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Essai
14.90 €, 152 p.
ISBN : 978-2-36280-057-3
Format : 140/205 mm
Parution : 7 novembre 2014
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-057-3
Format : 140/205 mm
Parution : 7 novembre 2014
Disponible en Ebook (9,99 €)
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Collection Lettres à ...
Jean-Marie Schaeffer
Lettre à Roland Barthes |
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Lettres à Shakespeare |
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Voyage en sérendipité |
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Verso-Hebdo Gérard-Georges Lemaire, 29 juin 2017
Dans cette belle collection de « Lettres à ... » un grand écrivain du passé, a paru ces lettres adressées au divin marquis par des écrivains de notre temps. La plupart de ces missives sont non seulement intéressantes, mais aussi distrayantes. J'ai d'abord été assez intrigué par celle de Catherine Cusset, qui insiste beaucoup sur sa manière d'écrire en employant les moyens de la technologie moderne. Cela me parut agaçant car il est vrai qu'aujourd'hui peu d'auteurs utilisent la plume et l'encre. Mais cela ne sert qu'à introduire la suite : elle veut montrer que les rêves les plus insensés de l'auteur des Cent vingt jours de Sodome ont trouvé leur traductions dans des pratiques nouvelles : du piercing à l'ovulation artificielle. Sa longue lettre est frappée au coin du bon sens. Sébastien Doubovsky s'adresse à l'homme qui a défié tous les régimes, l'ancien comme le nouveau, celui de la Révolution et du Consulat. Il en fait l'expression la plus pure de la liberté de l'esprit. Quant à Pierre Jourde, [...]
Je ne saurais citer tout le monde dans ce modeste article. Mais je me rends compte que quasiment personne ne prend vraiment son parti, je ne dis pas son parti dans son ensemble, mais que tous nos écrivains ont des moeurs des plus châtiées. Mêmes les sodomites ne se reconnaissent même pas en lui, un petit peu ! Quoi qu'il en soit, c'est-là un ensemble d'écrits qui nous ouvre des perspectives sur le célèbre écrivain maudit, mais aussi sur le regard qu'on a sur lui !
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Je ne saurais citer tout le monde dans ce modeste article. Mais je me rends compte que quasiment personne ne prend vraiment son parti, je ne dis pas son parti dans son ensemble, mais que tous nos écrivains ont des moeurs des plus châtiées. Mêmes les sodomites ne se reconnaissent même pas en lui, un petit peu ! Quoi qu'il en soit, c'est-là un ensemble d'écrits qui nous ouvre des perspectives sur le célèbre écrivain maudit, mais aussi sur le regard qu'on a sur lui !
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Culture Hebdo Montréal Daniel Rolland, janvier 2016
La petite maison d’édition française Thierry Marchaise a dans son catalogue de petits trésors dont il est bon de raviver la présence. Telle ces Lettres à Sade et Lettres à Roland Barthes. Le premier ouvrage est paru en 2014 à l’occasion du bicentenaire du divin Marquis. On a eu l’originalité de demander à une cohorte de beaux esprits de notre temps de correspondre avec l’illustre pervers. Et laissez-nous vous dire que les invités à cet exercice épistolaire n’ont pas manqué de se faire plaisir, pour la récréation de notre esprit. La plupart donne des nouvelles de notre monde à leur correspondant d’outre-tombe. Ainsi Hadrien Laroche informe-t-il Sade des différentes sortes de piercing au clitoris! Faut voir qu’il s’y connaît en la matière notre Hadrien. C’est jouissif !
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BSC NEWS magazine Marc Emile Baronheid, novembre 2014, N° 74
Au plaisir des sens - Sade défie la mort
Seize auteurs ou artistes lui adressent une lettre imaginaire dans laquelle tout est possible, même ce qui est interdit...
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Seize auteurs ou artistes lui adressent une lettre imaginaire dans laquelle tout est possible, même ce qui est interdit...
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Parutions.com Gilles Ferragu, 1 décembre 2014
Sade 2.0
Rien de mieux qu’une honnête correspondance, de celle que l’on adresse à un ami, un ex compagnon, une célébrité admirée, un modèle… poste restante.
C’est tout le projet singulier, et plaisant, de la collection Lettres à… des éditions Thierry Marchaisse : engager le dialogue, reprendre la conversation, interpeller un auteur, le confesser, voire le soumettre à une analyse sauvage. [...]
De la verve, de l’esprit, de l’audace ou encore de le profondeur, chacun s’adresse au divin marquis sur un registre qui lui est propre : on le défie un peu en lui donnant, au féminin, quelques leçons de modernité (H. Laroche), on l’encense habilement en se racontant (F. Priser), on décide de rompre avec lui (C. Cusset, N. Chatelet), on l’encage dans une interview télé (L. Kaplan), on ose même jouer avec son crâne au destin si singulier (A. Casas Ros), on interroge sa philosophie (C. Prigent), on le traque en bibliothèque tel un fantôme (A. Coudreuse), on lui dit – littérairement – merci (P. Jourde), on s’interroge sur son présent de défunt (F. Ost) ou même on lui avoue son amour (L. Vasquez).
Pour le lecteur averti comme pour le candide passé à côté de l’œuvre du marquis de Sade, cette série de lettres est une belle introduction, en ce qu’elle dit beaucoup de l’auteur, de la vigueur de son imagination, de son appétit de liberté et de transgression… sans tomber dans l’analyse littéraire surplombante, ou le name dropping sans intérêt. [...]
Sade semble revenir à la mode, ou du moins à la marge de notre société, et quelques beaux essais récents (Khomeiny, Sade et moi d’Abnousse Shalmany, ou encore La Passion de la méchanceté, la lecture à charge de Michel Onfray) rappellent la charge émotionnelle des écrits du marquis, qu’on voit en lui un révolutionnaire subversif ou un délinquant lettré. Ces Lettres à Sade s’inscrivent dans cette relecture, sans en revendiquer le caractère engagé, militant : il ne s’agit pas de mettre à nu le prisonnier de l’asile de Charenton, ou de le placer sur un piédestal, mais simplement de s’asseoir à ses côtés, dans sa cellule, pour relire avec lui quelques-unes de ses pages à l’aune de notre présent.
Un volume subtil, où l’humour discret et la retenue permettent d’éviter tous les écueils du genre en donnant à voir l’essentiel : un écrivain.
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Rien de mieux qu’une honnête correspondance, de celle que l’on adresse à un ami, un ex compagnon, une célébrité admirée, un modèle… poste restante.
C’est tout le projet singulier, et plaisant, de la collection Lettres à… des éditions Thierry Marchaisse : engager le dialogue, reprendre la conversation, interpeller un auteur, le confesser, voire le soumettre à une analyse sauvage. [...]
De la verve, de l’esprit, de l’audace ou encore de le profondeur, chacun s’adresse au divin marquis sur un registre qui lui est propre : on le défie un peu en lui donnant, au féminin, quelques leçons de modernité (H. Laroche), on l’encense habilement en se racontant (F. Priser), on décide de rompre avec lui (C. Cusset, N. Chatelet), on l’encage dans une interview télé (L. Kaplan), on ose même jouer avec son crâne au destin si singulier (A. Casas Ros), on interroge sa philosophie (C. Prigent), on le traque en bibliothèque tel un fantôme (A. Coudreuse), on lui dit – littérairement – merci (P. Jourde), on s’interroge sur son présent de défunt (F. Ost) ou même on lui avoue son amour (L. Vasquez).
Pour le lecteur averti comme pour le candide passé à côté de l’œuvre du marquis de Sade, cette série de lettres est une belle introduction, en ce qu’elle dit beaucoup de l’auteur, de la vigueur de son imagination, de son appétit de liberté et de transgression… sans tomber dans l’analyse littéraire surplombante, ou le name dropping sans intérêt. [...]
Sade semble revenir à la mode, ou du moins à la marge de notre société, et quelques beaux essais récents (Khomeiny, Sade et moi d’Abnousse Shalmany, ou encore La Passion de la méchanceté, la lecture à charge de Michel Onfray) rappellent la charge émotionnelle des écrits du marquis, qu’on voit en lui un révolutionnaire subversif ou un délinquant lettré. Ces Lettres à Sade s’inscrivent dans cette relecture, sans en revendiquer le caractère engagé, militant : il ne s’agit pas de mettre à nu le prisonnier de l’asile de Charenton, ou de le placer sur un piédestal, mais simplement de s’asseoir à ses côtés, dans sa cellule, pour relire avec lui quelques-unes de ses pages à l’aune de notre présent.
Un volume subtil, où l’humour discret et la retenue permettent d’éviter tous les écueils du genre en donnant à voir l’essentiel : un écrivain.
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La Cause Littéraire Martine L. Petauton, 19 novembre 2014
La collection mise en place par les Éditions Thierry Marchaisse est d’un intérêt réjouissant : faire écrire des lettres par des auteurs contemporains à une sommité littéraire, défunte. Ici, Sade. Choisis – ce n’est toutefois précisé nulle part – sur des critères de goût des auteurs eux-mêmes, pour le destinataire, et, pour leur connaissance du sujet, puisque plusieurs d’entre eux ont à leur actif des recherches universitaires ou des livres consacrés à ce « marquis » si particulier. On fait de l’esprit, mais on connaît parfaitement Sade, dans ce petit livre !
Faut-il le dire ; c’est passionnant, et ça se lit d’un trait. Cela donne – en sus – l’envie de revenir à ces livres sulfureux du XVIIIème siècle, le plus libertin, de les découvrir autrement, et, surtout, de voyager dans ce qui est – malgré débats et colloques, de ci de là – un produit littéraire. Peut-être avant tout. Ce qui fait écho, résonance, aussi ; ce qui – hier, et différemment, aujourd’hui – « sourd » de ces écrits, de cette vie, de cette légende. En un mot, « de quoi Sade est-il le nom ? », comme dit l’un de nos auteurs.
Le bicentenaire de sa mort s’invitant dans les vitrines des librairies et – non, moins – dans les émissions dites littéraires de notre TV, l’occasion était belle de confier à des plumes, naviguant d’usage dans d’autres eaux, ce dialogue avec le mort, le pseudo-fou, l’insupportable Donatien, ses turpitudes, ses Juliette et autres Justine… toutes ces lettres sont belles, intéressantes – on les lit gloutonnement – de couleurs et factures variées ; toutes bienvenues. Leur agencement – fine cuisine de Catriona Seth – est pour beaucoup dans le goût qu’on y prend.
[...]
Tous, par leurs chemins différents, qu’ils ont à l’évidence aimé suivre, saluent l’homme et/ou la plume, et s’arrêtent avec émotion au bord de cette tombe où il aurait voulu « que poussent seuls des glands ».
Beau moment de lectures croisées ; beau voyage que ce livre ; belle idée des Éditions Thierry Marchaisse !
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Faut-il le dire ; c’est passionnant, et ça se lit d’un trait. Cela donne – en sus – l’envie de revenir à ces livres sulfureux du XVIIIème siècle, le plus libertin, de les découvrir autrement, et, surtout, de voyager dans ce qui est – malgré débats et colloques, de ci de là – un produit littéraire. Peut-être avant tout. Ce qui fait écho, résonance, aussi ; ce qui – hier, et différemment, aujourd’hui – « sourd » de ces écrits, de cette vie, de cette légende. En un mot, « de quoi Sade est-il le nom ? », comme dit l’un de nos auteurs.
Le bicentenaire de sa mort s’invitant dans les vitrines des librairies et – non, moins – dans les émissions dites littéraires de notre TV, l’occasion était belle de confier à des plumes, naviguant d’usage dans d’autres eaux, ce dialogue avec le mort, le pseudo-fou, l’insupportable Donatien, ses turpitudes, ses Juliette et autres Justine… toutes ces lettres sont belles, intéressantes – on les lit gloutonnement – de couleurs et factures variées ; toutes bienvenues. Leur agencement – fine cuisine de Catriona Seth – est pour beaucoup dans le goût qu’on y prend.
[...]
Tous, par leurs chemins différents, qu’ils ont à l’évidence aimé suivre, saluent l’homme et/ou la plume, et s’arrêtent avec émotion au bord de cette tombe où il aurait voulu « que poussent seuls des glands ».
Beau moment de lectures croisées ; beau voyage que ce livre ; belle idée des Éditions Thierry Marchaisse !
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Le Magazine Littéraire Pierre-Edouard Peillon, novembre 2014, N° 549
Très cher Marquis...
C'est à un amusant exercice de style qu'ont été conviés ici dix-sept écrivains, artistes et intellectuels : écrire une lettre au marquis de Sade. Chacun se pique au jeu — sur un mode lyrique ou sceptique, avec révérence, ou avec amertume [...].
Cette correspondance polyphonique ouvre un dialogue entre l'oeuvre sadienne et notre époque.
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C'est à un amusant exercice de style qu'ont été conviés ici dix-sept écrivains, artistes et intellectuels : écrire une lettre au marquis de Sade. Chacun se pique au jeu — sur un mode lyrique ou sceptique, avec révérence, ou avec amertume [...].
Cette correspondance polyphonique ouvre un dialogue entre l'oeuvre sadienne et notre époque.
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