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Carnet de route
14,90 €, 144 p.
ISBN : 978-2-36280-039-9
Format : 140/205 mm
Parution : 23 août 2013
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-039-9
Format : 140/205 mm
Parution : 23 août 2013
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Télérama Marie-Hélène Soenen, 30 août 2016
Lucas Menget, rédacteur en chef responsable du reportage à i>télé et ancien correspondant à Bagdad, a travaillé dans la capitale irakienne entre 2003 et 2012. En 2013, il a publié Lettres de Bagdad (éd. Thierry Marchaisse), un recueil des courriers envoyés à ses proches entre 2007 et 2008. Quand la productrice Sylvie Brenet lui a proposé d'y retourner pour réaliser un documentaire, il a demandé au photographe de guerre et ami Laurent Van der Stockt de prendre la caméra. Grâce à leurs contacts et à leur connaissance intime de la ville, ils ont eu accès à de nombreux interlocuteurs de premier plan et ont bravé l'interdiction de filmer les enceintes de béton qui enferment toujours plus les Bagdadis depuis la chute de Saddam Hussein en 2003. [...]
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L'Obs Propos recueillis par Hélène Riffaudeau, 30 août 2016
TéléObs. - Comment est née votre envie de consacrer un documentaire à Bagdad ? Lucas Menget. - De 2003 à 2012, j'y ai vécu plusieurs mois par an car j'ai été successivement correspondant pour RFI, France 2, puis France 24. Régulièrement, j'écrivais des lettres à mes proches pour raconter ma vie quotidienne et tout ce que je ne pouvais pas mettre dans mes reportages. Cela a donné lieu à Lettres de Bagdad, un livre paru en 2013 aux Editions Thierry Marchaisse. En le lisant, la productrice Sylvie Brenet m'a proposé de réaliser un film sur cette ville. Il n'y en avait jamais eu auparavant. C'est un lieu fascinant, véritable carrefour des cultures, des civilisations et des religions. [...]
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Le Monde Joël Morio, 20 mars 2016
Lucas Menget, d'un front à l'autre
Avec son crâne presque rasé, sa carrure de rugbyman et sa voix grave et douce, Lucas Menget ne passe pas inaperçu sur les plateaux d’i-Télé. Le rédacteur en chef du reportage se retrouve de plus en plus régulièrement devant les caméras pour présenter « Le Document » : un format de 8 minutes, soit une éternité pour un canal dédié au « hard news ». « Il est bon de s’arrêter afin de prendre le temps d’enquêter », explique-t-il.[...]
Rentré à Paris en 2006 afin de travailler aux côtés de Benoît Duquesne sur « Complément d’enquête », le reporter n’hésitera pas une seconde quand France 24 lui proposera de devenir correspondant à Bagdad, malgré l’admiration qu’il porte au journaliste de France 2 disparu.
La capitale irakienne connaît alors des attentats quotidiens qui font des milliers de victimes. Le journaliste découvre au petit matin des cadavres jonchant les rues. Il apprend la patience quand son fixeur l’oblige à rester calfeutré dans son hôtel. Ce temps libre, il le met à profit en entretenant une correspondance avec ses proches, où il décrit sa vie quotidienne. Celle-ci donnera lieu à un livre, Lettres de Bagdad, publié en 2013 aux éditions Thierry Marchaisse.
Désormais éloigné des lignes de front, Lucas Menget semble apprécier sa nouvelle situation. « J’aime beaucoup guider et décider quelle est la bonne histoire », avoue-t-il. Et d’ajouter : « J’ai connu l’époque où l’on partait relativement facilement à Gaza, en Irak ou en Afghanistan sans craindre d’être pris en otage. Aujourd’hui, je passe des nuits blanches avant de décider d’envoyer une équipe dans ces régions. »
Un rendez-vous attendu
Le virus du terrain ne l’a pas complètement quitté ; en décembre, il est retourné en Irak pour tourner un documentaire, Bagdad, chronique d’une ville emmurée, inspiré de son livre et qui doit être diffusé par Arte [...]
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Avec son crâne presque rasé, sa carrure de rugbyman et sa voix grave et douce, Lucas Menget ne passe pas inaperçu sur les plateaux d’i-Télé. Le rédacteur en chef du reportage se retrouve de plus en plus régulièrement devant les caméras pour présenter « Le Document » : un format de 8 minutes, soit une éternité pour un canal dédié au « hard news ». « Il est bon de s’arrêter afin de prendre le temps d’enquêter », explique-t-il.[...]
Rentré à Paris en 2006 afin de travailler aux côtés de Benoît Duquesne sur « Complément d’enquête », le reporter n’hésitera pas une seconde quand France 24 lui proposera de devenir correspondant à Bagdad, malgré l’admiration qu’il porte au journaliste de France 2 disparu.
La capitale irakienne connaît alors des attentats quotidiens qui font des milliers de victimes. Le journaliste découvre au petit matin des cadavres jonchant les rues. Il apprend la patience quand son fixeur l’oblige à rester calfeutré dans son hôtel. Ce temps libre, il le met à profit en entretenant une correspondance avec ses proches, où il décrit sa vie quotidienne. Celle-ci donnera lieu à un livre, Lettres de Bagdad, publié en 2013 aux éditions Thierry Marchaisse.
Désormais éloigné des lignes de front, Lucas Menget semble apprécier sa nouvelle situation. « J’aime beaucoup guider et décider quelle est la bonne histoire », avoue-t-il. Et d’ajouter : « J’ai connu l’époque où l’on partait relativement facilement à Gaza, en Irak ou en Afghanistan sans craindre d’être pris en otage. Aujourd’hui, je passe des nuits blanches avant de décider d’envoyer une équipe dans ces régions. »
Un rendez-vous attendu
Le virus du terrain ne l’a pas complètement quitté ; en décembre, il est retourné en Irak pour tourner un documentaire, Bagdad, chronique d’une ville emmurée, inspiré de son livre et qui doit être diffusé par Arte [...]
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Télérama Emmanuelle Anizon, 5 octobre 2014, N° 3382
Montréal Bibliothèques Germaine Guèvremont, 23 octobre 2014
Les Irrésistibles
Les phrases sont courtes et précises : elles nous placent au cœur de la violence dont témoignent les meurtres et les attentats quasi quotidiens. On en comprend mieux les causes : des conflits inter-communautaires dont l’origine se perd dans la nuit des temps et que les interventions occidentales n’ont fait que compliquer davantage.
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Les phrases sont courtes et précises : elles nous placent au cœur de la violence dont témoignent les meurtres et les attentats quasi quotidiens. On en comprend mieux les causes : des conflits inter-communautaires dont l’origine se perd dans la nuit des temps et que les interventions occidentales n’ont fait que compliquer davantage.
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Ici Radio Canada Jean-Philippe Cipriani, 1er septembre 2014
Emission "Plus on est de fous, plus on lit" - L'actualité vue par les livres : l'Irak
Il y a 10 ans, l'Irak a vu tomber Saddam Hussein et son régime dictatorial. Le pays semblait promis à un avenir plus radieux. L'actualité tend à prouver le contraire. A-t-on abandonné le pays à toutes les forces occultes, assoiffées de pouvoir? Certains observateurs le croient, surtout depuis la résurgence des insurgés sunnites de l'État islamique qui sont parvenus à déchirer le pays en deux et à reprendre le contrôle sur le nord de l'Irak. Jean-Philippe Cipriani a lu deux livres sur le sujet qui permettent d'en savoir beaucoup plus.
Les livres :
- The jihadis return : ISIS and the new sunni uprising, de Patrick Cockburn, OR Books, 2014.
- Lettres de Bagdad, de Lucas Menget, Éditions Thierry Marchaisse, 2013.
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Il y a 10 ans, l'Irak a vu tomber Saddam Hussein et son régime dictatorial. Le pays semblait promis à un avenir plus radieux. L'actualité tend à prouver le contraire. A-t-on abandonné le pays à toutes les forces occultes, assoiffées de pouvoir? Certains observateurs le croient, surtout depuis la résurgence des insurgés sunnites de l'État islamique qui sont parvenus à déchirer le pays en deux et à reprendre le contrôle sur le nord de l'Irak. Jean-Philippe Cipriani a lu deux livres sur le sujet qui permettent d'en savoir beaucoup plus.
Les livres :
- The jihadis return : ISIS and the new sunni uprising, de Patrick Cockburn, OR Books, 2014.
- Lettres de Bagdad, de Lucas Menget, Éditions Thierry Marchaisse, 2013.
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i>TELE 12 juin 2014
Paris Match Régis le Sommier, 9 décembre 2013, N° 3369
Lettres de sang
Au commencement était l'Irak. Face au déferlement de violence qui a eu lieu en Syrie, il est bon de se plonger dans Lettres de Bagdad de Lucas Menget.
D'abord pour constater que c'est bien là que la vieille fracture entre sunnites et chiites s'est rouverte à la faveur de l'invasion calamiteuse décidée en mars 2003 par Georges Bush.
Ensuite pour se rappeler que c'est en Irak qu'a été inventé le djihad moderne et que les fils de cette idéologie forment aujourd'hui la frange la plus extrême de l'insurrection syrienne, celle qui fait peur, celle qui obsède l'Occident qui, usé par huit ans de présence en Mésopotamie et douze autres en Afghanistan, rechigne à s'engager dans un autre conflit.
Enfin parce que ces lettres brillent par l'humanité qu'elles contiennent. Celle de leur auteur, jeune reporter que ce conflit a fait mûrir en le dépouillant de ses illusions pour n'en garder qu'une seule, ce voeu imperturbable de témoigner des autres.
Et il le fait magnifiquement en racontant ces personnages, guides et journalistes, soldats américains, et Irakiens de la rue, qui, avec peu de points en commun, ont dû par un hasard de l'Histoire cohabiter au coeur d'un enfer toutes ces années.
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Au commencement était l'Irak. Face au déferlement de violence qui a eu lieu en Syrie, il est bon de se plonger dans Lettres de Bagdad de Lucas Menget.
D'abord pour constater que c'est bien là que la vieille fracture entre sunnites et chiites s'est rouverte à la faveur de l'invasion calamiteuse décidée en mars 2003 par Georges Bush.
Ensuite pour se rappeler que c'est en Irak qu'a été inventé le djihad moderne et que les fils de cette idéologie forment aujourd'hui la frange la plus extrême de l'insurrection syrienne, celle qui fait peur, celle qui obsède l'Occident qui, usé par huit ans de présence en Mésopotamie et douze autres en Afghanistan, rechigne à s'engager dans un autre conflit.
Enfin parce que ces lettres brillent par l'humanité qu'elles contiennent. Celle de leur auteur, jeune reporter que ce conflit a fait mûrir en le dépouillant de ses illusions pour n'en garder qu'une seule, ce voeu imperturbable de témoigner des autres.
Et il le fait magnifiquement en racontant ces personnages, guides et journalistes, soldats américains, et Irakiens de la rue, qui, avec peu de points en commun, ont dû par un hasard de l'Histoire cohabiter au coeur d'un enfer toutes ces années.
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RCF 27 novembre 2013
Quand les journalistes racontent la guerre
Emission présentée par Stéphanie Gallet
Invités :
Patrick Robert, photographe
Lucas Menget, grand reporter, rédacteur en chef chez I-Télé
Agnès Rotivel, grand reporter à La Croix
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Emission présentée par Stéphanie Gallet
Invités :
Patrick Robert, photographe
Lucas Menget, grand reporter, rédacteur en chef chez I-Télé
Agnès Rotivel, grand reporter à La Croix
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Media Trend Marc Mentré, 3 novembre 2013
Le journalisme en deuil
Semaine sombre, semaine de deuil, avec l’assassinat de deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, à Kidal dans le Nord du Mali.
Tous deux étaient à Kidal comme envoyés spéciaux d’une radio, RFI. Ils ne travaillaient pas comme pigistes. Il faut le préciser, même si cela paraît trivial, mais lorsque la sécurité est en jeu, c’est un élément essentiel. Ceux qui pourrait en douter doivent lire Lettres de Bagdad, de Lucas Menget, qui raconte sa vie de reporter en Irak, où il fut envoyé spécial pour RFI, puis pour France 24. Il y décrit le luxe de précautions dont il s’entoure pour réaliser ses reportages, en particulier la petite armée qui lui sert d’escorte. En 2007, il arrive à l’aéroport de Bagdad, une ville qu’il connaît mais où tout a changé : « Un Occidental ne peut plus se déplacer quelques minutes sur une route sans risquer d’être pris en otage ». Il retrouve donc son escorte sur la route :
Je finis par retrouver Muthanna [son fixer] et nos anges gardiens: quatre policiers, dont un major de la police en uniforme que je vais payer six cent dollars par jour pour nous protéger (…) On se remet en route, Muthanna et moi dans une première voiture, les flics derrière, dans une ville Chevrolet aux vitres teintées. Au moindre pépin, ils sont supposés sortir l’artillerie, ou négocier avec les milices, infestées de policiers ou de militaires.
Mais cette escorte est loin d’être une assurance tout risques. Muthanna, son fixer, qui raconte Lucas Menget était « capable d’arrêter un reportage sur-le-champ s’il estimait que la situation devenait trop dangereuse », répétait toujours une même petite phrase qui aujourd’hui prend une résonance cruelle: « La vie, c’est pas 100% ».
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Semaine sombre, semaine de deuil, avec l’assassinat de deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, à Kidal dans le Nord du Mali.
Tous deux étaient à Kidal comme envoyés spéciaux d’une radio, RFI. Ils ne travaillaient pas comme pigistes. Il faut le préciser, même si cela paraît trivial, mais lorsque la sécurité est en jeu, c’est un élément essentiel. Ceux qui pourrait en douter doivent lire Lettres de Bagdad, de Lucas Menget, qui raconte sa vie de reporter en Irak, où il fut envoyé spécial pour RFI, puis pour France 24. Il y décrit le luxe de précautions dont il s’entoure pour réaliser ses reportages, en particulier la petite armée qui lui sert d’escorte. En 2007, il arrive à l’aéroport de Bagdad, une ville qu’il connaît mais où tout a changé : « Un Occidental ne peut plus se déplacer quelques minutes sur une route sans risquer d’être pris en otage ». Il retrouve donc son escorte sur la route :
Je finis par retrouver Muthanna [son fixer] et nos anges gardiens: quatre policiers, dont un major de la police en uniforme que je vais payer six cent dollars par jour pour nous protéger (…) On se remet en route, Muthanna et moi dans une première voiture, les flics derrière, dans une ville Chevrolet aux vitres teintées. Au moindre pépin, ils sont supposés sortir l’artillerie, ou négocier avec les milices, infestées de policiers ou de militaires.
Mais cette escorte est loin d’être une assurance tout risques. Muthanna, son fixer, qui raconte Lucas Menget était « capable d’arrêter un reportage sur-le-champ s’il estimait que la situation devenait trop dangereuse », répétait toujours une même petite phrase qui aujourd’hui prend une résonance cruelle: « La vie, c’est pas 100% ».
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Le Canard Enchaîné David Fontaine, 30 octobre 2013
Indicible Irak
Les mots permettent-ils de transmettre l'expérience de la guerre ? Ce doute fondamental traverse et porte le livre du reporter Lucas Menget, [...].
Aujourd'hui, tandis que les caméras se sont détournées vers la Syrie, le massacre continue.
Les mots permettent-ils de transmettre l'expérience de la guerre ? Ce doute fondamental traverse et porte le livre du reporter Lucas Menget, [...].
Aujourd'hui, tandis que les caméras se sont détournées vers la Syrie, le massacre continue.
Le Figaro Adrien Jaulmes, 25 octobre 2013
Écrites
de septembre 2007 à juillet 2008 par le reporter de France 24, à l’époque
l’un des derniers journalistes à s’aventurer encore en Irak, cadrées serrées
comme des photos, écrites dans un style tranchant, jamais cyniques, toujours
justes, ces missives peignent mieux que des ouvrages d’analyse la terrible
descente aux enfers de l’Irak. Américains retranchés derrière les murs de leur
zone verte, Irakiens cloîtrés chez eux, chiites, sunnites, chrétiens, la guerre
est un conflit postmoderne qui se livre dans l’enfer des embouteillages, avec
en toile de fond la suspicion, la peur, l’angoisse, mais aussi ces moments
drôles et absurdes qui font rire nerveusement dans les pires situations.
Avec une bande d’anciens policiers irakiens moustachus qui lui servent d’escorte, en compagnie de Muthanna, personnage sympathique et éminemment romanesque qui ne se démonte jamais dans la folie quotidienne, Lucas Menget réussit avec une patience infinie et au prix d’efforts démesurés l’exploit de se déplacer dans Bagdad, et même en dehors, jusqu’à Nadjaf et à Bassora.
De retour dans des hôtels sinistres et déserts, il ramène de ces expéditions plus de questions que de réponses, dont il rend compte dans ces lettres envoyées aux siens comme des exutoires, et qu’il termine par la même formule : Bonne nuit, bonne journée. Mais ces scènes précises, littéraires, magnifiquement ciselées, une fois mises bout à bout comme dans un triptyque de Hyeronimus Bosch, peignent une vaste et terrible fresque de l’enfer.
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Avec une bande d’anciens policiers irakiens moustachus qui lui servent d’escorte, en compagnie de Muthanna, personnage sympathique et éminemment romanesque qui ne se démonte jamais dans la folie quotidienne, Lucas Menget réussit avec une patience infinie et au prix d’efforts démesurés l’exploit de se déplacer dans Bagdad, et même en dehors, jusqu’à Nadjaf et à Bassora.
De retour dans des hôtels sinistres et déserts, il ramène de ces expéditions plus de questions que de réponses, dont il rend compte dans ces lettres envoyées aux siens comme des exutoires, et qu’il termine par la même formule : Bonne nuit, bonne journée. Mais ces scènes précises, littéraires, magnifiquement ciselées, une fois mises bout à bout comme dans un triptyque de Hyeronimus Bosch, peignent une vaste et terrible fresque de l’enfer.
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Prix Bayeux Correspondants de Guerre 12 octobre 2013
Radio WGR 12 octobre 2013
Rencontre de Lucas Menget avec le public autour de Lettres de Bagdad
Forum Médias du Prix Bayeux des correspondants de guerre.
Rencontre présentée par Eric Biegala.
Accéder à la radio
Forum Médias du Prix Bayeux des correspondants de guerre.
Rencontre présentée par Eric Biegala.
Accéder à la radio
France Net Info 11 octobre 2013
France Inter 5 octobre
Emission : " Grands Reporters ", par Dorothée Barba
Entretien avec Lucas Menget
" Le grand reporter Lucas Menget, rédacteur en chef à Itélé, ancien reporter pour RFI, France 2 et France 24, a publié aux éditions Thierry Marchaisse des « lettres de Bagdad », un recueil des lettres envoyées à ses proches entre 2006 et 2008, depuis l’Irak. Ces lettres, c'est le récit du quotidien d'un correspondant de guerre. "
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Entretien avec Lucas Menget
" Le grand reporter Lucas Menget, rédacteur en chef à Itélé, ancien reporter pour RFI, France 2 et France 24, a publié aux éditions Thierry Marchaisse des « lettres de Bagdad », un recueil des lettres envoyées à ses proches entre 2006 et 2008, depuis l’Irak. Ces lettres, c'est le récit du quotidien d'un correspondant de guerre. "
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Le JDD Karen Lajon, 19 septembre 2013
Lucas vous écrit
Page 30. "Personne. Ils sont journalistes et irakiens. Ils travaillent pour la chaîne Al-Sumaria. Ils ont été kidnappés à la sortie d'une interview en février 2006. En dix-neuf mois, il n'y a eu aucune demande de rançon, aucune revendication". Le vide, le néant, l'horreur, de celle dont on ne parle presque jamais, celle de ces journalistes locaux dont le monde se fiche. Par cette petite phrase, Lucas Menget leur rend un hommage mérité. Parce que Lettres de Bagdad, c'est aussi ça, des pensées vers soi mais aussi des pensées vers les autres. Là repose sans doute l'intérêt du livre de ce grand reporter devenu chef, coincé derrière un bureau parisien.
Page 10. "En 2006, Muthanna Ibrahim Ahmed est devenu fixer. Et il l'est resté. Autodidacte, sûr de lui, parfois têtu, mais d'un courage exemplaire et d'une patience infinie". Noblesse de la plume, décidément et peut-être de l'âme, Lucas Menget n'oublie pas celui qui l'a aidé dans cette contrée torturée. Que fait-on sans un bon fixer? Peu de bonnes choses en vérité, le reporter s'en est souvenu.
On vit donc au rythme de ce duo improbable, on cuisine (le poulet au curry est infect mais au moins il y a du curry, ça change), on s'ennuie, on attend, on bat en retraite (Muthanna hume l'air. Ce n'est pas un bon jour. Je rentre penaud. Il va filmer seul), on commente. Lucas Menget est arrivé la première fois, en Irak, en 2003. Il en est parti définitivement, en 2010. Lettres de Bagad se veut intimiste bien sûr, mais pas seulement. L'ouvrage, court, est d'une franchise déconcertante. Lucas Menget y a cru à cette guerre éclair, il pense encore la même chose aujourd'hui. Il concède qu'il il avait sous-estimé la connerie américaine. Le livre n'est pas une savante étude géo politique du pays pas plus qu'un déballage personnel de ses états d'âme sur zone, comme disent les militaires. Non, rien de tout cela, Lettres de Bagdad n'est qu'un voile soulevé de temps à autre pour tenter de comprendre, de voir. La cécité des Occidentaux. Lucas est un homme d'images, il nous aide à voir.
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Page 30. "Personne. Ils sont journalistes et irakiens. Ils travaillent pour la chaîne Al-Sumaria. Ils ont été kidnappés à la sortie d'une interview en février 2006. En dix-neuf mois, il n'y a eu aucune demande de rançon, aucune revendication". Le vide, le néant, l'horreur, de celle dont on ne parle presque jamais, celle de ces journalistes locaux dont le monde se fiche. Par cette petite phrase, Lucas Menget leur rend un hommage mérité. Parce que Lettres de Bagdad, c'est aussi ça, des pensées vers soi mais aussi des pensées vers les autres. Là repose sans doute l'intérêt du livre de ce grand reporter devenu chef, coincé derrière un bureau parisien.
Page 10. "En 2006, Muthanna Ibrahim Ahmed est devenu fixer. Et il l'est resté. Autodidacte, sûr de lui, parfois têtu, mais d'un courage exemplaire et d'une patience infinie". Noblesse de la plume, décidément et peut-être de l'âme, Lucas Menget n'oublie pas celui qui l'a aidé dans cette contrée torturée. Que fait-on sans un bon fixer? Peu de bonnes choses en vérité, le reporter s'en est souvenu.
On vit donc au rythme de ce duo improbable, on cuisine (le poulet au curry est infect mais au moins il y a du curry, ça change), on s'ennuie, on attend, on bat en retraite (Muthanna hume l'air. Ce n'est pas un bon jour. Je rentre penaud. Il va filmer seul), on commente. Lucas Menget est arrivé la première fois, en Irak, en 2003. Il en est parti définitivement, en 2010. Lettres de Bagad se veut intimiste bien sûr, mais pas seulement. L'ouvrage, court, est d'une franchise déconcertante. Lucas Menget y a cru à cette guerre éclair, il pense encore la même chose aujourd'hui. Il concède qu'il il avait sous-estimé la connerie américaine. Le livre n'est pas une savante étude géo politique du pays pas plus qu'un déballage personnel de ses états d'âme sur zone, comme disent les militaires. Non, rien de tout cela, Lettres de Bagdad n'est qu'un voile soulevé de temps à autre pour tenter de comprendre, de voir. La cécité des Occidentaux. Lucas est un homme d'images, il nous aide à voir.
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France Culture 14 septembre 2013
Émission : " Le Secret des sources ", par Jean-Marc Four.
Les médias se pressent à Damas et ont oublié Bagdad.
Invités :
- Lucas Menget, rédacteur en chef à I-télé
- Antoine Mariotti, reporter à France 24
- Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro, par téléphone de Damas
- Isabelle Veyrat-Masson, historienne et sociologue des médias
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Les médias se pressent à Damas et ont oublié Bagdad.
Invités :
- Lucas Menget, rédacteur en chef à I-télé
- Antoine Mariotti, reporter à France 24
- Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro, par téléphone de Damas
- Isabelle Veyrat-Masson, historienne et sociologue des médias
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Europe 1 4 septembre 2013
Émission : " L'invité du grand direct ", par Jean-Marc Morandini.
Entretien avec Lucas Menget, auteur de Lettres de Bagdad.
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Entretien avec Lucas Menget, auteur de Lettres de Bagdad.
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Radio France Internationale 24 août 2013
Emission : Livre International
Entretien avec Lucas Menget
" Journaliste de profession, Lucas Menget connait très bien l'Irak. Dans son livre Lettres de Bagdad, il présente, sous formes de lettres à ses proches, les confidences d'un correspondant de guerre. A petites touches, au jour le jour, l’auteur partage sa connaissance intime de la situation irakienne. "
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Entretien avec Lucas Menget
" Journaliste de profession, Lucas Menget connait très bien l'Irak. Dans son livre Lettres de Bagdad, il présente, sous formes de lettres à ses proches, les confidences d'un correspondant de guerre. A petites touches, au jour le jour, l’auteur partage sa connaissance intime de la situation irakienne. "
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