimoine historique constitué de lieux, d’archives, d’instruments, de photographies et de documents ayant trait à l’histoire de la radioactivité et de la « famille aux cinq prix Nobel » : les Curie et les Joliot-Curie. Co-auteur de La Fantastique Histoire du radium (Ouest-France, 2011) et de Marie Curie, la fée du radium (Dupuis, 2011), il est également impliqué dans de nombreux projets culturels (films, expositions, etc.) et a été commissaire de l’exposition « Marie Curie, une femme au Panthéon » (2017).
Joanna Kubar : « Être de Pologne, est-ce être de nulle part ? Non. Nous sommes là pour en témoigner, illustres pour toujours ou juste éphémères. Née de parents Juifs polonais, vrais communistes, littéraires, je suis devenue française, docteur ès sciences et docteur en médecine. Chercheur Cnrs (à la retraite), de fermes convictions scientifiques, je suis attachée à l’application rigoureuse de la science dans le domaine qui lui appartient. Quand je flâne hors des fiefs scientifiques, je butine dans l’écriture – la littérature et les écrits de la tradition juive. Pour semer, j’ai emprunté aussi un chemin de traverse, celui de la vulgarisation scientifique. Mon dernier ouvrage s’intitule Un parasite à la conquête du cerveau. Le toxoplasme (EDP Science, 2017). »
Édouard Launet, ancien ingénieur, ancien journaliste scientifique, chroniqueur littéraire à Libération, est l’auteur d’une dizaine d’essais sur les sciences et sur la littérature, ainsi que de deux romans. Il est par ailleurs cofondateur de la revue culturelle Délibéré. Derniers livres parus : Le Coup de marteau sur la tête du chat : la science des faits divers (Seuil, 2018) et Proust d’une main : chefs-d’œuvre inédits de la littérature érotique (Exils, 2019).
Michèle Leduc est directrice de recherche émérite au CNRS, laboratoire Kastler-Brossel de l’ENS de Paris. Ses travaux ont porté sur les gaz quantiques à basse température, les lasers infrarouges, l’imagerie irm des poumons et la condensation de Bose-Einstein de l’hélium. Elle a été pendant dix ans directrice de l’Institut francilien de recherche sur les atomes froids et anime depuis le réseau francilien sur les technologies quantiques. Elle a été présidente de la Société française de physique, dirige deux collections, « Savoirs Actuels » et « Introduction à », et est rédactrice en chef de la revue Raison présente de l’Union rationaliste. Elle a présidé le comité d’éthique du Cnrs et en est toujours un membre actif.
Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien, épistémologue et essayiste, est professeur émérite de l’université de Nice, directeur des collections scientifiques au Seuil, et de la revue Alliage (culture, science, technique). Auteur de nombreux articles de recherche en physique théorique et en philosophie des sciences, ainsi que de plusieurs essais sur la place et le rôle de la science dans la culture (et réciproquement), il a récemment publié Le Grand Écart (la science entre technique et culture) (Manucius, 2012), La Science expliquée à mes petits-enfants (Seuil, 2014), L’atome expliqué à mes petits-enfants (Seuil, 2016) et Le Tube à essais. Effervesciences (Seuil, 2020). Il a dirigé les Lettres à Alan Turing dans la présente collection (Thierry Marchaisse, 2016).
Rémy Mosseri est directeur de recherches au Cnrs, spécialiste de la physique théorique de la matière condensée, dans un laboratoire Cnrs/Sorbonne Université de Jussieu. Il a par ailleurs rédigé la biographie du physicien français Léon Brillouin (Belin, 1999). Il s’intéresse également aux rapports entre science et société, et en particulier à la place de l’expertise scientifique dans les grandes questions sociétales à fort contenu scientifique ; il a co-édité à ce titre quatre ouvrages collectifs à destination du grand public, sur le climat, l’énergie, l’eau ou les big data (Cnrs Éditions).
Nathalie Palanque-Delabrouille, docteur en cosmologie, directrice de recherche au CEA, est aujourd’hui porte-parole de l’expérience internationale DESI dont la mission est d’élucider la nature des composantes sombres de notre univers. Elle a reçu le prix Thibaud de l’Académie des sciences de Lyon en 2010 et, en 2017, le prestigieux prix Irène Joliot-Curie de la « Femme scientifique de l’année ». Elle est par ailleurs très active dans la diffusion des sciences auprès de tout public, amateur ou éclairé, et auteure de plusieurs ouvrages dont Les Nouveaux Messagers du cosmos (Seuil, 2011), co-écrit avec Jacques Delabrouille, qui a été reconnu « Livre d’astronomie de l’année » en 2012.
Hubert Reeves, astrophysicien, a été directeur de recherches au Cnrs. Il a enseigné la cosmologie à Montréal et à Paris. Il a écrit pour un très grand public de nombreux ouvrages, publiés au Seuil, dont Patience dans l’azur, Poussières d’étoiles et Le Banc du temps qui passe, et participe à de multiples activités de vulgarisation. Président d’honneur de l’association Humanité et Biodiversité, il déploie une intense activité pour défendre la nature contre les conséquences néfastes des activités humaines sur l’environnement.
Marjane Satrapi est dessinatrice, scénariste, réalisatrice et peintre franco-iranienne. Elle a fait des études à l’École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg. Elle est l’auteure de la bande dessinée autobiographique Persepolis, vendue à plus d’un million d’exemplaires en France et traduite en plusieurs langues. Son adaptation en 2007 au cinéma lui a valu le prix du jury du festival de Cannes et deux Césars. Après le film Poulet aux prunes et The Voices, son dernier film, Radioactive, porte sur la vie de Marie Curie (sortie en mars 2020).
Elżbieta Sikora, compositrice franco-polonaise, a étudié avec T. Baird et Z. Rudziński à Varsovie, ainsi qu’avec P. Schaeffer et F. Bayle (musique électroacoustique), et Betsy Jolas (composition et analyse) à Paris. Boursière du Gouvernement français (1981-1982). Professeure de composition électroacoustique au Conservatoire Gabriel-Fauré et à l’eesati d’Angoulême, elle a été directrice artistique du festival international Musica Electronica Nova (Wrocław, 2011-2017). Son catalogue comporte plus de soixante-dix titres, dont un opéra, Madame Curie (label Dux), qui a obtenu le prix d’Orphée d’Or de l’Académie du disque lyrique. Compositions en cours : Concerto pour violon et orchestre et Ouverture « Wanda Landowska » pour orchestre, premières en 2019.
SMITH mène un travail artistique et théorique autour de l’identité humaine. La photographie y côtoie le cinéma, la vidéo, la sculpture, la chorégraphie, le bio-art et l’utilisation des nouvelles technologies. La question de la transition constitue un élément central d’une pratique qui se déploie dans de multiples dimensions : à la lisière du réel et de la science-fiction, ses expositions indisciplinaires fonctionnent comme des archipels. Sa rencontre avec Jean-Philippe Uzan en 2015 a donné lieu à la création de nouveaux univers partagés, de Saturnium à Désidération. Smith a publié plusieurs monographies : Löyly (Filigranes, 2013), Astroblème (Filigranes, 2018), Valparaiso, (André Frère, 2018) ainsi qu’un livre d’entretiens avec l'historienne de l'art Christine Ollier (André Frère, 2017), et réalisé plusieurs courts-métrages et performances, régulièrement présentés en France et à l'étranger. http://smith.pictures.
Jean-Philippe Uzan est directeur de recherches au cnrs en physique théorique. Spécialiste de gravitation et de cosmologie, il travaille à l’Institut d’astrophysique de Paris. Il a écrit plusieurs ouvrages, dont L’Harmonie secrète de l’univers (La Ville Brûle, 2017) et Big-Bang (Flammarion, 2018). En marge de ses travaux de recherche, il explore de nouvelles façons de parler de science en questionnant les frontières disciplinaires. Il travaille pour cela avec plusieurs artistes : le compositeur Fabien Waksmann, le metteur en scène Étienne Pommeret (Kant, 2005-2010; 5.Tera-Nuits+1, 2019). Il est à l’origine des œuvres musicales Vostok (avec Eddie Ladoire et Joep van Lieshout, 2010) et Formulaire (avec Arnaud Petit et Alain Fleischer, 2017). Avec Smith, il a développé l’idée du Saturnium et l’univers des désidérés. En 2019, il a détourné la tour Eiffel pour l’utiliser comme le gnomon d’un cadran solaire.
Pierre Verschueren, ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Franche-Comté, membre du Centre Lucien Febvre (EA 2273) et membre associé de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066). Ses recherches et publications portent sur la sociohistoire des savoirs et sur les transformations du métier de scientifique au xxe siècle, dans la lignée de sa thèse de doctorat, soutenue en décembre 2017 à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne sous le titre Des savants aux chercheurs. Les sciences physiques comme métier (France, 1945-1968).