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Roman
19 €, 264 p.
ISBN : 978-2-36280-015-3
Format : 140/205 mm
parution : 6 avril 2012
Disponible en Ebook (10,99 €)
ISBN : 978-2-36280-015-3
Format : 140/205 mm
parution : 6 avril 2012
Disponible en Ebook (10,99 €)
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Babelio
Le temps de rêver est bien court en référence à Aragon fait preuve d'une grande maturité dans l'écriture, et sans exagérer on peut parfois être surpris par une narration proche d'Hemingway dans "Pour qui sonne le glas". Je pense à quelques scènes de combat ou d'attente dans le djebel algérien, ou dans la ville d'Alger elle-même. Une écriture à la fois cinématographique et intime qui interroge : les descriptions sont parfois tellement précises qu'on se demande si l'auteur n'en a pas vécu une part.
La guerre d'Algérie est le cœur du roman pour aborder la question du rapport complexe de l'individu à l'Histoire. Les acteurs sont nombreux avec des intérêts divergents : les Algériens, le FLN (aux multiples branches) favorables à l'indépendance, les colons, l'OAS qui s'y opposent, l'Armée française, les forces de l'ordre... le personnage principal lui-même est torturé entre son adhésion à un communisme pacifiste et internationaliste et son amitié avec des membres de l'OAS, son amour avec Fanny aussi.
Les soldats de base de l'armée sont profondément marqués par le doute (scènes de "déplacements" massifs de population) quant à leur soi-disant "action civilisatrice" (p. 63).
Il n'y a pas d'autre jugement de valeur que celui adressé aux cadres français qui ont torturé.
L'indépendance, c'est aussi celle de ces deux jeunes gens, Fanny et Edgar, au milieu de ces événements violents. Leur amour est certainement ce qui les sauve.
Bref c'est un roman profond, très beau, où la violence n'est jamais crue ni un effet de style.
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La guerre d'Algérie est le cœur du roman pour aborder la question du rapport complexe de l'individu à l'Histoire. Les acteurs sont nombreux avec des intérêts divergents : les Algériens, le FLN (aux multiples branches) favorables à l'indépendance, les colons, l'OAS qui s'y opposent, l'Armée française, les forces de l'ordre... le personnage principal lui-même est torturé entre son adhésion à un communisme pacifiste et internationaliste et son amitié avec des membres de l'OAS, son amour avec Fanny aussi.
Les soldats de base de l'armée sont profondément marqués par le doute (scènes de "déplacements" massifs de population) quant à leur soi-disant "action civilisatrice" (p. 63).
Il n'y a pas d'autre jugement de valeur que celui adressé aux cadres français qui ont torturé.
L'indépendance, c'est aussi celle de ces deux jeunes gens, Fanny et Edgar, au milieu de ces événements violents. Leur amour est certainement ce qui les sauve.
Bref c'est un roman profond, très beau, où la violence n'est jamais crue ni un effet de style.
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Babelio
J'ai aimé le ton juste, un certain recul face au conflit où il n'y a ni bons ni méchants, juste la violence, la cruauté parfois, dans les deux camps.
Edgar arrive de la métropole et dans le conflit naissant, on le sent penché vers les Algériens. Cas de conscience face à ce que l'armée lui demande, exige de lui, partagé entre le refus des ordres qui signifierait une trahison ou obéir et fermer les yeux.
Au début, il ne comprend pas non plus la vision des colons, attachés à cette terre qu'ils ont fait leur mais peu à peu, à travers les relations d'amitié et d'amour qu'ils tissent avec la famille Lénan, sa position se fait moins tranchée...
Un beau roman, loin du manichéisme que l'on retrouve souvent lorsque il y a plongée dans un conflit. Il reflète bien ce tiraillement entre l'humanité, les valeurs et le sentiment de devoir et la spirale de violence et de loi du talion qui s'instaure dans ce genre de situation. Aucune leçon de morale, juste des hommes qui cherchent leur place et prennent position dans une situation d'extrême violence.
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Edgar arrive de la métropole et dans le conflit naissant, on le sent penché vers les Algériens. Cas de conscience face à ce que l'armée lui demande, exige de lui, partagé entre le refus des ordres qui signifierait une trahison ou obéir et fermer les yeux.
Au début, il ne comprend pas non plus la vision des colons, attachés à cette terre qu'ils ont fait leur mais peu à peu, à travers les relations d'amitié et d'amour qu'ils tissent avec la famille Lénan, sa position se fait moins tranchée...
Un beau roman, loin du manichéisme que l'on retrouve souvent lorsque il y a plongée dans un conflit. Il reflète bien ce tiraillement entre l'humanité, les valeurs et le sentiment de devoir et la spirale de violence et de loi du talion qui s'instaure dans ce genre de situation. Aucune leçon de morale, juste des hommes qui cherchent leur place et prennent position dans une situation d'extrême violence.
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Babelio
Ce beau titre est tiré d’un vers d’un poème de louis Aragon, poème d’ailleurs repris en chanson par Léo Férré.
J’ai lu ce livre, après « Alger sans Mozart » et vu, la même semaine, l’adaptation théâtrale de « où j’ai laissé mon âme » de Ferrari et chacune de ses adaptations apporte un point de vue sur la guerre d’Algérie et la suite. Période trop peu abordée, et le fait de l’aborder grâce au romanesque permet d’appréhender cette période.
Ce roman, avec une écriture fluide nous permet d’appréhender la complexité de ce conflit et le rôle de chacun avec ses doutes et ses espoirs.
Un roman coup de poing, avec des pages terribles mais écrit de façon si réaliste et qui n’édulcore aucune situation.
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J’ai lu ce livre, après « Alger sans Mozart » et vu, la même semaine, l’adaptation théâtrale de « où j’ai laissé mon âme » de Ferrari et chacune de ses adaptations apporte un point de vue sur la guerre d’Algérie et la suite. Période trop peu abordée, et le fait de l’aborder grâce au romanesque permet d’appréhender cette période.
Ce roman, avec une écriture fluide nous permet d’appréhender la complexité de ce conflit et le rôle de chacun avec ses doutes et ses espoirs.
Un roman coup de poing, avec des pages terribles mais écrit de façon si réaliste et qui n’édulcore aucune situation.
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Liratouva
Coup de coeur
Rien de caricatural dans ce récit dont j'ai beaucoup aimé la lecture. C'est écrit simplement dans une belle langue classique. Le jeune militaire est très attachant, plongé dans des situations qui le dépassent sans cesse, à l'intersection entre la grande Histoire, celle de sa génération et la petite, la sienne, intime et personnelle, familiale et sentimentale.
C'est émouvant et passionnant. A lire et même à relire!
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Rien de caricatural dans ce récit dont j'ai beaucoup aimé la lecture. C'est écrit simplement dans une belle langue classique. Le jeune militaire est très attachant, plongé dans des situations qui le dépassent sans cesse, à l'intersection entre la grande Histoire, celle de sa génération et la petite, la sienne, intime et personnelle, familiale et sentimentale.
C'est émouvant et passionnant. A lire et même à relire!
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Trois Marabouts
Je conseille à tous ceux qui comme moi sont nés là-bas et n'auraient jamais cru devoir un jour quitter le pays où nos parents et parfois grands-parents (ce qui est mon cas) ont vu le jour, je conseille donc de lire le nouveau roman (mars 2012) d'un jeune Montpellièrain, Bertrand Longuespé, paru aux éditions Thierry Marchaisse.
Ce livre ne vous laissera pas indifférent. Lui aussi parle à nos souvenirs. Bonne lecture à tous.
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Ce livre ne vous laissera pas indifférent. Lui aussi parle à nos souvenirs. Bonne lecture à tous.
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L'Ivraie
J’ai été passionné par la lecture du roman de Bertrand Longuespé, l’écriture est concise, précise, haletante, avec de magnifiques descriptions. L’ambiance de l’époque est bien rapportée, vue du coté français et pied-noir. Bravo pour ce beau livre !
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Libfly
Un roman d'une profonde humanité sur la Guerre d'Algérie, mais pas que...
Le narrateur, Edgar Grion, se trouve pris dans les rets de l'Histoire.
Issu d'une famille qui a collaboré avec les allemands, il a pris ses distances avec son père et sa sœur. Communiste, anticolonialiste, le voilà sous-lieutenant appelé en Algérie, se découvrant finalement soldat, respectant les ordres... Les questions sont là, mais l'action le rattrape.
Au fil des rencontres avec des colons, il essaie de comprendre, de discuter, d'ébranler les certitudes de ses amis. Mais que dire quand on vous raconte les atrocités commises par les fellaghas ? Que penser des déplacements de populations indigènes supposées aider les "terroristes" ? Edgar doute, mais finit par donner des renseignements à la rébellion. Pour autant, il s'attache à Fanny Lénan, fille de colon et pro Algérie française.
Rattrapé par son histoire personnelle à la mort de son père, il va rentrer en France et découvrir ce que sa sœur a vécu à la Libération. Poussé par elle, il repart en Algérie, mais va vite déchanter à cause de la détérioration rapide des relations entre les indigènes et les français.
Ce roman m'a bouleversée, parce qu'il dit à quel point être un homme est difficile, à quel point l'Histoire est complexe. Tout comme dans "La maison au citronnier" (Sandy TOLAN) ou "Ce que le jour doit à la nuit" (Yasmina KHADRA) pas de manichéisme mais une histoire de personnes prises dans l'étau de l'Histoire en marche et de conflits d'intérêts qui les dépassent.
Bertrand Longuespée nous livre une magnifique histoire d'hommes et de femmes, d'amour et de haine, qui nous interroge sur nos convictions et nos appréciations de l'Histoire. Le tout écrit dans une langue fluide et maîtrisée pour notre plus grand plaisir.
Une lecture indispensable !
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Le narrateur, Edgar Grion, se trouve pris dans les rets de l'Histoire.
Issu d'une famille qui a collaboré avec les allemands, il a pris ses distances avec son père et sa sœur. Communiste, anticolonialiste, le voilà sous-lieutenant appelé en Algérie, se découvrant finalement soldat, respectant les ordres... Les questions sont là, mais l'action le rattrape.
Au fil des rencontres avec des colons, il essaie de comprendre, de discuter, d'ébranler les certitudes de ses amis. Mais que dire quand on vous raconte les atrocités commises par les fellaghas ? Que penser des déplacements de populations indigènes supposées aider les "terroristes" ? Edgar doute, mais finit par donner des renseignements à la rébellion. Pour autant, il s'attache à Fanny Lénan, fille de colon et pro Algérie française.
Rattrapé par son histoire personnelle à la mort de son père, il va rentrer en France et découvrir ce que sa sœur a vécu à la Libération. Poussé par elle, il repart en Algérie, mais va vite déchanter à cause de la détérioration rapide des relations entre les indigènes et les français.
Ce roman m'a bouleversée, parce qu'il dit à quel point être un homme est difficile, à quel point l'Histoire est complexe. Tout comme dans "La maison au citronnier" (Sandy TOLAN) ou "Ce que le jour doit à la nuit" (Yasmina KHADRA) pas de manichéisme mais une histoire de personnes prises dans l'étau de l'Histoire en marche et de conflits d'intérêts qui les dépassent.
Bertrand Longuespée nous livre une magnifique histoire d'hommes et de femmes, d'amour et de haine, qui nous interroge sur nos convictions et nos appréciations de l'Histoire. Le tout écrit dans une langue fluide et maîtrisée pour notre plus grand plaisir.
Une lecture indispensable !
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Babelio
J'ai adoré et dévoré ce magnifique roman.
Point de manichéisme. On y croise des grands acteurs du conflit. Une trame originale nous fait voyager des torpeurs algéroises à l'hystérie de la libération en Bretagne. Des scènes très fortes, un personnage central tiraillé entre son engagement politique et l'amour pour Fanny.
Je ne sais si l'auteur à écrit d'autres livres, mais voilà sans aucun doute une plume généreuse pour une écriture ciselée et efficace.
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Point de manichéisme. On y croise des grands acteurs du conflit. Une trame originale nous fait voyager des torpeurs algéroises à l'hystérie de la libération en Bretagne. Des scènes très fortes, un personnage central tiraillé entre son engagement politique et l'amour pour Fanny.
Je ne sais si l'auteur à écrit d'autres livres, mais voilà sans aucun doute une plume généreuse pour une écriture ciselée et efficace.
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Le Huffington Post
Je viens de lire Le temps de rêver est bien court. C'est un roman superbe ! A la fois sobre et prenant. Je n'ai pas pu le lâcher.
Je me suis très vite immergée dans cette atmosphère, en découvrant derrière ce conflit les hommes et les femmes qui se trouvent pris dans la complexité de l'histoire, qui sont tout à la fois uniques, singuliers, et les pions d'un système, pris entre deux forces de leur identité qui s'opposent.
L'amour d'Edgar Grion, jeune appelé animé au départ par l'idéal communiste de la décolonisation, et de Fanny Lénan, algéroise se battant pour l'Algérie française, est là pour nous le rappeler avec beaucoup de finesse et d'humanité.
L'auteur réussit le tour de force de nous faire vivre cette période de guerre, sans jugement, à travers l'esprit libre de son narrateur.
Le roman de Bertrand Longuespé est magnifiquement écrit, non qu'il joue d'effets d'écriture, il est au contraire merveilleux par sa fluidité, sa simplicité, sa maîtrise. Il décrit un monde dans lequel nous entrons comme s'il était, ou pouvait être, le nôtre.
Pour moi, c'est un grand roman, qui procure un vrai plaisir de lecture et ouvre une dimension propre à la réflexion sur le rapport de l'homme à l'histoire.
Lire le commentaire complet sur Le Huffington Post
Je me suis très vite immergée dans cette atmosphère, en découvrant derrière ce conflit les hommes et les femmes qui se trouvent pris dans la complexité de l'histoire, qui sont tout à la fois uniques, singuliers, et les pions d'un système, pris entre deux forces de leur identité qui s'opposent.
L'amour d'Edgar Grion, jeune appelé animé au départ par l'idéal communiste de la décolonisation, et de Fanny Lénan, algéroise se battant pour l'Algérie française, est là pour nous le rappeler avec beaucoup de finesse et d'humanité.
L'auteur réussit le tour de force de nous faire vivre cette période de guerre, sans jugement, à travers l'esprit libre de son narrateur.
Le roman de Bertrand Longuespé est magnifiquement écrit, non qu'il joue d'effets d'écriture, il est au contraire merveilleux par sa fluidité, sa simplicité, sa maîtrise. Il décrit un monde dans lequel nous entrons comme s'il était, ou pouvait être, le nôtre.
Pour moi, c'est un grand roman, qui procure un vrai plaisir de lecture et ouvre une dimension propre à la réflexion sur le rapport de l'homme à l'histoire.
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Actualités,voyages et littérature
Je n’ai rien appris, a proprement parler, sur cette période que j’ai vécue mais j’ai retrouvé, bien rendue, l’atmosphère de ces années 1960-1962. La complexité de cette guerre est bien rendue. La fin de la guerre, la lutte désespérée de l’OAS, la torture, les assassinats dans les deux camps et, enfin le départ. Tout cela est bien rendu.
Et ce roman est écrit par un auteur né en 1970 qui n’a donc pas connu cette période. Voilà le miracle de la littérature !
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Et ce roman est écrit par un auteur né en 1970 qui n’a donc pas connu cette période. Voilà le miracle de la littérature !
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Tournez les pages
Le roman de Bertrand Longuespé est magnifique (...). Un hymne à la pensée libre dans le respect de l’histoire de chacun et surtout un hymne fort bienvenu à la complexité des mondes qui se rencontrent et parfois se dévorent. Superbe !
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