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Roman
20,30 €, 288 p.
ISBN : 978-2-36280-006-1
Format : 140/205 mm
Parution : 3 novembre 2011
Disponible en Ebook (11,99 €)
ISBN : 978-2-36280-006-1
Format : 140/205 mm
Parution : 3 novembre 2011
Disponible en Ebook (11,99 €)
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Missbouquinaix
Au cœur du monde terne, froid, qu'est celui de Katherine, la poésie de Philip Larkin explose, sous la forme d’une petite musique envoûtante, pour rendre ce récit introspectif très touchant. A travers des instants choisis, des émotions et des pensées qui ont touché la jeune Katherine, personnage timide, l’auteur déroule son texte, lentement, se rapprochant ainsi de certains romans anglais, où l’action est nulle mais laisse le lecteur savourer tranquillement les mots, choisis et raffinés. Une lenteur – presque une langueur – nécessaire pour l’analyse des personnages, des caractères, des mobiles de chaque acte.
Un beau roman donc, abouti, plein d’une poésie languissante qui est le support parfait de la vie de Katherine, rêvant du paradis perdu …
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Un beau roman donc, abouti, plein d’une poésie languissante qui est le support parfait de la vie de Katherine, rêvant du paradis perdu …
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Médiathèque Vincennes
Coups de cœur
Ce roman caustique met en scène une jeune femme exilée en Angleterre, lors de la seconde guerre mondiale et confrontée à la vie étriquée qu’impose les privations de tous ordres et un emploi subalterne dans une bibliothèque de province. Nous vivons une journée particulière de la vie de cette jeune femme perspicace, Katerine Lind, au caractère ferme, dépourvue d’illusions et d’enthousiasme.
A ce quotidien ordinaire, se superposent les pensées de Katerine et les souvenirs de son premier séjour dans le Yorkshire, avant la guerre, dans une famille bourgeoise chez un correspondant anglais qui doit lui faire l’honneur d’une visite ce samedi en temps de guerre.
Philip Larkin, auteur de référence du XXe pour les britanniques, a sans doute mis beaucoup de son univers (il était bibliothécaire, a connu la guerre et a côtoyé la bourgeoisie à Oxford) dans ce roman où la misanthropie voisine avec le goût des gens, et où le sens de l’observation souvent narquois de l’auteur donne lieu à de subtiles descriptions comiques et à de très bonnes scènes dialoguées.
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Ce roman caustique met en scène une jeune femme exilée en Angleterre, lors de la seconde guerre mondiale et confrontée à la vie étriquée qu’impose les privations de tous ordres et un emploi subalterne dans une bibliothèque de province. Nous vivons une journée particulière de la vie de cette jeune femme perspicace, Katerine Lind, au caractère ferme, dépourvue d’illusions et d’enthousiasme.
A ce quotidien ordinaire, se superposent les pensées de Katerine et les souvenirs de son premier séjour dans le Yorkshire, avant la guerre, dans une famille bourgeoise chez un correspondant anglais qui doit lui faire l’honneur d’une visite ce samedi en temps de guerre.
Philip Larkin, auteur de référence du XXe pour les britanniques, a sans doute mis beaucoup de son univers (il était bibliothécaire, a connu la guerre et a côtoyé la bourgeoisie à Oxford) dans ce roman où la misanthropie voisine avec le goût des gens, et où le sens de l’observation souvent narquois de l’auteur donne lieu à de subtiles descriptions comiques et à de très bonnes scènes dialoguées.
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Lili's World
Une Fille en hiver raconte l'histoire de Katherine Lind, réfugiée en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale. Katherine travaille dans une bibliothèque où les personnel n'est pas très plaisant, où le moindre de ses gestes est épié et jugé et où son directeur temporaire est un odieux personnage, jugeant, critiquant tout et particulièrement injuste...
Ce livre m'a plu, comme une parenthèse en suspens. Le récit, lent, et l'ambiance, froide, m'ont un peu conduite dans une torpeur certaine, comme une invitation à hiberner.
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Ce livre m'a plu, comme une parenthèse en suspens. Le récit, lent, et l'ambiance, froide, m'ont un peu conduite dans une torpeur certaine, comme une invitation à hiberner.
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Babelio
Une belle histoire, pleine de contrastes, un langage sublime - chapeau bas aux traducteurs de la jolie prose de Philip Larkin !
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Sous Le Feuillage
J'ai aimé la grande délicatesse et la sensibilité de la plume poétique de Philip Larkin, saisissant des instants, des souvenirs, des fragrances, des émotions et des pensées. Une fille en hiver ne manquera pas de nous rappeler les romans intimistes anglais où l'action est nulle mais laisse place au velouté des moments partagés. J'ai aimé la narration, lente, précieuse qui met en contraste les froides journées d'exil, aux côtés d'un patron odieux comme pour rappeler la tristesse et la solitude et le séjour merveilleux de son enfance. La première partie met en scène les longues errances de Katherine dans les rues glacées de Londres. Nous sommes naturellement en hiver. La seconde partie contraste complètement puisque le récit des journées et des visites ensoleillées lors de son séjour dans la famille Fennel se passe en été. Par contraste, tout y est plus insouciant, excitant, plein de joie contenue... Pourtant ce séjour marqué par la formidable retenue du jeune Robin semble contrariée Katherine qui aurait souhaité plus. La dernière partie du livre est un retour en hiver, où les doutes assaillent l'esprit déjà tourmenté de Katherine. Les illusions s'envolent. Même lorsque Robin, à la veille de partir pour le débarquement, la surprend chez elle et lui demande un moment d'intimité...
Roman d'impressions, roman d'introspection, roman de sentiments, Une fille en hiver est plaisant à lire pour ces moments de lecture, entre langueur et sensibilité, tissé de mots raffinés, porté par une héroïne attachante. Les dialogues retenus, les actes manqués, les regards discrets, l'ambiance langoureuse, tout semble se passer comme dans un poème de Keats où la profondeur de l'âme est essentielle. De la belle littérature.
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Roman d'impressions, roman d'introspection, roman de sentiments, Une fille en hiver est plaisant à lire pour ces moments de lecture, entre langueur et sensibilité, tissé de mots raffinés, porté par une héroïne attachante. Les dialogues retenus, les actes manqués, les regards discrets, l'ambiance langoureuse, tout semble se passer comme dans un poème de Keats où la profondeur de l'âme est essentielle. De la belle littérature.
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De Litteris
Philip Larkin nous plonge dans la vie d’une jeune réfugiée devenue bibliothécaire dans une province anglaise inhospitalière et nous livre un beau roman sur l’impossibilité de communiquer. Katherine, la Mrs Dalloway de cette «odyssée à l’intérieur d’un rêve », pèche à comprendre les autres, à entrer en contact avec l’Autre, à créer une intimité, à saisir sa propre volonté. Bercé par un ton doux-amer, le lecteur se perd dans cette symphonie couleur de neige fondue, où une jeune femme, oscillant entre un été éblouissant et un hiver étriqué, cherche à se découvrir, à s’épanouir. Une plume poétique, délicate, infiniment juste et sensible.
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L’arrache-page
Le genre des campus novels, de Kingsley Amis à David Lodge, en passant par Howard Jacobson, est aujourd’hui solidement établi : qu'en est-il des library novels ? Illustration avec un livre précurseur d’un genre mort-né : A Girl in Winter [Une fille en hiver] de Philip Larkin. L’héroïne de A Girl in Winter est bibliothécaire, certes contractuelle. Elle s’entend mal avec son supérieur et elle doit jouer les infirmières pour ses collègues. Le roman est écrit par un bibliothécaire tout comme les campus novels sont écrits pas des universitaires. Ce roman a été traduit en français sous le titre d’Une fille en hiver aux éditions Thierry Marchaisse en 2011 (et il vaut la peine d’être lu).
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La culture d’Edouard
Une fille en hiver est un roman anglais, il ne s’y passe donc rien de remarquable. Une jeune fille réfugiée en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale se souvient du séjour linguistique qu’elle y a effectué 6 ans auparavant. Dans une famille typiquement anglaise, le garçon se retient, la fille non, les parents regardent avec indulgence tandis que la petite étrangère coincée entre les deux ne sait pas trop s’il faut dire « Bonsoir » ou « Je t’aime ».
Ecrit par un poète, le plus important de la seconde moitié du vingtième siècle d’après le Times, le roman est l’introspection d’une âme délicate.
Et c’est merveilleux. Roman impressionniste, la journée de la jeune fille dans les rues glacées par l’hiver rappelle une autre errance bien plus célèbre, celle de Mrs Dalloway. Tout est assourdi par le froid, le gel, la partie centrale du livre est consacrée par contraste au séjour ensoleillé qu’elle passa dans la famille de celui dont elle attend la venue, période d’insouciance, de joie mesurée, les anglais n’aiment pas les éclats, enfin dans la troisième et dernière partie, c’est le retour de l’hiver, des illusions peut être pas perdues mais ternies définitivement.
Une fille en hiver est un grand roman, il a une petite musique bien à lui, le style exauce l’intensité des moments anodins, il y a du Tchekhov, du Henri James dans ses pages, ce n’est pas un petit compliment.
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Ecrit par un poète, le plus important de la seconde moitié du vingtième siècle d’après le Times, le roman est l’introspection d’une âme délicate.
Et c’est merveilleux. Roman impressionniste, la journée de la jeune fille dans les rues glacées par l’hiver rappelle une autre errance bien plus célèbre, celle de Mrs Dalloway. Tout est assourdi par le froid, le gel, la partie centrale du livre est consacrée par contraste au séjour ensoleillé qu’elle passa dans la famille de celui dont elle attend la venue, période d’insouciance, de joie mesurée, les anglais n’aiment pas les éclats, enfin dans la troisième et dernière partie, c’est le retour de l’hiver, des illusions peut être pas perdues mais ternies définitivement.
Une fille en hiver est un grand roman, il a une petite musique bien à lui, le style exauce l’intensité des moments anodins, il y a du Tchekhov, du Henri James dans ses pages, ce n’est pas un petit compliment.
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