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Essai
14.90 €, 152 p.
ISBN : 978-2-36280-048-1
Format : 140/205 mm
Parution : 7 mars 2014
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-048-1
Format : 140/205 mm
Parution : 7 mars 2014
Disponible en Ebook (9,99 €)
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NonFiction.fr Daniel Bougnoux, 14 août 2014
Pour fêter Shakespeare
Les manifestations n’ont pas été si nombreuses de ce côté-ci de la Manche pour fêter le quatre-cent cinquantième anniversaire de la naissance du plus grand, sans doute, des auteurs de langue anglaise ; cette édition sauve l’honneur en donnant la parole à quinze écrivains qui déclarent tour à tour au grand Will leur amour, leur fidélité, leur stupéfaction devant les richesses renouvelées de ses pièces au fil des lectures et des successives mises en scène, en un mot leur reconnaissance… C’est peu dire que Shakespeare, « passion française » depuis sa découverte par les Romantiques et l’engagement envers lui des Hugo, tient la route : il demeure l’auteur le plus joué sur nos scènes, une source incessante de provocations intellectuelles et d’inspiration. Comment expliquer cette singulière vitalité, à quel ancêtre du même âge la comparer ?
Les courts textes ici rassemblés ne permettent guère d’approfondir tel ou tel aspect, mais par leur diversité même ils font sens : Shakespeare est un auteur pour tous les hommes et toutes les saisons, il a scruté tant d’aspects de notre condition qu’il semble à chaque époque et dans chaque recoin de nos vies nous comprendre, alors que nous l’embrassons ou le comprenons si peu, lui ! Ce « Grand Anonyme », comme Dieu auquel Georges Banu n’hésite pas à le comparer, plane au-dessus de nos chétives existences. [...]
Quinze lettres donc, d’amour et de gratitude. Il faut s’y mettre à quinze pour faufiler une parole à propos d’un pareil corpus, pour suggérer sa richesse, sa polyphonie, son bariolage ou ses écarts. Il est essentiel à la parole théâtrale de ne pas être une (monologique) mais de naître contradictoire, antagoniste et distribuée. [...]
On lira l’approche « juridique » de François Ost rappelant le berceau des « Inns of Court » et l’abondance sur ce théâtre des scènes et de la figure du procès ; ou comment, selon Pierre Bergounioux, l’émergence à cette époque en Europe de trois Etats-Nations, l’Angleterre, la France et l’Espagne devait, chez la première, implanter très tôt un système parlementaire, donc une conscience politique plus capable de protéger les individus que les monarchies absolutistes du continent. Ou encore les contributions à petites touches profondes ou cocasses ajoutées par Michèle Audin, Hélène Cixous, David di Nota, Florence Dupont, Robert Ellrodt, Raphaël Enthoven, Jacques Jouet, Michèle Le Dœuff ou Pierre Pachet… Le lecteur de Shakespeare n’est pas tenu à un sérieux académique, cette œuvre nous enseigne bien au contraire les vertus de la digression, elle relance notre curiosité pour les voies d’un savoir non tracé, sans oublier le rire de Falstaff, les incessantes trouvailles d’une énonciation étincelante, et toujours le jeu.
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Les manifestations n’ont pas été si nombreuses de ce côté-ci de la Manche pour fêter le quatre-cent cinquantième anniversaire de la naissance du plus grand, sans doute, des auteurs de langue anglaise ; cette édition sauve l’honneur en donnant la parole à quinze écrivains qui déclarent tour à tour au grand Will leur amour, leur fidélité, leur stupéfaction devant les richesses renouvelées de ses pièces au fil des lectures et des successives mises en scène, en un mot leur reconnaissance… C’est peu dire que Shakespeare, « passion française » depuis sa découverte par les Romantiques et l’engagement envers lui des Hugo, tient la route : il demeure l’auteur le plus joué sur nos scènes, une source incessante de provocations intellectuelles et d’inspiration. Comment expliquer cette singulière vitalité, à quel ancêtre du même âge la comparer ?
Les courts textes ici rassemblés ne permettent guère d’approfondir tel ou tel aspect, mais par leur diversité même ils font sens : Shakespeare est un auteur pour tous les hommes et toutes les saisons, il a scruté tant d’aspects de notre condition qu’il semble à chaque époque et dans chaque recoin de nos vies nous comprendre, alors que nous l’embrassons ou le comprenons si peu, lui ! Ce « Grand Anonyme », comme Dieu auquel Georges Banu n’hésite pas à le comparer, plane au-dessus de nos chétives existences. [...]
Quinze lettres donc, d’amour et de gratitude. Il faut s’y mettre à quinze pour faufiler une parole à propos d’un pareil corpus, pour suggérer sa richesse, sa polyphonie, son bariolage ou ses écarts. Il est essentiel à la parole théâtrale de ne pas être une (monologique) mais de naître contradictoire, antagoniste et distribuée. [...]
On lira l’approche « juridique » de François Ost rappelant le berceau des « Inns of Court » et l’abondance sur ce théâtre des scènes et de la figure du procès ; ou comment, selon Pierre Bergounioux, l’émergence à cette époque en Europe de trois Etats-Nations, l’Angleterre, la France et l’Espagne devait, chez la première, implanter très tôt un système parlementaire, donc une conscience politique plus capable de protéger les individus que les monarchies absolutistes du continent. Ou encore les contributions à petites touches profondes ou cocasses ajoutées par Michèle Audin, Hélène Cixous, David di Nota, Florence Dupont, Robert Ellrodt, Raphaël Enthoven, Jacques Jouet, Michèle Le Dœuff ou Pierre Pachet… Le lecteur de Shakespeare n’est pas tenu à un sérieux académique, cette œuvre nous enseigne bien au contraire les vertus de la digression, elle relance notre curiosité pour les voies d’un savoir non tracé, sans oublier le rire de Falstaff, les incessantes trouvailles d’une énonciation étincelante, et toujours le jeu.
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France Culture Olivia Gesbert, Martin Quenehen, 17 juillet 2014
Entretien avec Dominique Goy-Blanquet, dans l'émission " La Grande Table d'été "
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France Culture Christine Lecerf, 16 juillet 2014
La Quinzaine Littéraire Monique Le Roux, 1-15 juin 2014
Abécédaire Shakespeare
Une des contributions les plus originales et les plus plaisantes de cet anniversaire.
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Une des contributions les plus originales et les plus plaisantes de cet anniversaire.
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Livres Hebdo Souen Léger, 23 avril 2014
Paris fête les 450 ans de Shakespeare
En partenariat avec la Société Française Shakespeare, les éditions Thierry Marchaisse ont publié le 6 mars Lettres à Shakespeare, un essai à seize mains dans lequel plusieurs écrivains s'adressent directement au dramaturge pour lui exprimer ce qu'ils lui doivent, lui reprochent ou lui envient. Une correspondance collective qui permet de s'interroger sur la place que tient Shakespeare, aujourd'hui, dans l'imaginaire et la création.
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En partenariat avec la Société Française Shakespeare, les éditions Thierry Marchaisse ont publié le 6 mars Lettres à Shakespeare, un essai à seize mains dans lequel plusieurs écrivains s'adressent directement au dramaturge pour lui exprimer ce qu'ils lui doivent, lui reprochent ou lui envient. Une correspondance collective qui permet de s'interroger sur la place que tient Shakespeare, aujourd'hui, dans l'imaginaire et la création.
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Le Monde Fabienne Darge, 19 avril 2014
Le Figaro Armelle Heliot, 21 avril 2014
Yves Bonnefoy, poète et traducteur, Hélène Cixous, qui
fit sa thèse sur Joyce mais vit « en » Shakespeare depuis toujours, comme le
montrent d’ailleurs ses propres pièces de théâtre, lui adressent des
lettres intéressantes (...). La composition
de Robert Ellrodt, professeur émérite à Paris-III et auteur notamment d’un
Montaigne et Shakespeare (Éditions Corti, 2011), est, elle, aussi savante que
savoureuse. Cette « lettre de Shakespeare envoyée depuis le purgatoire à ses
admirateurs et détracteurs », est un régal « in english » ! Vous lirez aussi
avec plaisir une lettre publiée par Le Figaro du 14 avril 1864, année du
troisième centenaire de la naissance du poète. Elle est adressée « à Monsieur
le Rédacteur en chef ». Elle est signée de l’irascible et merveilleux Charles
Baudelaire.
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France Culture Joëlle Gayot, 20 avril 2014
La Croix Didier Méreuze, 9 avril 2014
Entretien avec Georges Banu
G.B. : En même temps qu’un éventail de toutes les valeurs et variations humaines, Shakespeare propose un théâtre ouvert à tous les possibles, prêt à s’inscrire dans toutes les traditions, orientales ou autres. Il est le grand tout. Ou plutôt le Grand Anonyme, comme je l’appelle dans Lettres à Shakespeare. Celui qui restitue l’entier du monde à lui tout seul. À moins que…
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G.B. : En même temps qu’un éventail de toutes les valeurs et variations humaines, Shakespeare propose un théâtre ouvert à tous les possibles, prêt à s’inscrire dans toutes les traditions, orientales ou autres. Il est le grand tout. Ou plutôt le Grand Anonyme, comme je l’appelle dans Lettres à Shakespeare. Celui qui restitue l’entier du monde à lui tout seul. À moins que…
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Le Magazine Littéraire Alexis Broca, avril 2014, N° 542
Très cher Will...
Si « le monde entier est un théâtre », il en prendra un peu plus les apparences à l'occasion du 450e anniversaire de la naissance de Shakespeare. En France, du 21 au 27 avril, la Société Shakespeare organise un congrès anniversaire, qui s'ouvrira au Théâtre de l'Odéon, tandis que la Comédie-Française montera Othello [...]. Signalons également ces Lettres à Shakespeare parues aux éditions Marchaisse, adressées au barde par de nombreux auteurs: Hélène Cixous le tutoie (« Tu sens la rose et le troène »), Yves Bonnefoy lui glisse un billet pour lui parler de son génie spontané (« parole vive et fiévreuse »); son traducteur, le poète Jacques Darras, s'intéresse à la politique : « Vous frappez au centre puisque la politique est l'appétence pour un centre, point d'équilibre dans le meilleur des cas mais plus souvent lieu géométrique de tous les dérèglements» ; Alberto Manguel réveille le souvenir d'une conférence de Borges inaudible. Dix-sept lettres... mais une infinité de correspondances.
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Si « le monde entier est un théâtre », il en prendra un peu plus les apparences à l'occasion du 450e anniversaire de la naissance de Shakespeare. En France, du 21 au 27 avril, la Société Shakespeare organise un congrès anniversaire, qui s'ouvrira au Théâtre de l'Odéon, tandis que la Comédie-Française montera Othello [...]. Signalons également ces Lettres à Shakespeare parues aux éditions Marchaisse, adressées au barde par de nombreux auteurs: Hélène Cixous le tutoie (« Tu sens la rose et le troène »), Yves Bonnefoy lui glisse un billet pour lui parler de son génie spontané (« parole vive et fiévreuse »); son traducteur, le poète Jacques Darras, s'intéresse à la politique : « Vous frappez au centre puisque la politique est l'appétence pour un centre, point d'équilibre dans le meilleur des cas mais plus souvent lieu géométrique de tous les dérèglements» ; Alberto Manguel réveille le souvenir d'une conférence de Borges inaudible. Dix-sept lettres... mais une infinité de correspondances.
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