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Essai
14.90 €, 152 p.
ISBN : 978-2-36280-057-3
Format : 140/205 mm
Parution : 7 novembre 2014
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-057-3
Format : 140/205 mm
Parution : 7 novembre 2014
Disponible en Ebook (9,99 €)
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Libfly
Judicieuse idée que
celle qu'a eue Catriona Seth d'avoir pensé à inviter - à l'occasion du
bicentenaire de la mort de Sade - 17 artistes contemporains à lui adresser une
lettre, tant la correspondance est le style littéraire par excellence pour
permettre à l'auteur de mettre à nu ses pensées en collant y des mots.
Si toutes les missives ne m'ont pas parlé avec la même résonance, j'ai particulièrement (et fort subjectivement) apprécié celles des auteurs suivants :
- François Priser, écrite par son serviteur François, nous révélant le grand intérêt que l'on portait à l'époque aux montgolfières, nous dressant une liste fort détaillée de toutes les choses qu'il a dû livrer à Sade durant les cinq ans qu'il a croupis à la Bastille (médications, livres, nourritures et vins, linge, parfums, etc...), et profitant de la lettre pour lui demander pardon (vu qu'il ne fut jamais autorisé à le voir) ;
- Alain Fleischer, nous révélant le voeu de Sade de voir sa tombe disparaître "dessus la surface de la terre" et de voir son souvenir s'effacer de la mémoire des hommes, et se posant la question de savoir si c'est à son cruel enferment à la Bastille que l'on doit les trésors littéraires monstrueux et admirables, inspirés par une imagination vengeresse - trésors qui n'auraient (peut-être ?) pas vu le jour dans une vie libre, heureuse et insouciante ;
- Sébastien Doubinsky, qui se demande quel métier Sade aurait exercé aujourd'hui; probablement pas écrivain, vu que de nos jours les lettres ne servent plus à démolir les murs ni à se battre corps et âme pour la défense des libertés ;
- Hadrien Laroche, écrite par la dirigeante d'une salon d'épilation, informant Sade à propos des services et dérives corporels actuels (tatouage / piercing, trafics corporels en tous genres, procréation médicalement assistée, transplantation d'organes, insémination artificielle et fécondation in vitro);
- François Ost : lettre écrite par un prétendu descendant de l'avocat de Sade, lui demandant l'autorisation de pouvoir mettre à la disposition d'un musée les correspondances échangés à l'époque; requête qui n'est pas anodine quand on sait que Sade avait exprimé sa volonté de disparaître sans laisser de trace. L'auteur en profite pour lui révéler sa renommée mondiale, ainsi que la parution de ses oeuvres complètes dans l'édition de la Pléiade.
En conclusion, si le marquis a bien reçu et lu les lettres retranscrites dans cet ouvrage, il y aura appris avec étonnement (déception / colère ?) que :
- deux cents ans après sa mort, et malgré le fait d'avoir été emprisonné durant 27 ans, il est plus que jamais présent dans la mémoire collective ;
- contrairement à son souhait testamentaire, ce recueil m'a donné envie de (re)découvrir certaines de ses oeuvres moins connues, comme ses pièces de théâtre ou ses essais politiques.
Encore un livre qui élargit les horizons littéraires, pour le plus grand plaisir des passionnés de lectures avec un S.
Lire le commentaire complet de Centrino sur Libfly
Si toutes les missives ne m'ont pas parlé avec la même résonance, j'ai particulièrement (et fort subjectivement) apprécié celles des auteurs suivants :
- François Priser, écrite par son serviteur François, nous révélant le grand intérêt que l'on portait à l'époque aux montgolfières, nous dressant une liste fort détaillée de toutes les choses qu'il a dû livrer à Sade durant les cinq ans qu'il a croupis à la Bastille (médications, livres, nourritures et vins, linge, parfums, etc...), et profitant de la lettre pour lui demander pardon (vu qu'il ne fut jamais autorisé à le voir) ;
- Alain Fleischer, nous révélant le voeu de Sade de voir sa tombe disparaître "dessus la surface de la terre" et de voir son souvenir s'effacer de la mémoire des hommes, et se posant la question de savoir si c'est à son cruel enferment à la Bastille que l'on doit les trésors littéraires monstrueux et admirables, inspirés par une imagination vengeresse - trésors qui n'auraient (peut-être ?) pas vu le jour dans une vie libre, heureuse et insouciante ;
- Sébastien Doubinsky, qui se demande quel métier Sade aurait exercé aujourd'hui; probablement pas écrivain, vu que de nos jours les lettres ne servent plus à démolir les murs ni à se battre corps et âme pour la défense des libertés ;
- Hadrien Laroche, écrite par la dirigeante d'une salon d'épilation, informant Sade à propos des services et dérives corporels actuels (tatouage / piercing, trafics corporels en tous genres, procréation médicalement assistée, transplantation d'organes, insémination artificielle et fécondation in vitro);
- François Ost : lettre écrite par un prétendu descendant de l'avocat de Sade, lui demandant l'autorisation de pouvoir mettre à la disposition d'un musée les correspondances échangés à l'époque; requête qui n'est pas anodine quand on sait que Sade avait exprimé sa volonté de disparaître sans laisser de trace. L'auteur en profite pour lui révéler sa renommée mondiale, ainsi que la parution de ses oeuvres complètes dans l'édition de la Pléiade.
En conclusion, si le marquis a bien reçu et lu les lettres retranscrites dans cet ouvrage, il y aura appris avec étonnement (déception / colère ?) que :
- deux cents ans après sa mort, et malgré le fait d'avoir été emprisonné durant 27 ans, il est plus que jamais présent dans la mémoire collective ;
- contrairement à son souhait testamentaire, ce recueil m'a donné envie de (re)découvrir certaines de ses oeuvres moins connues, comme ses pièces de théâtre ou ses essais politiques.
Encore un livre qui élargit les horizons littéraires, pour le plus grand plaisir des passionnés de lectures avec un S.
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Une Ribambelle
J'ai beaucoup aimé ces lettres qui traitent d'un point de vue différent la pensée, les écrits de Sade, son enfermement, sa mort. Tandis qu'une lettre me fait réfléchir pour savoir si je suis d'accord ou non avec son rédacteur, d'autres se projettent contemporains de Sade et me re-situent à ses côtés à la Bastille. Certains font des parallèles avec la façon dont est traité le corps de nos jours : piercings, corps morcelés (dons d'organes), mères porteuses, l'enfant à tout prix. Un des auteurs a un parti pris plus poétique tandis qu'une autre me semble invectiver l'écrivain lequel n'a pas voix au chapitre bien évidemment puisqu'il ne s'agit pas d'un dialogue.
[...]
— Les lettres sont de qualité, bien écrites voire difficiles pour deux d'entre elles : j'ai dû les relire lentement pour m'en imprégner et les comprendre.
— J'ai bien aimé le procédé, les points de vue différents.
— Je me suis demandé ce que j'aurais pu lui écrire.
— La couverture est très jolie et j'aime le toucher différent entre le bandeau glacé, lisse et brillant et le reste de la couverture (et j'attache une grande importance aux titres et couvertures des livres).
J'ai même laissé passer du temps entre la lecture des premières lettres et la lecture de la dernière lettre. Je n'avais pas envie de la lire parce que je n'avais pas envie de n'avoir plus de lettres à lire.
Lire le commentaire complet sur Une Ribambelle
[...]
— Les lettres sont de qualité, bien écrites voire difficiles pour deux d'entre elles : j'ai dû les relire lentement pour m'en imprégner et les comprendre.
— J'ai bien aimé le procédé, les points de vue différents.
— Je me suis demandé ce que j'aurais pu lui écrire.
— La couverture est très jolie et j'aime le toucher différent entre le bandeau glacé, lisse et brillant et le reste de la couverture (et j'attache une grande importance aux titres et couvertures des livres).
J'ai même laissé passer du temps entre la lecture des premières lettres et la lecture de la dernière lettre. Je n'avais pas envie de la lire parce que je n'avais pas envie de n'avoir plus de lettres à lire.
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Babelio
L'idée de cet ouvrage est excellente, étrange voire fantastique : A l'occasion des 200 ans de la mort de Sade (+18.12.1814), 17 écrivains (mais aussi philosophes, universitaires, peintre, scénographe ou cinéastes) ont été conviés à lui adresser une lettre à leur convenance,à la première personne ou non.
[...]
La grande intelligence de cet ouvrage est de n'être pas tombé dans l'écueil qui aurait été d'empiler des louanges et rien que des louanges afin de lui tresser une couronne mortuaire faite de lauriers alors que l'épine sied mieux à ce cher Sade !
Ainsi, reçoit-il une lettre d'adieu de celle qui, fatiguée du chaos et des cahots de l'existence, lui annonce qu'elle ne le lira plus, qu'il sera désormais le fantôme de sa bibliothèque mais qui, ultime fidélité, le remercie de l'avoir peut-être aidée à se libérer de ses chaînes.Une autre lettre d'adieu lui parvient d'une autre lectrice qui avoue vouloir jeter l'éponge afin de sauvegarder son âme et son esprit.
Ainsi Sade reçoit-il aussi une missive s'interrogeant sur la récupération faite de son personnage et sur la reconnaissance qui en dit long sur la misère des temps que nous traversons....
.. pauvre Monsieur de Sade ! Finalement reçoit-il une longue lettre d'amour enflammée !
Merci à Babelio (via la Masse Critique) et à la maison d'édition Thierry Marchaisse pour m'avoir fait découvrir cet ouvrage fin, intelligent (belle couverture) que je recommande vivement !
Lire le commentaire complet de Cecile sur Babelio
[...]
La grande intelligence de cet ouvrage est de n'être pas tombé dans l'écueil qui aurait été d'empiler des louanges et rien que des louanges afin de lui tresser une couronne mortuaire faite de lauriers alors que l'épine sied mieux à ce cher Sade !
Ainsi, reçoit-il une lettre d'adieu de celle qui, fatiguée du chaos et des cahots de l'existence, lui annonce qu'elle ne le lira plus, qu'il sera désormais le fantôme de sa bibliothèque mais qui, ultime fidélité, le remercie de l'avoir peut-être aidée à se libérer de ses chaînes.Une autre lettre d'adieu lui parvient d'une autre lectrice qui avoue vouloir jeter l'éponge afin de sauvegarder son âme et son esprit.
Ainsi Sade reçoit-il aussi une missive s'interrogeant sur la récupération faite de son personnage et sur la reconnaissance qui en dit long sur la misère des temps que nous traversons....
.. pauvre Monsieur de Sade ! Finalement reçoit-il une longue lettre d'amour enflammée !
Merci à Babelio (via la Masse Critique) et à la maison d'édition Thierry Marchaisse pour m'avoir fait découvrir cet ouvrage fin, intelligent (belle couverture) que je recommande vivement !
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Mon salon littéraire
COMMENT approcher Sade et le lire aujourd’hui ? Pourquoi, également, vouloir le comprendre ? Noëlle Châtelet et d’autres auteurs, sous la direction de Catriona Seth, ont essayé de répondre à ces questions, par le biais de la « conversation ». Par le choix d’un genre dialogique – l’entretien et la lettre –, ils ont accepté de s’exprimer de façon plus personnelle et de présenter « leur » marquis de Sade, en s’adressant à lui.
Une grande liberté de ton semble leur être accordée pour s’adresser au « divin marquis » : les remerciements côtoient les accusations et les questions, les auteurs écrivent en leur nom ou plus rarement en celui d’un être de fiction (Hadrien Laroche se met dans la peau d’une tatoueuse sur un site de rencontres, Justine-120), sur leur rapport à Sade ou plus largement sur son influence sur la société, certains retiennent l’héritage pornographique sadique, d’autres plutôt le versant sadien et philosophique de son œuvre.
De façon générale, tous les épistoliers se positionnent en tant qu’hommes du XXIe siècle et abordent Sade avec le regard de cette époque. Cela implique donc une subjectivité différente, moins de recul que dans une étude universitaire, et m’a paru répondre à la question « Pourquoi lire Sade aujourd’hui ? »
Lire le commentaire complet sur Mon salon littéraire
Une grande liberté de ton semble leur être accordée pour s’adresser au « divin marquis » : les remerciements côtoient les accusations et les questions, les auteurs écrivent en leur nom ou plus rarement en celui d’un être de fiction (Hadrien Laroche se met dans la peau d’une tatoueuse sur un site de rencontres, Justine-120), sur leur rapport à Sade ou plus largement sur son influence sur la société, certains retiennent l’héritage pornographique sadique, d’autres plutôt le versant sadien et philosophique de son œuvre.
De façon générale, tous les épistoliers se positionnent en tant qu’hommes du XXIe siècle et abordent Sade avec le regard de cette époque. Cela implique donc une subjectivité différente, moins de recul que dans une étude universitaire, et m’a paru répondre à la question « Pourquoi lire Sade aujourd’hui ? »
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Bicentenaire Marquis de Sade
Catriona Seth qui a dirigé cet ouvrage nous en parle un peu plus…
Je ne me lasse pas de lire et de relire les 17 textes qui composent l’ensemble et je suis très heureuse de la participation d’un éventail extraordinaire d’hommes et de femmes qui ont vraiment joué le jeu et montré, par leurs textes, l’actualité des questions que posent les écrits de Sade.
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Je ne me lasse pas de lire et de relire les 17 textes qui composent l’ensemble et je suis très heureuse de la participation d’un éventail extraordinaire d’hommes et de femmes qui ont vraiment joué le jeu et montré, par leurs textes, l’actualité des questions que posent les écrits de Sade.
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ArtSixMIC
Catriona Seth a convié nos contemporains à engager un dialogue d’outre–tombe avec lui, par la rédaction de lettres qui prennent tantôt la forme de messages d’amour, de reproches ou bien d’adieu, mais dont le point commun est la beauté et la profondeur littéraires.
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