Les Médias en parlent
Partager
Imprimer
Essai
15,20 €, 130 p.
ISBN : 978-2-36280-001-6
Format : 140/205 mm
Parution : 24 mars 2011
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-001-6
Format : 140/205 mm
Parution : 24 mars 2011
Disponible en Ebook (9,99 €)
Où l'acheter
Traduction
Du même auteur
Jean-Marie Schaeffer
Les troubles du récit |
Jean-Marie Schaeffer
Lettre à Roland Barthes |
D'autres essais
Moustapha Safouan
La Psychanalyse Science, Thérapie - et Cause |
Et aussi ...
Découvrez également les commentaires
des lecteurs dans notre rubrique : |
Accédez à notre Forum, lieu d'échange entre nos auteurs, traducteurs et lecteurs :
|
The Conversation Anne-Marie PetitJean, Violaine Houdart-Merot, 17 avril 2018
Réforme des épreuves de français au bac 2021 : faut-il brûler l’écriture d’invention ?
Il y a une crise des études littéraires mais non des pratiques littéraires.
C’est ce qu’affirme Jean‑Marie Schaeffer dans la Petite écologie des études littéraires. Et il ajoute : « Ne faut-il pas plutôt d’abord activer l’écriture “littéraire” comme mode particulier d’accès au réel ? »
De fait, les lycéens ont souvent des pratiques d’écriture en dehors du cadre scolaire, un fort désir d’expression qui ne demanderait qu’à être cultivé, approfondi, nourri dans un cadre scolaire et les expériences menées par un grand nombre d’enseignants montrent que des élèves découvrent, en se frottant d’abord à l’écriture, l’intérêt de lire les écrivains. Si l’on veut que la lecture soit pour chaque lycéen une expérience personnelle, il faut que l’écriture aussi soit une expérience personnelle et qu’on ne réduise pas l’écriture au lycée à une écriture de commentaire. Rappelons aussi que les techniques d’analyse littéraire ne sont pas un but en soi, qu’elles n’ont d’utilité que si elles permettent de mieux lire, mais aussi de mieux écrire et donc de mieux penser.
L’engouement que suscitent les nouveaux masters de création littéraire qui se mettent en place dans les universités françaises montre bien que le désir de littérature est fort dans la société. C’est à ce prix que nous pouvons redonner du sens aux études de lettres.[...]
Accéder à l’article complet
Il y a une crise des études littéraires mais non des pratiques littéraires.
C’est ce qu’affirme Jean‑Marie Schaeffer dans la Petite écologie des études littéraires. Et il ajoute : « Ne faut-il pas plutôt d’abord activer l’écriture “littéraire” comme mode particulier d’accès au réel ? »
De fait, les lycéens ont souvent des pratiques d’écriture en dehors du cadre scolaire, un fort désir d’expression qui ne demanderait qu’à être cultivé, approfondi, nourri dans un cadre scolaire et les expériences menées par un grand nombre d’enseignants montrent que des élèves découvrent, en se frottant d’abord à l’écriture, l’intérêt de lire les écrivains. Si l’on veut que la lecture soit pour chaque lycéen une expérience personnelle, il faut que l’écriture aussi soit une expérience personnelle et qu’on ne réduise pas l’écriture au lycée à une écriture de commentaire. Rappelons aussi que les techniques d’analyse littéraire ne sont pas un but en soi, qu’elles n’ont d’utilité que si elles permettent de mieux lire, mais aussi de mieux écrire et donc de mieux penser.
L’engouement que suscitent les nouveaux masters de création littéraire qui se mettent en place dans les universités françaises montre bien que le désir de littérature est fort dans la société. C’est à ce prix que nous pouvons redonner du sens aux études de lettres.[...]
Accéder à l’article complet
Le Français aujourd'hui Brigitte Marin, septembre 2012, n° 177
Cet essai, qui pose avec subtilité la question du rapport entre description et normativité, et de leur statut comparé en sciences et en sciences humaines, rend compte de la diversité des expériences de lecture, lesquelles requièrent description, compréhension, interprétation, explication. Pointant le danger d’un jugement strictement dichotomique, il fournit un éclairage philosophique particulièrement intéressant sur notre rapport au monde, aux sciences et aux sciences humaines.
Article en PDF
Article en PDF
Esprit Marc-Olivier Padis, 13 février 2012
Connu pour la qualité de ses travaux portant sur la création esthétique depuis plusieurs décennies, Jean-Marie Schaeffer pose dans ce livre une seule et même question : comment enseigne-t-on la littérature et pourquoi cet enseignement donne-t-il si peu le goût de la lecture ? Schaeffer propose une pédagogie qui passe par l’apprentissage de l’écriture par tout un chacun.
Article en PDF
Article en PDF
Libération, Les 25 livres de l'année Eric Loret, 22 décembre 2011
Contre l'idée que la littérature (et la philo, et les arts, et tout ce qui est humain) ne servirait plus à rien à l'école, qu'il faudrait que 80% de l'enseignement soient consacrés aux 20% de connaissances requis par l'entreprise, mais aussi contre la tentation d'un retour à l'ordre moral esthétique, le philosophe Jean-Marie Schaeffer publiait en février une Petite écologie des études littéraires, sous-titrée « Pourquoi et comment étudier la littérature ».
Cet essai répond d'abord aux angoisses des enseignants de Lettres qui ont l'impression de ne plus rien transmettre. (...). Le résultat est brillant, stimulant, utile. Jean-Marie Schaeffer, niant une crise de la littérature, mais reconnaissant une disgrâce des études littéraires, appelle les littéraires à une remise en question sans dépit de leurs pratiques.
Accéder à l’article complet
Les choix du cahier livres
Cet essai répond d'abord aux angoisses des enseignants de Lettres qui ont l'impression de ne plus rien transmettre. (...). Le résultat est brillant, stimulant, utile. Jean-Marie Schaeffer, niant une crise de la littérature, mais reconnaissant une disgrâce des études littéraires, appelle les littéraires à une remise en question sans dépit de leurs pratiques.
Accéder à l’article complet
Les choix du cahier livres
Nonfiction.fr Éléonore Gantois, 16 octobre 2011
La Petite écologie des études littéraires est un livre qui fait du bien. Le professeur évacue dès l’introduction la question du déclin de la littérature ; pour lui, cette impression est provoquée par le dysfonctionnement des études littéraires en France. L’auteur explicite le double rôle de ces études (...).
Accéder à l’article complet
Accéder à l’article complet
Le Monde Jean-Louis Jeannelle, 23 juin 2011
A la rengaine sur le déclin de la littérature, Jean-Marie Schaeffer apporte ici une réponse nette : les "déclinologues" confondent ce qu'ils nomment « littérature » avec le modèle qu'en véhicule un canon élaboré pour une société beaucoup plus élitiste que ne l'est désormais la nôtre, et par conséquent incapable de répondre à nos souhaits en matière d'enseignement.
Article en PDF
Article en PDF
La Quinzaine littéraire Laurent Jenny, 15 au 30 juin 2011
Le petit livre de Jean-Marie Schaeffer ne doit pas tromper par sa discrétion : il est d’une densité remarquable et les propositions « modestes » qu’il avance, pour peu qu’on les prenne au sérieux, sont de nature à révolutionner notre usage scolaire de la littérature et nos habitudes de recherche à l’université.
Accéder au blog de La Quinzaine littéraire
Article en PDF
Accéder au blog de La Quinzaine littéraire
Article en PDF
France Culture 2 juin 2011, 18h20 - 19h00
Émission Le grain à moudre, par Brice Couturier et Louise Tourret
Invités :
Jean-Marie Schaeffer Petite écologie des études littéraires, Pourquoi et comment étudier la littérature ?
Hélène Merlin-Kajman, Le français, discipline d'enseignement : histoire, champ et terrain
Vincent Kaufmann, La faute à Mallarmé - l'aventure de la théorie littéraire (Seuil, 2011)
Accéder à l’émission
Invités :
Jean-Marie Schaeffer Petite écologie des études littéraires, Pourquoi et comment étudier la littérature ?
Hélène Merlin-Kajman, Le français, discipline d'enseignement : histoire, champ et terrain
Vincent Kaufmann, La faute à Mallarmé - l'aventure de la théorie littéraire (Seuil, 2011)
Accéder à l’émission
Fabula-LHT Nathalie Kremer, 16 mai 2011, N° 8
N. Kremer – " À votre avis, quel est le sens aujourd’hui des termes de « lettres » et de « littérature » ? Ces concepts sont-ils voués à disparaître ? "
J-M Schaeffer – " J’aurais tendance à dissocier cette question de celle du destin du « concept de littérature » (ou de « lettres »). Cette notion a deux usages. Il y a d’abord « la littérature » conçue comme canon artistique (historiquement mouvant, mais possédant un noyau stable). Il s’agit d’une notion évaluative qui, dans la masse des textes relevant de l’art verbal, découpe un corpus se conformant à des valeurs posées comme désirables. Lorsque face à un roman de gare je dis « Ce n’est pas de la littérature », c’est dans cet usage évaluatif que je m’inscris. (...) L’usage « évaluatif » de la notion de « littérature » a tendance à verser du côté d’un deuxième usage : un usage qui se voit comme descriptif et qui croit atteindre l’essence de la littérature, alors qu’en fait il relève d’une opération de sélection opérée en amont (souvent par la tradition) qui, dans le vaste champ des œuvres de création verbale, en prélève une partie qui se voit ensuite subrepticement identifié à la totalité. "
Accéder à l’article complet
J-M Schaeffer – " J’aurais tendance à dissocier cette question de celle du destin du « concept de littérature » (ou de « lettres »). Cette notion a deux usages. Il y a d’abord « la littérature » conçue comme canon artistique (historiquement mouvant, mais possédant un noyau stable). Il s’agit d’une notion évaluative qui, dans la masse des textes relevant de l’art verbal, découpe un corpus se conformant à des valeurs posées comme désirables. Lorsque face à un roman de gare je dis « Ce n’est pas de la littérature », c’est dans cet usage évaluatif que je m’inscris. (...) L’usage « évaluatif » de la notion de « littérature » a tendance à verser du côté d’un deuxième usage : un usage qui se voit comme descriptif et qui croit atteindre l’essence de la littérature, alors qu’en fait il relève d’une opération de sélection opérée en amont (souvent par la tradition) qui, dans le vaste champ des œuvres de création verbale, en prélève une partie qui se voit ensuite subrepticement identifié à la totalité. "
Accéder à l’article complet
Libération Eric Loret, 14 avril 2011
Les bonnes questions sont posées.
L’Agitateur d’Idées Laurent Lemire
En fin de compte, dans cet essai Jean-Marie Schaeffer redit sa confiance aux lecteurs contemporains, plaide pour la lecture comme mode d’accès au monde et souhaite que les études littéraires soient envisagées autrement que comme la transmission d’un savoir mort. (...)
Voici un bel éloge de la lecture. Qu’elle soit ou non sur écran.
Accéder à l’article complet
Voici un bel éloge de la lecture. Qu’elle soit ou non sur écran.
Accéder à l’article complet
France Culture Samedi 26 mars 2011, 12h -12h30
Émission La suite dans les idées, par Sylvain Bourmeau
Invité : Jean-Marie Schaeffer pour Petite écologie des études littéraires, Pourquoi et comment étudier la littérature ?
" On peut rêver, souhaiter, que tous les professeurs de littérature s'emparent de ce livre et le dévorent, et pas que de littérature. "
Accéder à l’émission
Invité : Jean-Marie Schaeffer pour Petite écologie des études littéraires, Pourquoi et comment étudier la littérature ?
" On peut rêver, souhaiter, que tous les professeurs de littérature s'emparent de ce livre et le dévorent, et pas que de littérature. "
Accéder à l’émission