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Essai
16,90 €, 216 p.
ISBN : 978-2-36280-193-8
Format : 140/205 mm
Parution : 2 novembre 2017
Disponible en Ebook (9,99 €)
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D'autres essais
Belinda Cannone & Christian Doumet (sld)
Dictionnaire des mots manquants |
Et aussi ...
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Singular’s Olivier Olgan, 1 septembre 2018
De la sérendipité du dictionnaire pour saisir le monde de demain
[Le dictionnaire des mots en trop et le dictionnaire des mots manquants] ne sont évidemment pas comme les autres. Même s’ils proposent une liste de mots bien classés par ordre alphabétique. Qu’ils soient ‘manquants’ ou ‘en trop’, ils correspondent à « un certain état de langue », précisent les coordinateurs Belinda Cannone et Christian Doumet qui ont confié à une cinquantaine d’auteurs le soin de réfléchir librement sur l’essence même de l’écriture. Leur juxtaposition suffit à déclencher la curiosité, l’introspection ou la méditation. Le lecteur n’est jamais déçu par chaque « nouvelles » dans lequel il s’embarque. Tant l’amour de la langue – cernant le mot ‘absent’ ou au contraire ‘antipathique’ – cisèle autant d’expériences littéraires et humaines.
Ne cherchez pas de définition au sens propre du terme, mais plutôt des actes de résistance à trop de banalité (l’excès d’« évidemment » ou « je gère », par exemple) ou à une absence verbale parfois douloureuse « pour exprimer un parent qui perd son enfant »…. Chaque entrée à sa manière déclenche une liberté de ton tout simplement jouissive (ouf ! le mot n’est pas en trop). Le manque d’exhaustivité, ou l’excès de mauvaise foi est bien entendu assumé, ce qui rend ces deux ouvrages aussi précieux que libératoires. On attend avec impatience le troisième volume annoncé cet automne des mots ‘merveilleux’.
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[Le dictionnaire des mots en trop et le dictionnaire des mots manquants] ne sont évidemment pas comme les autres. Même s’ils proposent une liste de mots bien classés par ordre alphabétique. Qu’ils soient ‘manquants’ ou ‘en trop’, ils correspondent à « un certain état de langue », précisent les coordinateurs Belinda Cannone et Christian Doumet qui ont confié à une cinquantaine d’auteurs le soin de réfléchir librement sur l’essence même de l’écriture. Leur juxtaposition suffit à déclencher la curiosité, l’introspection ou la méditation. Le lecteur n’est jamais déçu par chaque « nouvelles » dans lequel il s’embarque. Tant l’amour de la langue – cernant le mot ‘absent’ ou au contraire ‘antipathique’ – cisèle autant d’expériences littéraires et humaines.
Ne cherchez pas de définition au sens propre du terme, mais plutôt des actes de résistance à trop de banalité (l’excès d’« évidemment » ou « je gère », par exemple) ou à une absence verbale parfois douloureuse « pour exprimer un parent qui perd son enfant »…. Chaque entrée à sa manière déclenche une liberté de ton tout simplement jouissive (ouf ! le mot n’est pas en trop). Le manque d’exhaustivité, ou l’excès de mauvaise foi est bien entendu assumé, ce qui rend ces deux ouvrages aussi précieux que libératoires. On attend avec impatience le troisième volume annoncé cet automne des mots ‘merveilleux’.
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France Inter L'Esprit d'initiative, Emmanuel Moreau, 10 juillet 2018
Le Meilleur d'Esprit d'Initiative, par Emmanuel Moreau
Le Dictionnaire des Mots en Trop
Entretien avec Belinda Cannone
Mardi 10 juillet 2018, durée 2 mn
Réécouter l'émission
Le Dictionnaire des Mots en Trop
Entretien avec Belinda Cannone
Mardi 10 juillet 2018, durée 2 mn
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La Libre Belgique Florence Richter, 21 février 2018
Que se passe-t-il quand on use et abuse des termes de tous les jours ?
Les Editions Thierry Marchaisse ont publié, voici quelques semaines, un excellent "Dictionnaire des mots en trop" (2017), dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet. Face à des mots précis, on ressent parfois de l’énervement, en tout cas de la gêne : pour certains, les mots "âme" et "absolu" sont incongrus, pour d’autres, "gérer" et "coach" paraissent ridicules, tandis que les "ressentis" débordent de partout, et que "communauté" de mot superbe devient exaspérant à force d’un usage excessif, tout doit faire communauté aujourd’hui. Le verbe "posséder" évoque le débordement, l’excès, à moins qu’il ne s’agisse de possession des corps. "Catastrophe !" impose son omniprésence depuis pas mal de temps; à présent, tout ou presque est catastrophique sur la planète… "Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde", disait pourtant Camus. Le pire semble le vocable "revisiter" : ce qui nous précède sent-il le vieux machin pourri ?
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Les Editions Thierry Marchaisse ont publié, voici quelques semaines, un excellent "Dictionnaire des mots en trop" (2017), dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet. Face à des mots précis, on ressent parfois de l’énervement, en tout cas de la gêne : pour certains, les mots "âme" et "absolu" sont incongrus, pour d’autres, "gérer" et "coach" paraissent ridicules, tandis que les "ressentis" débordent de partout, et que "communauté" de mot superbe devient exaspérant à force d’un usage excessif, tout doit faire communauté aujourd’hui. Le verbe "posséder" évoque le débordement, l’excès, à moins qu’il ne s’agisse de possession des corps. "Catastrophe !" impose son omniprésence depuis pas mal de temps; à présent, tout ou presque est catastrophique sur la planète… "Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde", disait pourtant Camus. Le pire semble le vocable "revisiter" : ce qui nous précède sent-il le vieux machin pourri ?
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De Belles Choses Danielle Birck, 4 février 2018
Après le « Dictionnaire des mots manquants » voici donc celui des « mots en trop », orchestré lui aussi par Belinda Cannone & Christian Doumet. Qu’on ne se méprenne pas. Il ne s’agit pas d’ôter à notre langue quelques mots pour telle ou telle raison, dûment argumentée, transformant en censeurs ou éradicateurs les quelque quarante écrivains sollicités pour ce nouvel opus, mais plutôt de laisser chacun exprimer sa réticence, voire sa répulsion, vis à vis de certains vocables. Une « auscultation » des mots où se mêlent l’intime et le politique, affectivité et vision du monde, forcément singulière et subjective.
[...]
Dans la foulée de Hubert Haddad, on y a trouvé des textes drôles, humoristiques comme celui consacré par Franck Lanot à « problématique », un mot lié au souvenir d’un « professeur de philosophie qui ressemblait à Georges Perec » et des plans de dissertations où il fallait « articuler une problématique ». Ici point de rejet de « ce vocable plein et austère » qui « nous place d’emblée dans ce qui le propre de l’homme : le point d’interrogation », mais l’auteur épingle avec malice, les glissements de terrain qui affectent le mot…
Comme dans tout dictionnaire, il arrive qu’on y découvre de nouveaux mots, ou plutôt un usage méconnu d’un mot connu… Comme « tripode » dont on apprend qu’il désigne « cet obstacle dérisoire et passablement agaçant que la Régie des mondes souterrains jette dans les pattes des usagers ». Et Christophe Pradeau de s’interroger : « Pourquoi diable parler de tripode alors que la langue française dispose de tourniquet, affecté depuis belle lurette à cet usage? »
Le vocable « Belle-mère », honni par Lucile Bordes est un cas intéressant, car ce mot « en trop » renvoie à un mot « manquant » qui lui, n’aurait pas « marâtre » pour synonyme (vieilli) dans le dictionnaire…
Et puis il y a des francs-tireurs, comme Philippe Garnier, qui a décidé de s’en prendre non à un mot, mais à un mode : le conditionnel! Une entreprise assez singulière, menée bien sûr au conditionnel, d’où résulteraient de nombreux bienfaits, de « l’assainissement général de la littérature et du langage » à la « décroissance programmée »… Avec toutefois un bémol à cette éradication : « Les peuples d’Europe, auraient-ils survécus » sans « cette usine à chimères ?»… « La question mériterait d’être posée »… C’est fait. Grâce soit rendue au Dictionnaire des mots en trop !
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[...]
Dans la foulée de Hubert Haddad, on y a trouvé des textes drôles, humoristiques comme celui consacré par Franck Lanot à « problématique », un mot lié au souvenir d’un « professeur de philosophie qui ressemblait à Georges Perec » et des plans de dissertations où il fallait « articuler une problématique ». Ici point de rejet de « ce vocable plein et austère » qui « nous place d’emblée dans ce qui le propre de l’homme : le point d’interrogation », mais l’auteur épingle avec malice, les glissements de terrain qui affectent le mot…
Comme dans tout dictionnaire, il arrive qu’on y découvre de nouveaux mots, ou plutôt un usage méconnu d’un mot connu… Comme « tripode » dont on apprend qu’il désigne « cet obstacle dérisoire et passablement agaçant que la Régie des mondes souterrains jette dans les pattes des usagers ». Et Christophe Pradeau de s’interroger : « Pourquoi diable parler de tripode alors que la langue française dispose de tourniquet, affecté depuis belle lurette à cet usage? »
Le vocable « Belle-mère », honni par Lucile Bordes est un cas intéressant, car ce mot « en trop » renvoie à un mot « manquant » qui lui, n’aurait pas « marâtre » pour synonyme (vieilli) dans le dictionnaire…
Et puis il y a des francs-tireurs, comme Philippe Garnier, qui a décidé de s’en prendre non à un mot, mais à un mode : le conditionnel! Une entreprise assez singulière, menée bien sûr au conditionnel, d’où résulteraient de nombreux bienfaits, de « l’assainissement général de la littérature et du langage » à la « décroissance programmée »… Avec toutefois un bémol à cette éradication : « Les peuples d’Europe, auraient-ils survécus » sans « cette usine à chimères ?»… « La question mériterait d’être posée »… C’est fait. Grâce soit rendue au Dictionnaire des mots en trop !
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La Cause Littéraire Martine L. Petauton, 19 janvier 2018
Une pépite de plus, vraiment pas « en trop », chez Thierry Marchaisse, où décidément on trouve ce qu’on cherche vainement ailleurs…
Il y avait eu ce Dictionnaire des mots manquants, un pur régal qu’on a tous offert aux amis, en vrac, et aux amateurs d’écriture en particulier. Alors ce moment des « mots en trop » ne pouvait que mettre l’eau à la bouche. Eh bien, promesses bellement tenues ! un pur régal bis, rien d’une simple saison deux.
[...]
Magnifique balade, cueillette, ou simplement rencontres, que ce recueil de « mots en trop » : de « impossible » au « progrès », de « belle-mère » à « posséder », du « best-seller » au « psy » ; verbes, substantifs, adjectifs ou noms, singulier ou pluriel, vous disant, souvent savamment (racines grecques comme en cadeau), pourquoi (le « parce que », lui, fait partie du troupeau des mis de côté), pour cet auteur-ci, dans son histoire, sa lointaine enfance, ses cours de philo d’antan, ou dans le JT d’avant-hier, ce mot, tout bien pesé est à évacuer.
Difficile de choisir entre ces choix pertinents et/ou jouissifs : vrai qu’on dit tout le temps « je gère », qu’avec « con, on imagine fermer le bec à toute riposte ou contradiction » ; très juste ce « décès » qui prévaut, comme pour s’en protéger, sur le mot mort. Il est des moments – formidables, au point qu’on en lit des passages autour de nous ; ainsi de cet « évidemment » qu’on emploie cent fois la matinée : « de conquérante et triomphante, l’évidence est devenue assommante et a accouché de sa forme la moins engageante – é-vi-demment… l’ampoulante certitude empesée dans les points de suspension. Ce non-dit qui ballonne de conformisme prudhommesque. Entendez l’arrogance louis-philipparde de ce bedon suspensif… », convenez qu’ensuite il soit difficile d’employer le fameux « évidemment »…
La geste ébouriffée, d’une richesse baroque, pertinente jusqu’à la virgule des « mots en trop », pousse l’affaire – et ce, pour chaque mot et son auteur – en termes d’argumentation, évaluée comme chez un changeur médiéval, et cet exercice drôle ou/et brillant a pour nous la valeur d’une mini disputatio de haute valeur intellectuelle, sans se départir de la légèreté dosée qui fait tout le piment du livre. Car c’est un très grand cru que ce « manuel » ! On sort enrichi de chaque mot choisi, en se demandant si pour nous aussi « cancer, morgue, ou absolu » seraient du troupeau des bannis… Et finalement (et non : « aufinal », répétons-le) la ronde de ces mots – choisis – échappe à l’évidence (mais pas « absolument », autre mot évacué) au vrai bannissement, celui des noires terreurs médiévales, d’autant qu’il est justement dit que « le bannissement d’un mot n’a jamais entraîné la disparition d’une chose », se contentant sans doute d’un zeste d’ostracisme grec, dont on devine pouvoir revenir, tant il y a chez chaque auteur de passion, de goût à chouchouter son choix, son évacué-chéri, fruit qu’on devine largement mûri après un long tri, car au bout de ces « mots en trop », flamboie – on devine pour longtemps – un inépuisable amour des mots…
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Il y avait eu ce Dictionnaire des mots manquants, un pur régal qu’on a tous offert aux amis, en vrac, et aux amateurs d’écriture en particulier. Alors ce moment des « mots en trop » ne pouvait que mettre l’eau à la bouche. Eh bien, promesses bellement tenues ! un pur régal bis, rien d’une simple saison deux.
[...]
Magnifique balade, cueillette, ou simplement rencontres, que ce recueil de « mots en trop » : de « impossible » au « progrès », de « belle-mère » à « posséder », du « best-seller » au « psy » ; verbes, substantifs, adjectifs ou noms, singulier ou pluriel, vous disant, souvent savamment (racines grecques comme en cadeau), pourquoi (le « parce que », lui, fait partie du troupeau des mis de côté), pour cet auteur-ci, dans son histoire, sa lointaine enfance, ses cours de philo d’antan, ou dans le JT d’avant-hier, ce mot, tout bien pesé est à évacuer.
Difficile de choisir entre ces choix pertinents et/ou jouissifs : vrai qu’on dit tout le temps « je gère », qu’avec « con, on imagine fermer le bec à toute riposte ou contradiction » ; très juste ce « décès » qui prévaut, comme pour s’en protéger, sur le mot mort. Il est des moments – formidables, au point qu’on en lit des passages autour de nous ; ainsi de cet « évidemment » qu’on emploie cent fois la matinée : « de conquérante et triomphante, l’évidence est devenue assommante et a accouché de sa forme la moins engageante – é-vi-demment… l’ampoulante certitude empesée dans les points de suspension. Ce non-dit qui ballonne de conformisme prudhommesque. Entendez l’arrogance louis-philipparde de ce bedon suspensif… », convenez qu’ensuite il soit difficile d’employer le fameux « évidemment »…
La geste ébouriffée, d’une richesse baroque, pertinente jusqu’à la virgule des « mots en trop », pousse l’affaire – et ce, pour chaque mot et son auteur – en termes d’argumentation, évaluée comme chez un changeur médiéval, et cet exercice drôle ou/et brillant a pour nous la valeur d’une mini disputatio de haute valeur intellectuelle, sans se départir de la légèreté dosée qui fait tout le piment du livre. Car c’est un très grand cru que ce « manuel » ! On sort enrichi de chaque mot choisi, en se demandant si pour nous aussi « cancer, morgue, ou absolu » seraient du troupeau des bannis… Et finalement (et non : « aufinal », répétons-le) la ronde de ces mots – choisis – échappe à l’évidence (mais pas « absolument », autre mot évacué) au vrai bannissement, celui des noires terreurs médiévales, d’autant qu’il est justement dit que « le bannissement d’un mot n’a jamais entraîné la disparition d’une chose », se contentant sans doute d’un zeste d’ostracisme grec, dont on devine pouvoir revenir, tant il y a chez chaque auteur de passion, de goût à chouchouter son choix, son évacué-chéri, fruit qu’on devine largement mûri après un long tri, car au bout de ces « mots en trop », flamboie – on devine pour longtemps – un inépuisable amour des mots…
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Le Nouveau Magazine Littéraire Alexandre Gefen, N°1, janvier 2018
Le dico qui s'en dédit
Derrière son amusante contrainte, le volume nous donne à lire une brillante anthologie littéraire de saynètes ironiques et de méditations lunaires, de mondes possibles et de fureurs du moment, où les plaidoyers les plus intimes jalonnent les répudiations les plus féroces.
Vous qui cherchez dans la littérature une utopie, ouvrez cet anti-dictionnaire.
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Derrière son amusante contrainte, le volume nous donne à lire une brillante anthologie littéraire de saynètes ironiques et de méditations lunaires, de mondes possibles et de fureurs du moment, où les plaidoyers les plus intimes jalonnent les répudiations les plus féroces.
Vous qui cherchez dans la littérature une utopie, ouvrez cet anti-dictionnaire.
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France Culture "Poésie et ainsi de suite", Manou Farine, 15 décembre 2017
Émission "Poésie et ainsi de suite", par Manou Farine.
Invités : Belinda Cannone et Christian Doumet pour le Dictionnaire des mots en trop et le Dictionnaire des mots manquants. Avec Bernard Cerquiglini et Roxane Jubert.
Vendredi 15 décembre 2017, 15h-15h54
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Invités : Belinda Cannone et Christian Doumet pour le Dictionnaire des mots en trop et le Dictionnaire des mots manquants. Avec Bernard Cerquiglini et Roxane Jubert.
Vendredi 15 décembre 2017, 15h-15h54
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RTS [Versus-Lire], Jean-Marie Félix, 5 décembre 2017
Émission [Versus-Lire], Christian Doumet est l'invité de Jean-Marie Félix, avec la participation de Jérôme Meizoz, 5 décembre 2017
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La Grande Parade Guillaume Chérel, 2 décembre 2017
Le pouvoir des mots, le choc des omissions
Le Dictionnaire des mots en trop" se propose de traquer les illogismes, mots surannés, ou galvaudés, [...]
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Le Dictionnaire des mots en trop" se propose de traquer les illogismes, mots surannés, ou galvaudés, [...]
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France Inter "L'Esprit d'initative", Emmanuel Moreau, 17 novembre 2017
Émission "L'Esprit d'initiative", Belinda Cannone est l'invitée d'Emmanuel Moreau, 17 novembre 2017
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Verso-Hebdo Gérard-Georges Lemaire, 16 novembre 2017
...Il faut saluer la démarche de Belinda Cannone et de Christian Doumet, qui nous offre ici un ouvrage à plusieurs voix qui est à la fois divertissant et pénétrant.
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Yozone Hilaire Alrune, 15 novembre 2017
Le propos n’a rien du superficiel. Il est incitation à la vigilance, et ses implications peuvent dépasser de très loin le simple cadre de la lexicographie.
... C’est dire que la notion de vigilance, qui est l’un des principes directeurs de ce « Dictionnaire des mots en trop », est abondamment mise à contribution, et contribue fortement à l’éveil du lecteur. Car celui-ci n’y trouvera pas seulement des articles passionnants, mais aussi, en filigrane, un manifeste en faveur d’une défiance et d’une lucidité accrues. Tout comme la lecture du « Dictionnaire des mots manquants » invitait à identifier et à combler d’autres manques, ce « Dictionnaire des mots en trop » incitera à lire, à écouter, à entendre, et à trouver soi-même d’autres mots en trop.
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... C’est dire que la notion de vigilance, qui est l’un des principes directeurs de ce « Dictionnaire des mots en trop », est abondamment mise à contribution, et contribue fortement à l’éveil du lecteur. Car celui-ci n’y trouvera pas seulement des articles passionnants, mais aussi, en filigrane, un manifeste en faveur d’une défiance et d’une lucidité accrues. Tout comme la lecture du « Dictionnaire des mots manquants » invitait à identifier et à combler d’autres manques, ce « Dictionnaire des mots en trop » incitera à lire, à écouter, à entendre, et à trouver soi-même d’autres mots en trop.
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La Maison de la poésie Festival Paris en toutes lettres, 10 novembre 2017
Rencontre - Lectures
avec Belinda Cannone & Christian Doumet
Marcel Benabou, Béatrice Commengé, Rémi David, Jean-Philippe Domecq, Philippe Garnier, Simonetta Greggio, Christophe Pradeau, Marlène Soreda
Enregistrement audio de la soirée
Vidéo "Le Conditionnel" par Philippe Garnier
Vidéo "Vacances" par Jean-Philippe Domecq
avec Belinda Cannone & Christian Doumet
Marcel Benabou, Béatrice Commengé, Rémi David, Jean-Philippe Domecq, Philippe Garnier, Simonetta Greggio, Christophe Pradeau, Marlène Soreda
Enregistrement audio de la soirée
Vidéo "Le Conditionnel" par Philippe Garnier
Vidéo "Vacances" par Jean-Philippe Domecq
Wukali Emile Cougut, 4 novembre 2017
Une suite de réflexions philologiques, sémantiques et culturelles éminemment pertinentes
Après Le Dictionnaire des mots manquants, les éditions Thierry Marchaisse ont la bonne idée de publier son pendant, son complément : Le Dictionnaire des mots en trop [...]
Bien sûr, le but de ce dictionnaire n’est pas d’instaurer une dictature du style de celle de « Big Brother », mais avant tout un exercice intellectuel, un défi lancé à des écrivains. Une sorte de démarche digne de la pataphysique que n’aurait pas reniée un Alfred Jarry ou un Raymond Queneau.
Le lecteur se délecte régulièrement à la lecture de certains propos, se fait son idée, admire le jeu intellectuel que développe l’auteur poussant son raisonnement au-delà du raisonnable. Drôle, parfois poétique, chaque article a son style, sa force.
Lisez, relisez la préface rédigée par Belinda Cannone et Christian Doumet [...] elle est un brillant essai sur le langage, sur l’art d’écrire que tous les amoureux des mots, des livres se doivent de savoir presque par cœur.
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Après Le Dictionnaire des mots manquants, les éditions Thierry Marchaisse ont la bonne idée de publier son pendant, son complément : Le Dictionnaire des mots en trop [...]
Bien sûr, le but de ce dictionnaire n’est pas d’instaurer une dictature du style de celle de « Big Brother », mais avant tout un exercice intellectuel, un défi lancé à des écrivains. Une sorte de démarche digne de la pataphysique que n’aurait pas reniée un Alfred Jarry ou un Raymond Queneau.
Le lecteur se délecte régulièrement à la lecture de certains propos, se fait son idée, admire le jeu intellectuel que développe l’auteur poussant son raisonnement au-delà du raisonnable. Drôle, parfois poétique, chaque article a son style, sa force.
Lisez, relisez la préface rédigée par Belinda Cannone et Christian Doumet [...] elle est un brillant essai sur le langage, sur l’art d’écrire que tous les amoureux des mots, des livres se doivent de savoir presque par cœur.
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RFI Danse des mots, Yvan Amar, 3 novembre 2017
Émission "Danse des mots", Belinda Cannone est l'invitée de Yvan Amar, 3 novembre 2017, 14h30-15h
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L'avis textuel de Marie M. Marie Martinez, 2 novembre 2017
Après le savoureux Dictionnaire des mots manquants, voici son complément et tout aussi délectable Dictionnaire des mots en trop.
Le même duo a dirigé les opérations : Belinda Cannone et Christian Doumet. Quarante-quatre écrivains, poètes, romanciers, essayistes ont participé en choisissant et dissertant sur un à trois mots qu'ils renâclent à utiliser ou qu'ils souhaiteraient bannir.
En effet, si nous avons du mal à nous passer de certains mots qui n'existent pas, il en existe dont certains auteurs se passeraient bien.
S'ils jouent avec humour, agacement ou crispation (belle-mère, tripode, surpoids, vacances — la liste est longue !), ils jouent surtout sur le signifié en souhaitant abolir le signifiant et vice-versa.
Chaque entrée, au-delà du mot, est une invitation dans un univers d'écrivain — ah ! mais Lucile Bordes écrit qu'un écrivain ne s'autoproclame pas tel, alors que moi, en tant que lectrice, je peux les élever à ce rang [...].
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Le même duo a dirigé les opérations : Belinda Cannone et Christian Doumet. Quarante-quatre écrivains, poètes, romanciers, essayistes ont participé en choisissant et dissertant sur un à trois mots qu'ils renâclent à utiliser ou qu'ils souhaiteraient bannir.
En effet, si nous avons du mal à nous passer de certains mots qui n'existent pas, il en existe dont certains auteurs se passeraient bien.
S'ils jouent avec humour, agacement ou crispation (belle-mère, tripode, surpoids, vacances — la liste est longue !), ils jouent surtout sur le signifié en souhaitant abolir le signifiant et vice-versa.
Chaque entrée, au-delà du mot, est une invitation dans un univers d'écrivain — ah ! mais Lucile Bordes écrit qu'un écrivain ne s'autoproclame pas tel, alors que moi, en tant que lectrice, je peux les élever à ce rang [...].
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