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Essai
20 €, 184 p.
ISBN : 978-2-36280-234-8
Format : 140/205 mm
Parution : 5 mars 2020
Disponible en Ebook (13,99 €)
ISBN : 978-2-36280-234-8
Format : 140/205 mm
Parution : 5 mars 2020
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Du même auteur
Nathalie Heinich
La maison qui soigne |
Nathalie Heinich
Maisons perdues |
D'autres essais
Belinda Cannone & Christian Doumet (sld)
Dictionnaire des mots manquants |
Singulars Olivier Olgan, 23 septembre 2021
Que penser de l’œuvre de Christo & Jean-Claude ?
La question ne cesse de tarauder ceux qui se massent pour contempler leur « emballage » de l’Arc de Triomphe jusqu’au 3 octobre 2021. Des réponses existent dans l’enquête de terrain que Nathalie Heinich a réalisée en 1985 sur Le Pont-Neuf, éditée en 2020 par Thierry Marchaisse.
Principal enseignement : la réception comme la compréhension de l’œuvre n’ont guère changé de termes. Sauf peut être la dimension environnementale qui s’est invitée au débat. Retour vers le futur.
Que penser de l'art contemporain ?
« L’art contemporain vit d’abord des réactions, bonnes ou mauvaises, qu’il suscite dans ses publics, (…) (avec) pour définition de transgresser les attentes de sens commun concernant ce que doit être une œuvre » constatait en 1985 Nathalie Heinich sur la réception du public du Pont Neuf de Christo, titre de son enquête à chaud au pied de l’oeuvre à cette époque unique signée de Christo, éditée en 2020 avec le sous-titre éclairant, Ouvrage d’art, œuvre d’art ou comment se faire une opinion, accompagné d’un nouvel Avant-Propos. L’emballage éphémère de l’Arc de Triomphe jusqu’au 3 octobre 2021 relance le débat (et les postures) sur l’art contemporain qu’elle avait déjà synthétisé en 1985. [...]
La pièce a beau être rejouée, elle n’éteint pas les réactions déjà énoncées en 1985, à part peut-être l’enjeu environnemental qui s’invite désormais. [...]
Au regard des (sempiternels) débats en cours, reprendre les analyses de Nathalie Heinich évite de tomber dans les poncifs tout en éprouvant une puissante grille d’analyse.
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La question ne cesse de tarauder ceux qui se massent pour contempler leur « emballage » de l’Arc de Triomphe jusqu’au 3 octobre 2021. Des réponses existent dans l’enquête de terrain que Nathalie Heinich a réalisée en 1985 sur Le Pont-Neuf, éditée en 2020 par Thierry Marchaisse.
Principal enseignement : la réception comme la compréhension de l’œuvre n’ont guère changé de termes. Sauf peut être la dimension environnementale qui s’est invitée au débat. Retour vers le futur.
Que penser de l'art contemporain ?
« L’art contemporain vit d’abord des réactions, bonnes ou mauvaises, qu’il suscite dans ses publics, (…) (avec) pour définition de transgresser les attentes de sens commun concernant ce que doit être une œuvre » constatait en 1985 Nathalie Heinich sur la réception du public du Pont Neuf de Christo, titre de son enquête à chaud au pied de l’oeuvre à cette époque unique signée de Christo, éditée en 2020 avec le sous-titre éclairant, Ouvrage d’art, œuvre d’art ou comment se faire une opinion, accompagné d’un nouvel Avant-Propos. L’emballage éphémère de l’Arc de Triomphe jusqu’au 3 octobre 2021 relance le débat (et les postures) sur l’art contemporain qu’elle avait déjà synthétisé en 1985. [...]
La pièce a beau être rejouée, elle n’éteint pas les réactions déjà énoncées en 1985, à part peut-être l’enjeu environnemental qui s’invite désormais. [...]
Au regard des (sempiternels) débats en cours, reprendre les analyses de Nathalie Heinich évite de tomber dans les poncifs tout en éprouvant une puissante grille d’analyse.
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Les Influences Emmanuel Lemieux, 21 septembre 2021
Christo et l’emballement sociologique de Nathalie Heinich
Avec Le Pont-Neuf de Christo (Thierry Marchaisse), on ne sait si l’on se trouve dans la tête de Christo en 1986, mais on est bien dans celle d’une jeune chercheuse. Nathalie Heinich, mine de rien, prend ici quelques risques. D’ordinaire, les sociologues proposent des textes lisses, sans aspérités, sans impasse conceptuelle, rabotés par la grande machine à faire du standard. Certes, pas simple d’accès, ce petit livre délicieusement foutraque comme un chantier à ciel ouvert, texte, notes, photos, documents, constitue aussi une expérience de pensée sur la construction d’une opinion.
L’année dernière, vous avez publié votre enquête, mais votre opinion a-t-elle changé ? Existe-t-il chez les sociologues différentes périodes, comme chez les artistes ?
N.H – J’ai décidé de publier cette enquête, sans rien changer au rapport rédigé à l’époque, car à la relecture elle m’a paru correspondre pour l’essentiel à ce que j’aurais pu faire aujourd’hui. [...]
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Avec Le Pont-Neuf de Christo (Thierry Marchaisse), on ne sait si l’on se trouve dans la tête de Christo en 1986, mais on est bien dans celle d’une jeune chercheuse. Nathalie Heinich, mine de rien, prend ici quelques risques. D’ordinaire, les sociologues proposent des textes lisses, sans aspérités, sans impasse conceptuelle, rabotés par la grande machine à faire du standard. Certes, pas simple d’accès, ce petit livre délicieusement foutraque comme un chantier à ciel ouvert, texte, notes, photos, documents, constitue aussi une expérience de pensée sur la construction d’une opinion.
L’année dernière, vous avez publié votre enquête, mais votre opinion a-t-elle changé ? Existe-t-il chez les sociologues différentes périodes, comme chez les artistes ?
N.H – J’ai décidé de publier cette enquête, sans rien changer au rapport rédigé à l’époque, car à la relecture elle m’a paru correspondre pour l’essentiel à ce que j’aurais pu faire aujourd’hui. [...]
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Europe 1 Frédéric Taddeï,
Emission "C'est arrivé demain"
Frédéric Taddeï avec Anton Brender, Titiou Lecoq et Nathalie Heinich
Dimanche 19 sept 2021
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Frédéric Taddeï avec Anton Brender, Titiou Lecoq et Nathalie Heinich
Dimanche 19 sept 2021
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La Croix Nathanaël Bentura, 18 septembre 2021
Christo : souvenirs d’un pont (vraiment) neuf
Bien avant l’ère des réseaux sociaux, des opinions tranchées se sont opposées sur l’œuvre emblématique de Christo. « Parmi les “pour”, il y avait notamment les amateurs et spécialistes d’art, qui savaient ce qu’était une installation et pouvaient tenir un discours inscrivant cette proposition dans l’histoire de l’art, se souvient la sociologue Nathalie Heinich, qui avait interrogé curieux et passants aux abords du monument et dont l’enquête vient de paraître (Le Pont-Neuf de Christo, Thierry Marchaisse). Il y avait aussi ceux qui étaient intéressés par la dimension ludique et de spectacle de l’initiative. » Face à ces enthousiastes, le clan des « contre » rassemble ceux pour qui l’initiative ne relève pas de l’art, qui jugent l’œuvre « inutile, incompréhensible ou inacceptable ». [...]
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Bien avant l’ère des réseaux sociaux, des opinions tranchées se sont opposées sur l’œuvre emblématique de Christo. « Parmi les “pour”, il y avait notamment les amateurs et spécialistes d’art, qui savaient ce qu’était une installation et pouvaient tenir un discours inscrivant cette proposition dans l’histoire de l’art, se souvient la sociologue Nathalie Heinich, qui avait interrogé curieux et passants aux abords du monument et dont l’enquête vient de paraître (Le Pont-Neuf de Christo, Thierry Marchaisse). Il y avait aussi ceux qui étaient intéressés par la dimension ludique et de spectacle de l’initiative. » Face à ces enthousiastes, le clan des « contre » rassemble ceux pour qui l’initiative ne relève pas de l’art, qui jugent l’œuvre « inutile, incompréhensible ou inacceptable ». [...]
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Le Monde Julien Lemaignen, 16 septembre 2021
L’Arc de triomphe empaqueté par Jeanne-Claude et Christo ravive le débat sur l’art contemporain dans l’espace public
Pourquoi tant de crispations ? L’art contemporain vit d’abord des réactions, bonnes ou mauvaises, qu’il suscite dans ses publics, rappelle Nathalie Heinich, sociologue de l’art et directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), autrice d’une enquête sur le précédent empaquetage d’un monument parisien par Jeanne-Claude et Christo, en 1985 (Le Pont-Neuf de Christo : ouvrage d’art, oeuvre d’art ou comment se faire une opinion, éditions Thierry Marchaisse, 2020). Pour la chercheuse, l’art contemporain « a pour définition de transgresser les attentes de sens commun concernant ce que doit être une oeuvre ».
Mais son irruption dans l’espace public, remarque-t-elle, pose « une vraie question démocratique, rarement mise en avant car immédiatement rabattue sur des questions de goût : qu’est-il légitime d’imposer à la vue de tout un chacun ? » [...]
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Pourquoi tant de crispations ? L’art contemporain vit d’abord des réactions, bonnes ou mauvaises, qu’il suscite dans ses publics, rappelle Nathalie Heinich, sociologue de l’art et directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), autrice d’une enquête sur le précédent empaquetage d’un monument parisien par Jeanne-Claude et Christo, en 1985 (Le Pont-Neuf de Christo : ouvrage d’art, oeuvre d’art ou comment se faire une opinion, éditions Thierry Marchaisse, 2020). Pour la chercheuse, l’art contemporain « a pour définition de transgresser les attentes de sens commun concernant ce que doit être une oeuvre ».
Mais son irruption dans l’espace public, remarque-t-elle, pose « une vraie question démocratique, rarement mise en avant car immédiatement rabattue sur des questions de goût : qu’est-il légitime d’imposer à la vue de tout un chacun ? » [...]
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Questions de Communication Emmanuel Gleyze, n°37, 2020
Le Pont-Neuf de Christo est une enquête vivifiante, vivante, par son rythme, sa profondeur d’analyse et sa richesse documentaire souvent savoureuse par son humour.
Un ouvrage fondateur, à double titre : d’abord, parce qu’il inaugure de façon très claire l’ensemble des travaux, des notions, des enquêtes de terrains de l’autrice ; ensuite et surtout, parce que on pourra y percevoir toute la cohérence d’une pensée sociologique riche de 35 années, rigoureuse, singulière, féconde, en un mot puissante.
Une enquête qui pourrait tout à fait s’ouvrir à une dimension pédagogique, et servir de base à un enseignement vivant et documenté pour des étudiants en sciences de l’information et de la communication, en sociologie, en histoire de l’art.
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Un ouvrage fondateur, à double titre : d’abord, parce qu’il inaugure de façon très claire l’ensemble des travaux, des notions, des enquêtes de terrains de l’autrice ; ensuite et surtout, parce que on pourra y percevoir toute la cohérence d’une pensée sociologique riche de 35 années, rigoureuse, singulière, féconde, en un mot puissante.
Une enquête qui pourrait tout à fait s’ouvrir à une dimension pédagogique, et servir de base à un enseignement vivant et documenté pour des étudiants en sciences de l’information et de la communication, en sociologie, en histoire de l’art.
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Le Caoua des idées Emmanuel Lemieux, n°7, 18 sept 2020
EMBALLANT
ce petit livre délicieusement foutraque comme un chantier à ciel ouvert, texte, notes, photos, documents, constitue aussi une expérience de pensée sur la construction d’une opinion. [...]
Entretien avec Nathalie Heinich
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ce petit livre délicieusement foutraque comme un chantier à ciel ouvert, texte, notes, photos, documents, constitue aussi une expérience de pensée sur la construction d’une opinion. [...]
Entretien avec Nathalie Heinich
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L'ŒIL / Le Journal des Arts Nina Malka, n° 736, septembre 2020
[...] Cette étude sociologique réalisée entre 1981 et 1986 jette un regard inédit sur le projet de Christo et Jeanne-Claude déjà doté d’une bibliographie abondante. Des années préparatoires au Pont-Neuf emballé, la sociologue, en plus d’avoir fait passer un questionnaire aux employés de la Samaritaine, a recueilli les propos des passants, commerçants, avertis ou non, son magnétophone tenu en bandoulière, soustrait à leur regard, afin d’avoir le matériel le plus spontané possible à travailler.
Ces propos, ainsi que les photos prises à l’époque par l’auteure elle-même, rythment et illustrent le texte à la suite de chaque partie. La description de l’installation en tant que telle est donc sacrifiée volontairement pour laisser place à d’autres aspects du projet : les usages qui en ont été faits, les réappropriations, sa réception chez le public de 1985, époque où Christo n’a encore jamais emballé de monument public et où sa renommée n’était pas celle d’aujourd’hui.
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Ces propos, ainsi que les photos prises à l’époque par l’auteure elle-même, rythment et illustrent le texte à la suite de chaque partie. La description de l’installation en tant que telle est donc sacrifiée volontairement pour laisser place à d’autres aspects du projet : les usages qui en ont été faits, les réappropriations, sa réception chez le public de 1985, époque où Christo n’a encore jamais emballé de monument public et où sa renommée n’était pas celle d’aujourd’hui.
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L'Objet d'art Christine Gouzi, n°570, septembre 2020
Le livre du mois
[...] écrit dans le feu de l’action, le livre éclaire d’un jour nouveau à la fois l’art de Christo et la manière dont s’est redéfinie une discipline : la sociologie de l’art.
Construit selon les règles strictes de l’enquête de terrain, le livre est scindé en plusieurs parties. Les chapitres qui interprètent les réactions du public sont séparés des interviews proprement dites et des réflexions spontanées, glanées lors des pérégrinations de l’enquêtrice dans le quartier du Pont-Neuf ou auprès des employés de la Samaritaine. Ce matériau, ainsi que des photographies personnelles, des extraits d’articles de journaux et les prospectus « publicitaires » de 1985, sont retranscrits sur un papier gris clair immédiatement identifiable par le lecteur. La probité de ce découpage, astucieusement mis en page par l’éditeur, fait merveille. On suit très bien la démonstration, tout en pouvant vérifier le moment ou l’interprétation dépasse le matériau lui-même.
Il s’agit en effet de déterminer la manière dont s’établit la valeur de l’art auprès de tous les acteurs concernés par l’emballage. Cette valeur est bien entendu économique et marchande, mais surtout affective et individuelle. En somme, ce que découvre le lecteur avec l’auteur, qui avoue s’être détachée peu après de son maître Bourdieu, est que la condition sociale n’est pas le seul moteur de l’opinion artistique. N. Heinich suggère même finement et progressivement qu’en emballant le Pont-Neuf, Christo arriva à ses fins. Non seulement il parvint à s’intégrer un peu plus avant dans les circuits culturels européens, mais il réussit à déclencher une véritable réflexion sur la définition et les frontières de l’art. À certains, « l’utilité » de l’emballage ne « paraît pas évidente ». D’aucuns jugent qu’un ouvrage artistique doit « être durable » et non « temporaire ». Un autre s’interroge : une œuvre, est-ce « la matière » seulement ? Utilité de l’art, valeur patrimoniale, qualité technique, absence de l’intervention de l’artiste : toutes questions fondamentales révélées par un simple empaquetage de tissu et un questionnaire d’opinion.
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[...] écrit dans le feu de l’action, le livre éclaire d’un jour nouveau à la fois l’art de Christo et la manière dont s’est redéfinie une discipline : la sociologie de l’art.
Construit selon les règles strictes de l’enquête de terrain, le livre est scindé en plusieurs parties. Les chapitres qui interprètent les réactions du public sont séparés des interviews proprement dites et des réflexions spontanées, glanées lors des pérégrinations de l’enquêtrice dans le quartier du Pont-Neuf ou auprès des employés de la Samaritaine. Ce matériau, ainsi que des photographies personnelles, des extraits d’articles de journaux et les prospectus « publicitaires » de 1985, sont retranscrits sur un papier gris clair immédiatement identifiable par le lecteur. La probité de ce découpage, astucieusement mis en page par l’éditeur, fait merveille. On suit très bien la démonstration, tout en pouvant vérifier le moment ou l’interprétation dépasse le matériau lui-même.
Il s’agit en effet de déterminer la manière dont s’établit la valeur de l’art auprès de tous les acteurs concernés par l’emballage. Cette valeur est bien entendu économique et marchande, mais surtout affective et individuelle. En somme, ce que découvre le lecteur avec l’auteur, qui avoue s’être détachée peu après de son maître Bourdieu, est que la condition sociale n’est pas le seul moteur de l’opinion artistique. N. Heinich suggère même finement et progressivement qu’en emballant le Pont-Neuf, Christo arriva à ses fins. Non seulement il parvint à s’intégrer un peu plus avant dans les circuits culturels européens, mais il réussit à déclencher une véritable réflexion sur la définition et les frontières de l’art. À certains, « l’utilité » de l’emballage ne « paraît pas évidente ». D’aucuns jugent qu’un ouvrage artistique doit « être durable » et non « temporaire ». Un autre s’interroge : une œuvre, est-ce « la matière » seulement ? Utilité de l’art, valeur patrimoniale, qualité technique, absence de l’intervention de l’artiste : toutes questions fondamentales révélées par un simple empaquetage de tissu et un questionnaire d’opinion.
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Voisins Voisines (Grand Paris) n°99, automne 2020
France Culture L'invité(e) Culture, Chloë Cambreling, 23 juillet 2020
Nathalie Heinich, sociologue : "L'art contemporain déplace les frontières"
Emission "L'invité(e) Culture" par Chloë Cambreling
Invitées : Nathalie Heinich
Durée 19 min
« Cette proposition est emblématique de ce que fait l'art contemporain : il déplace les frontières. Il déplace la frontière entre art et non-art, entre un ouvrage d'art, un pont, et une oeuvre d'art. L'artiste propose un jeu de transgression des frontières traditionnelles, de ce que le sens commun estime devoir être ». Nathalie Heinich
(Ré)écouter sur France Culture
Emission "L'invité(e) Culture" par Chloë Cambreling
Invitées : Nathalie Heinich
Durée 19 min
« Cette proposition est emblématique de ce que fait l'art contemporain : il déplace les frontières. Il déplace la frontière entre art et non-art, entre un ouvrage d'art, un pont, et une oeuvre d'art. L'artiste propose un jeu de transgression des frontières traditionnelles, de ce que le sens commun estime devoir être ». Nathalie Heinich
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France Culture La Grande Table Idées, Olivia Gesbert, 12 juin 2020
Comment Christo a-t-il emballé le monde ?
Emission "La Grande Table des Idées" par Olivia Gesbert
Invitées : Nathalie Heinich et Sophie Duplaix
Durée 33 min
Retour sur l'oeuvre de l'artiste plasticien Christo, décédé le 31 mai dernier à l'âge de 84 ans. Pour en parler, la sociologue et spécialiste de l'art Nathalie Heinich, qui a publié en mars dernier Le Pont Neuf de Christo : ouvrage d'art, œuvre d'art ou comment se faire une opinion (Editions Thierry Marchaisse) et Sophie Duplaix, commissaire de l'exposition Christo et Jeanne-Claude, Paris ! du 1e juillet au 19 octobre 2020 au Centre Pompidou.
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Emission "La Grande Table des Idées" par Olivia Gesbert
Invitées : Nathalie Heinich et Sophie Duplaix
Durée 33 min
Retour sur l'oeuvre de l'artiste plasticien Christo, décédé le 31 mai dernier à l'âge de 84 ans. Pour en parler, la sociologue et spécialiste de l'art Nathalie Heinich, qui a publié en mars dernier Le Pont Neuf de Christo : ouvrage d'art, œuvre d'art ou comment se faire une opinion (Editions Thierry Marchaisse) et Sophie Duplaix, commissaire de l'exposition Christo et Jeanne-Claude, Paris ! du 1e juillet au 19 octobre 2020 au Centre Pompidou.
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Critique d’art Solène Bollez, n°54, printemps-été 2020
En s’intéressant avant tout à l’intelligibilité et à la singularité des réactions, la sociologue fait le choix de rejeter la traditionnelle enquête statistique au profit de l’enquête ethnographique. Le socle de son ouvrage prend appui sur les paroles de différents types de visiteur·e·s questionné·e·s. En comparant les opinions hétéroclites, Nathalie Heinich montre comment un point de vue sur une œuvre d’art peut varier selon le contexte de découverte et selon l’historique personnel de chaque individu. [...]
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France Culture - Public Sénat Livres & Vous, Guillaume Erner, 5 juin 2020
Voyages en France
Emission "Livres & Vous" présentée par Guillaume Erner
Invités : Nathalie Heinich et François Sureau
Durée 29 min
à voir sur Public Sénat / à écouter sur France Culture
Emission "Livres & Vous" présentée par Guillaume Erner
Invités : Nathalie Heinich et François Sureau
Durée 29 min
à voir sur Public Sénat / à écouter sur France Culture
Télérama Thierry Voisin, 3 juin 2020
LU ET APPROUVÉ
Avec son enquête, enrichie de nombreux témoignages, anecdotes et documents, Nathalie Heinich nous ramène en septembre 1985, dans le Paris du premier "effet Christo", lié à l'emballage du Pont-Neuf. Elle révèle les prémices, l'enjeu économique et culturel, les aléas et les limites d'une œuvre atypique visant à faire de l'éphémère avec un ouvrage d'art plusieurs fois centenaire. Elle soulève aussi les questions relatives aux frontières de l'art [...]
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Avec son enquête, enrichie de nombreux témoignages, anecdotes et documents, Nathalie Heinich nous ramène en septembre 1985, dans le Paris du premier "effet Christo", lié à l'emballage du Pont-Neuf. Elle révèle les prémices, l'enjeu économique et culturel, les aléas et les limites d'une œuvre atypique visant à faire de l'éphémère avec un ouvrage d'art plusieurs fois centenaire. Elle soulève aussi les questions relatives aux frontières de l'art [...]
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Nonfiction Christian Ruby, 25 mai 2020
A travers une étude de cas en sociologie de l’art et un examen de l’appareil conceptuel mis au point par Goffman, Nathalie Heinich plaide la complémentarité des approches en sciences sociales.
Les œuvres d’art public vont à la rencontre de toutes sortes de publics, initiés ou non. Autour d’elles se produisent nombre de propos, gestes et autres modalités d’appréciation. De ce fait, elles deviennent, sans que ce soit à leur insu, une occasion de faire entrer les sociologues en scène. [...]
De cette matière, la documentation sur les usages sociaux faits de l’œuvre d’art contemporain, puis de l’œuvre d’art publique, la sociologue Nathalie Heinich s’est fait une spécialité, qui nous vaut cette année la publication de Le Pont-Neuf de Christo. La question qui préside à l’enquête est de savoir ce que fut, pour le public, le « Pont-Neuf » de Christo. L’ouvrage prend le temps de rendre compte de l’enquête conduite par elle au cœur des passants au moment de l’emballement dudit pont (22 septembre – 7 octobre 1985). Un compte rendu qui pourrait bien aussi servir de préalable aux enquêtes qui viendront lorsque le même artiste aura emballé l’Arc de Triomphe, sans doute cet automne. Par une coïncidence de publication, ce premier ouvrage est complété par un autre livre qui porte cette fois sur la méthode du sociologue Erving Goffman (1922-1982) ; or nous verrons que dans le fond, la lecture de Goffman est ce qui a justifié l’enquête de 1985, laquelle permet en retour de méditer la valeur de cette méthode d’analyse.
Cette enquête sur les usages sociaux de l’emballement du Pont-Neuf n'existait que sous la forme d'un rapport conservé à la Bibliothèque nationale de France. Sa publication est donc la bienvenue d’abord dans la mesure où elle permet à la fois de revenir sur un situation assez vieillie, de réinterroger la réception in vivo de l’œuvre de Christo, et d’expliciter le matériau utilisé à l’époque de l’enquête : matériaux recueillis in situ, graffitis, tracts, articles, enregistrements quasi-sismographiques de l’événement, mais aussi déambulations parmi les passants, écoutes des conversations, discussions avec des proches, auxquelles Nathalie Heinich avait encore ajouté des lectures de la presse, le recueil systématique de la documentation, y compris ragots et rumeurs, etc
[...]
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Les œuvres d’art public vont à la rencontre de toutes sortes de publics, initiés ou non. Autour d’elles se produisent nombre de propos, gestes et autres modalités d’appréciation. De ce fait, elles deviennent, sans que ce soit à leur insu, une occasion de faire entrer les sociologues en scène. [...]
De cette matière, la documentation sur les usages sociaux faits de l’œuvre d’art contemporain, puis de l’œuvre d’art publique, la sociologue Nathalie Heinich s’est fait une spécialité, qui nous vaut cette année la publication de Le Pont-Neuf de Christo. La question qui préside à l’enquête est de savoir ce que fut, pour le public, le « Pont-Neuf » de Christo. L’ouvrage prend le temps de rendre compte de l’enquête conduite par elle au cœur des passants au moment de l’emballement dudit pont (22 septembre – 7 octobre 1985). Un compte rendu qui pourrait bien aussi servir de préalable aux enquêtes qui viendront lorsque le même artiste aura emballé l’Arc de Triomphe, sans doute cet automne. Par une coïncidence de publication, ce premier ouvrage est complété par un autre livre qui porte cette fois sur la méthode du sociologue Erving Goffman (1922-1982) ; or nous verrons que dans le fond, la lecture de Goffman est ce qui a justifié l’enquête de 1985, laquelle permet en retour de méditer la valeur de cette méthode d’analyse.
Cette enquête sur les usages sociaux de l’emballement du Pont-Neuf n'existait que sous la forme d'un rapport conservé à la Bibliothèque nationale de France. Sa publication est donc la bienvenue d’abord dans la mesure où elle permet à la fois de revenir sur un situation assez vieillie, de réinterroger la réception in vivo de l’œuvre de Christo, et d’expliciter le matériau utilisé à l’époque de l’enquête : matériaux recueillis in situ, graffitis, tracts, articles, enregistrements quasi-sismographiques de l’événement, mais aussi déambulations parmi les passants, écoutes des conversations, discussions avec des proches, auxquelles Nathalie Heinich avait encore ajouté des lectures de la presse, le recueil systématique de la documentation, y compris ragots et rumeurs, etc
[...]
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Bilan Etienne Dumont, 15 mai 2020
Quand Christo emballait le Pont-Neuf en 1985. Le livre inédit de Nathalie Heinich
Alors âgée de 30 ans, la sociologue débutait dans l'écriture. Elle a interrogé les passants, les voisins, mais pas les amateurs d'art contemporain. A découvrir !
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Alors âgée de 30 ans, la sociologue débutait dans l'écriture. Elle a interrogé les passants, les voisins, mais pas les amateurs d'art contemporain. A découvrir !
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