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Roman
19 €, 264 p.
ISBN : 978-2-36280-015-3
Format : 140/205 mm
parution : 6 avril 2012
Disponible en Ebook (10,99 €)
ISBN : 978-2-36280-015-3
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parution : 6 avril 2012
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Bibliothèques de Paris avril 2013
L’auteur nous livre une magnifique histoire d’hommes et de femmes pris dans l’étau d’une Histoire qui les dépasse.
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ArtsLivres Olivier Stroh, 1 mars 2013, N° 48
Ce roman est celui d’une libération, de l’éclosion d’Edgar à lui-même, dans une violence politique, physique, émotionnelle et intellectuelle. Le prisme individuel apparaît dès les premières lignes : choix de la première personne pour la narration, début in medias res… Les débats intellectuels des années 1960 sont évoqués à travers les questionnements du protagoniste : communisme, Algérie, Seconde Guerre Mondiale… Les personnages secondaires sont là pour incarner des certitudes et des partis-pris intellectuels qu’Edgar ne peut avoir. L’intelligence de ce roman est donc de montrer les grandes idées par le prisme de ceux qui les font vivre, de montrer les individus réceptacles des idéaux.
Il faut souligner l’absence de manichéisme dans la construction narrative du texte : pas de dichotomie bons/méchants, pas de peinture en blanc et noir d’une réalité souvent dépeinte en niveaux de gris. Ainsi de la violence, omniprésente en temps de guerre, également mise en scène chez ceux présentés comme victimes de l’Histoire : résistants en 1945, FLN en Algérie. Cependant, poignante et dégueulasse, la vraie scène de torture ( ~ p.180) subie par Edgar dans les geôles de l’armée française est un morceau d'anthologie : c’est la question de l’œuf et de la poule, qui a commencé dans la barbarie ?
Le Temps de rêver est bien court n’est pas qu’un livre sur l’Histoire contemporaine : c’est aussi l’épopée d’un personnage aux prises avec son histoire familiale, elle-même prise dans l’Histoire. Ainsi, en plus de sa participation à la guerre d’Algérie, Edgar doit-il faire face aux secrets d’une famille moyennement 'collabo', moyennement résistante. Ou quand un homme devient le réceptacle de questionnements intimes et politiques.
Enfin, il y a l’amour. L’amour qui sauve, qui détruit, qui fait peur. Fanny, dans sa fuite en avant dans la lutte politique pro-Algérie française, brûle-t-elle Edgar de sa passion ? Ou bien Edgar a-t-il les allumettes dans la poche pour blesser Fanny ?
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Il faut souligner l’absence de manichéisme dans la construction narrative du texte : pas de dichotomie bons/méchants, pas de peinture en blanc et noir d’une réalité souvent dépeinte en niveaux de gris. Ainsi de la violence, omniprésente en temps de guerre, également mise en scène chez ceux présentés comme victimes de l’Histoire : résistants en 1945, FLN en Algérie. Cependant, poignante et dégueulasse, la vraie scène de torture ( ~ p.180) subie par Edgar dans les geôles de l’armée française est un morceau d'anthologie : c’est la question de l’œuf et de la poule, qui a commencé dans la barbarie ?
Le Temps de rêver est bien court n’est pas qu’un livre sur l’Histoire contemporaine : c’est aussi l’épopée d’un personnage aux prises avec son histoire familiale, elle-même prise dans l’Histoire. Ainsi, en plus de sa participation à la guerre d’Algérie, Edgar doit-il faire face aux secrets d’une famille moyennement 'collabo', moyennement résistante. Ou quand un homme devient le réceptacle de questionnements intimes et politiques.
Enfin, il y a l’amour. L’amour qui sauve, qui détruit, qui fait peur. Fanny, dans sa fuite en avant dans la lutte politique pro-Algérie française, brûle-t-elle Edgar de sa passion ? Ou bien Edgar a-t-il les allumettes dans la poche pour blesser Fanny ?
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Radio RCF Maguelone-Hérault 18 et 20 octobre 2012
Émission : Rencontres, par Jean-Marie Rouvier
Entretien avec Bertrand Longuespé
" On est à la fois dans l'action et dans la réflexion. "
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Entretien avec Bertrand Longuespé
" On est à la fois dans l'action et dans la réflexion. "
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Radio Association H. Cazales, 22 juin 2012
C'est ce vers issu d'un poème de Louis Aragon que Bertrand Longuespé, un auteur quadragénaire plein d'avenir, a choisi pour titre de son premier roman édité aux éditions Thierry Marchaisse.
Son héros, Edgar Grion fils de militant nationaliste breton ayant collaboré avec l'occupant nazi, a choisi le parti communiste et sur le conseil de ses dirigeants locaux part effectuer son service militaire en Algérie, certain de rentrer en contact avec des militants et de servir la cause de l'indépendance... En fait, c'est avec des colons de la Mitidja proches de l'OAS qu'il va se lier, jusqu'à tomber amoureux de leur fille.
Écartelé entre ses idées généreuses et la sympathie envers ses amis européens, il ne peut choisir et rentre en France pour accompagner la fin de vie de son père et apprendre le calvaire de sa sœur, tondue à la libération pour collaboration horizontale. L'Algérie et Fanny lui manquent, il rentre à Alger où il est attendu pour rendre des comptes sur ses activités passées au service des indépendantistes.
Il est arrêté, torturé sans ménagement et sauvé par l'intervention du père de sa fiancée. Dans la ville blanche, déchirée par les attentats des ultras de l'Algérie française, les populations européennes et musulmanes repliées dans leurs différents ghettos continuent difficilement à vivre et à espérer entre explosions et répression. Edgar essaie de se reconstituer et de soigner les séquelles de son passage entre les mains des parachutistes, grâce à l'amour de Fanny et aux soins de sa mère, toujours en proie à ses interrogations, à ses doutes et à l'insoluble question : Comment peut-on être innocent individuellement tout en étant coupable collectivement ? Comment rester un homme et résister à l'appel de la meute ? Comment garder la raison face à la barbarie ?...
Ce livre où se côtoient l'amour et la haine, où l'on croise Mouloud Feraoun et Germaine Tillon, où la solidarité se mêle à la cruauté, nous renvoie à la complexité du dernier conflit colonial et nous éclaire un peu plus sur la difficile relation qui perdure entre les anciens peuples frères... Un jeune auteur nous offre aujourd'hui une belle leçon d'histoire au parfum méditerranéen, il serait fou de s'en priver...
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Son héros, Edgar Grion fils de militant nationaliste breton ayant collaboré avec l'occupant nazi, a choisi le parti communiste et sur le conseil de ses dirigeants locaux part effectuer son service militaire en Algérie, certain de rentrer en contact avec des militants et de servir la cause de l'indépendance... En fait, c'est avec des colons de la Mitidja proches de l'OAS qu'il va se lier, jusqu'à tomber amoureux de leur fille.
Écartelé entre ses idées généreuses et la sympathie envers ses amis européens, il ne peut choisir et rentre en France pour accompagner la fin de vie de son père et apprendre le calvaire de sa sœur, tondue à la libération pour collaboration horizontale. L'Algérie et Fanny lui manquent, il rentre à Alger où il est attendu pour rendre des comptes sur ses activités passées au service des indépendantistes.
Il est arrêté, torturé sans ménagement et sauvé par l'intervention du père de sa fiancée. Dans la ville blanche, déchirée par les attentats des ultras de l'Algérie française, les populations européennes et musulmanes repliées dans leurs différents ghettos continuent difficilement à vivre et à espérer entre explosions et répression. Edgar essaie de se reconstituer et de soigner les séquelles de son passage entre les mains des parachutistes, grâce à l'amour de Fanny et aux soins de sa mère, toujours en proie à ses interrogations, à ses doutes et à l'insoluble question : Comment peut-on être innocent individuellement tout en étant coupable collectivement ? Comment rester un homme et résister à l'appel de la meute ? Comment garder la raison face à la barbarie ?...
Ce livre où se côtoient l'amour et la haine, où l'on croise Mouloud Feraoun et Germaine Tillon, où la solidarité se mêle à la cruauté, nous renvoie à la complexité du dernier conflit colonial et nous éclaire un peu plus sur la difficile relation qui perdure entre les anciens peuples frères... Un jeune auteur nous offre aujourd'hui une belle leçon d'histoire au parfum méditerranéen, il serait fou de s'en priver...
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Radio Aviva 13 juin 2012
Émission : Rencontres - l’actualité littéraire, par Camille Tabet
Entretien avec Bertrand Longuespé
" Merci beaucoup pour votre beau livre Le Temps de rêver est bien court, intéressant, bien écrit et que j'ai beaucoup apprécié.(...) Nous espérons que nos auditeurs liront avec plaisir cet ouvrage. "
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Entretien avec Bertrand Longuespé
" Merci beaucoup pour votre beau livre Le Temps de rêver est bien court, intéressant, bien écrit et que j'ai beaucoup apprécié.(...) Nous espérons que nos auditeurs liront avec plaisir cet ouvrage. "
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Parutions.com D. Venayre, 25 mai 2012
La guerre d’Algérie, si lointaine et si proche, ne cesse d’alimenter des querelles sur le pourquoi, le comment, les conséquences sur notre vie actuelle, les évitements qui auraient été souhaitables, le repentir... Nous n’avons pas fini de décortiquer cet épisode dramatique pour nos deux pays. C’est l’option choisie par Bertrand Longuespé, de se placer de tous les côtés, d’être pour et contre, de faire parler tous les protagonistes, chaque personnage ayant un point de vue différent, bien expliqué, bien ressenti et juste.
Edgar Grion, communiste, appelé comme sous-lieutenant pendant la guerre d’Algérie, fait son métier avec intérêt, découvrant la guerre, l’Algérie et Fanny, la sœur d’un ami, pour laquelle il éprouve très vite une attirance profonde. Tous les «clans» politiques s’entrecroisent et quand le Parti lui demande de donner des informations sur le nombre de destructions, de déplacements de personnes ou de tués, il le fait dans un rapport unique qui ne représente pas grand-chose pour lui mais qui lui vaudra des ennuis sérieux. Pourra-t-il s’en sortir ? Restera-t-il en Algérie malgré les «évènements» ? Que deviendra sa relation avec Fanny, sympathisante de l’OAS ?
Le livre, bien documenté, est écrit dans le déchirement, celui de la population algérienne et celui des colons, rien n’est oublié dans ce dilemme affreux et mortel qu’ont connu bien des gens. La trame politique, véritable fondement de cette situation, est bien sûr évoquée, mais de façon superficielle, l’accent étant mis essentiellement sur les rapports humains et les interrogations philosophiques sur le sens de la vie et la nuisance des idéologies. Il est intéressant de noter le parallèle qui est fait entre le départ d’Algérie dans le sang en 1962, et la construction du mur de Berlin à la même époque, dans un remarquable déplacement d’aveuglement. Le style est agréable, le rythme bien mené et les moments dramatiques intensément décrits, un peu longuement en ce qui concerne les pages de torture, mais cela a donné l’occasion à Bertrand Longuespé de développer plus profondément son antipathie, voire son hostilité à l’égard de l’armée.
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Edgar Grion, communiste, appelé comme sous-lieutenant pendant la guerre d’Algérie, fait son métier avec intérêt, découvrant la guerre, l’Algérie et Fanny, la sœur d’un ami, pour laquelle il éprouve très vite une attirance profonde. Tous les «clans» politiques s’entrecroisent et quand le Parti lui demande de donner des informations sur le nombre de destructions, de déplacements de personnes ou de tués, il le fait dans un rapport unique qui ne représente pas grand-chose pour lui mais qui lui vaudra des ennuis sérieux. Pourra-t-il s’en sortir ? Restera-t-il en Algérie malgré les «évènements» ? Que deviendra sa relation avec Fanny, sympathisante de l’OAS ?
Le livre, bien documenté, est écrit dans le déchirement, celui de la population algérienne et celui des colons, rien n’est oublié dans ce dilemme affreux et mortel qu’ont connu bien des gens. La trame politique, véritable fondement de cette situation, est bien sûr évoquée, mais de façon superficielle, l’accent étant mis essentiellement sur les rapports humains et les interrogations philosophiques sur le sens de la vie et la nuisance des idéologies. Il est intéressant de noter le parallèle qui est fait entre le départ d’Algérie dans le sang en 1962, et la construction du mur de Berlin à la même époque, dans un remarquable déplacement d’aveuglement. Le style est agréable, le rythme bien mené et les moments dramatiques intensément décrits, un peu longuement en ce qui concerne les pages de torture, mais cela a donné l’occasion à Bertrand Longuespé de développer plus profondément son antipathie, voire son hostilité à l’égard de l’armée.
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Ariègenews 13 avril 2012
Le roman de Bertrand Longuespé vient, cinquante ans après les accords d'Évian, nous rappeler la complexité de la guerre d'Algérie.
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Le Huffington Post Michel Winock, 5 avril 2012
Cinquante ans après les accords d'Évian, notre vision de la guerre d'Algérie est moins manichéenne qu'au temps où s'affrontaient de manière inexpugnable les partisans de l'indépendance algérienne et ceux de l'Algérie française. Le roman de Bertrand Longuespé vient à souhait nous rappeler la complexité des choses. Telle est bien la nécessité du roman, dire ce que l'histoire laisse d'inconnu de la conscience et de l'inconscience des hommes et des femmes qui la font. Le récit de Bertrand Longuespé n'est pas un exercice de mémoire : il est né huit ans après la fin de la guerre d'Algérie. Sa force est de nous plonger dans le drame opaque de cette guerre, en laissant de côté tout jugement, toute transparence rétrospective.
Ce roman remarquable, fluide et prenant, se déroule à la frontière de l'histoire, ne la brouille pas, la respecte même scrupuleusement, mais pour mieux explorer sa part "obscure et difficile", là où l'individuel et le collectif se recoupent sans coïncider.
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Ce roman remarquable, fluide et prenant, se déroule à la frontière de l'histoire, ne la brouille pas, la respecte même scrupuleusement, mais pour mieux explorer sa part "obscure et difficile", là où l'individuel et le collectif se recoupent sans coïncider.
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