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Récit
14,50 €, 128 p.
ISBN : 978-2-36280-209-6
Format : 140/205 mm
Parution : 6 septembre 2018
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-209-6
Format : 140/205 mm
Parution : 6 septembre 2018
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D'autres récits
Lucas Menget
Lettres de Bagdad |
Singular's Patrice Gree, 7 juillet 2023
Époustouflant récit sur la mort et le vide dans laquelle elle nous plonge.
Mais ce récit n’est pas que l’exploration minutieuse du vide que la mort laisse, c’est aussi un bouleversant récit d’amour sur l’amitié.
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Mais ce récit n’est pas que l’exploration minutieuse du vide que la mort laisse, c’est aussi un bouleversant récit d’amour sur l’amitié.
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Fil de mémoires Jeanne Orient, 20 février 2020
Rencontre-conférence « La Fragilité et la Reconquête du territoire incertain »
Organisée par Jeanne Orient
Avec Jean-Philippe Domecq (L’Amie, La mort, Le fils), Virginie Megglé (Étonnante fragilité, éd. Eyrolles) et Pierre Perrin (Le modèle oublié, éd. Robert Laffont)
25 février 2020, Librairie du cinéma Panthéon
Organisée par Jeanne Orient
Avec Jean-Philippe Domecq (L’Amie, La mort, Le fils), Virginie Megglé (Étonnante fragilité, éd. Eyrolles) et Pierre Perrin (Le modèle oublié, éd. Robert Laffont)
25 février 2020, Librairie du cinéma Panthéon
France Culture LSD, 22 janvier 2019
Emission LSD. Histoires d'amitiés : "L’amie héroïque ou la puissance du lien"
Documentaire de Leïla Djitli réalisé par Véronique Samouiloff
Avec Jean-Philippe Domecq.
mardi 22 janvier 2019, 17h-18h
Écouter l'émission
Documentaire de Leïla Djitli réalisé par Véronique Samouiloff
Avec Jean-Philippe Domecq.
mardi 22 janvier 2019, 17h-18h
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Le Matricule des Anges Thierry Cecille, n° 199, janvier 2019
Quand la mort survient et que la détresse risque de submerger ceux qui survivent, on s'empresse de les raisonner – et l'on martèle l'antienne : « Allez, il est temps de faire son deuil ». Jean-Philippe Domecq, dans cette méditation à la fois douloureuse et paradoxalement sereine, se révolte contre cette lâche admonestation, cette échappatoire mensongère. Du deuil, au contraire, il se veut comme le servant, l'observant [...].
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Prix Spécial Psychologies Christilla Pellé-Douël, décembre 2018
13e édition du Prix Psychologies-Fnac de l'Essai 2019
Le Prix Spécial est décerné à Jean-Philippe Domecq pour son livre "L'amie, la mort, le fils"
Remise du Prix au Musée du Luxembourg, Paris 6e, le 4 décembre 2018
Discours de Christilla Pellé-Douël et de J.-P. Domecq
Le Prix Spécial est décerné à Jean-Philippe Domecq pour son livre "L'amie, la mort, le fils"
Remise du Prix au Musée du Luxembourg, Paris 6e, le 4 décembre 2018
Discours de Christilla Pellé-Douël et de J.-P. Domecq
« Un texte d'une qualité extraordinaire, d'une sensibilité, d'une poésie, d'une profondeur et, j'ose le mot, d'une spiritualité – qui ne dit pas son nom – étonnante. [...] Un livre absolument bouleversant, très difficile à qualifier, hors de tout et même hors de lui-même »
(Ch. Pellé-Douël, Psychologies Magazine, extrait du discours de remise du Prix Spécial Psychologies 2019)
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(Ch. Pellé-Douël, Psychologies Magazine, extrait du discours de remise du Prix Spécial Psychologies 2019)
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Inexploré n°41, janvier-mars 2019
Judaiques FM Maya Nahum, 12 novembre 2018
Emission "L'Etoile et le Jasmin", animée par Maya Nahum et Sophie Chauveau
Entretien avec Jean-Philippe Domecq
Lundi 12 novembre 2018, 21h05, durée 25 mn
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Entretien avec Jean-Philippe Domecq
Lundi 12 novembre 2018, 21h05, durée 25 mn
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Publik'Art Bénédicte de Loriol, 11 novembre 2018
Un très bel hommage.
Le cœur du livre est occupé magistralement par Anne. Un peu comme une évidence, comme un miracle. Comme une lueur qui éclairerait chacun et tous. Anne n’est plus, le corps d’Anne s’en est allé, mais Anne est encore plus vibrante en chacun d’eux. Et des petits signes leur montrent que quelque part, Anne continue à vivre. « Cette mort parle au-delà de cette mort ». [...]
L’amie, la mort, le fils devrait nous aider à avancer sur notre propre chemin… de la mort.
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Le cœur du livre est occupé magistralement par Anne. Un peu comme une évidence, comme un miracle. Comme une lueur qui éclairerait chacun et tous. Anne n’est plus, le corps d’Anne s’en est allé, mais Anne est encore plus vibrante en chacun d’eux. Et des petits signes leur montrent que quelque part, Anne continue à vivre. « Cette mort parle au-delà de cette mort ». [...]
L’amie, la mort, le fils devrait nous aider à avancer sur notre propre chemin… de la mort.
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Livres Hebdo Véronique Rossignol, 2 novembre 2018
La disparition de la fée
Il est très troublant de relire onze ans après sa première parution La femme et le sacrifice d'Anne Dufourmantelle que Denoël reprend dans la collection « Empreinte ». Et tentant d'y trouver des signes prémonitoires, des prophéties. Car comment ne pas être interpellé par les résonances tragiques de cet essai, surtout lorsqu'on lit en écho deux livres parus ces derniers mois : l'élégie à la compagne de Frédéric Boyer - Peut-être pas immortelle (P.O.L) - et le portrait de l'amie par Jean-Philippe Domecq - L'amie, la mort, le fils (éditions Thierry Marchaisse) - dans lequel il célèbre la « fée » à « l'aura étrange » derrière la psychanalyste, docteure en philosophie et romancière, disparue le 21 juillet 2017 à 53 ans, victime d'un arrêt cardiaque dans les eaux de la Méditerranée en sauvant le fils de l'écrivain de la noyade. [...]
C'est dans ces « intuitions » qui « provenaient, entre autres, de ses biais de point de vue qui chaque fois révélaient l'essentiel du débat comme seul l'éclairage latéral peut faire ressortir le grain des murs », décrit l'ami Domecq, que se manifeste le « tonique élan de penser », ample, ouvert et authentiquement généreux de la praticienne philosophe.
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Il est très troublant de relire onze ans après sa première parution La femme et le sacrifice d'Anne Dufourmantelle que Denoël reprend dans la collection « Empreinte ». Et tentant d'y trouver des signes prémonitoires, des prophéties. Car comment ne pas être interpellé par les résonances tragiques de cet essai, surtout lorsqu'on lit en écho deux livres parus ces derniers mois : l'élégie à la compagne de Frédéric Boyer - Peut-être pas immortelle (P.O.L) - et le portrait de l'amie par Jean-Philippe Domecq - L'amie, la mort, le fils (éditions Thierry Marchaisse) - dans lequel il célèbre la « fée » à « l'aura étrange » derrière la psychanalyste, docteure en philosophie et romancière, disparue le 21 juillet 2017 à 53 ans, victime d'un arrêt cardiaque dans les eaux de la Méditerranée en sauvant le fils de l'écrivain de la noyade. [...]
C'est dans ces « intuitions » qui « provenaient, entre autres, de ses biais de point de vue qui chaque fois révélaient l'essentiel du débat comme seul l'éclairage latéral peut faire ressortir le grain des murs », décrit l'ami Domecq, que se manifeste le « tonique élan de penser », ample, ouvert et authentiquement généreux de la praticienne philosophe.
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20 minutes Benjamin Chapon, 25 octobre 2018
Entretien avec Jean-Philippe Domecq
Jean-Philippe Domecq a été bouleversé de constater que la mort d’Anne Dufourmantelle avait eu un écho populaire et médiatique : « Les gens ont été touchés par sa mort. Je voudrais qu’ils le soient tout autant par son œuvre. Avec mon livre, je voulais diriger l’attention sur ses livres. Il faut aussi écouter ses conférences. Elle avait une voix mélodique, prenante et active au service d’une grande intelligence. Anne rayonne, stimule. C’est un devoir de raconter ça, de transmettre, de montrer que c’est possible. »
Jean-Philippe Domecq a été bouleversé de constater que la mort d’Anne Dufourmantelle avait eu un écho populaire et médiatique : « Les gens ont été touchés par sa mort. Je voudrais qu’ils le soient tout autant par son œuvre. Avec mon livre, je voulais diriger l’attention sur ses livres. Il faut aussi écouter ses conférences. Elle avait une voix mélodique, prenante et active au service d’une grande intelligence. Anne rayonne, stimule. C’est un devoir de raconter ça, de transmettre, de montrer que c’est possible. »
Dans son essai, Jean-Philippe Domecq ne s’enferme pas dans le récit de sa peine. Il analyse aussi le cheminement du chagrin, sa propagation, et comment il revitalise l’amour qu’il a eu pour la personne disparue.
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Le Salon Littéraire Ariane Bois, 14 octobre 2018
L’amie, la mort, le fils : Requiem pour une amie défunte
[...] Comment raconter la grâce de cette femme, ce chagrin inouï que constitue une mort héroïque, le vide qu’elle laisse ? Dans ce petit livre qu’on referme le cœur en charpie, Domecq s’efforce de retrouver celle qu’il aimait tant et convoque sa présence pour nous faire comprendre que la mort n’est que le début.
Les signes d’elle continuent à vivre et, dans ce beau portrait de femme, l’âme de la défunte plane au-dessus de nous.
Texte d’une rare beauté, tombeau de mots et ode à l’amitié, L’amie, la mort, le fils, explore aussi les rapports père-fils, la difficulté à dire le deuil et donc la nécessité d’écrire, comme un dernier cadeau à celle qui s’en est allée, pour protéger les autres. « La passion de l’amitié », comme l’explique l’auteur, dans le plus beau sens du terme.
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[...] Comment raconter la grâce de cette femme, ce chagrin inouï que constitue une mort héroïque, le vide qu’elle laisse ? Dans ce petit livre qu’on referme le cœur en charpie, Domecq s’efforce de retrouver celle qu’il aimait tant et convoque sa présence pour nous faire comprendre que la mort n’est que le début.
Les signes d’elle continuent à vivre et, dans ce beau portrait de femme, l’âme de la défunte plane au-dessus de nous.
Texte d’une rare beauté, tombeau de mots et ode à l’amitié, L’amie, la mort, le fils, explore aussi les rapports père-fils, la difficulté à dire le deuil et donc la nécessité d’écrire, comme un dernier cadeau à celle qui s’en est allée, pour protéger les autres. « La passion de l’amitié », comme l’explique l’auteur, dans le plus beau sens du terme.
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La Cause Littéraire Pierrette Epsztein, 12 octobre 2018
« … l’aura d’Anne était aussi étrange qu’évidente ». Il nous la restitue dans sa part vive, évoque pour nous son besoin du collectif, sa faculté de s’entourer de personnes de qualité avec qui elle recherchait la joie de rire, de se divertir mais aussi d’échanger, d’élaborer ensemble, sa faculté de se replier en elle pour mieux écouter et vaincre les résistances, son insatiable curiosité. Il porte témoignage d’une personne lumineuse à multiples facettes, qui « avait la passion de l’amitié », toujours surprenante, imprévisible, remarquable. Il aboutit à ce constat inattendu que le profond sentiment qui la fondait et justifiait sa quête était « la mélancolie ». « Et la mélancolie, on le sait, vient de cette faille en nous. Evidente et secrète, quand on ne refoule plus notre conscience de la mort ».
Ce récit est d’un absolu dépouillement et d’une grande force. Jean-Philippe Domecq traduit au plus près son éprouvé avec une sincérité émouvante qui se dessine dans ses modalités d’écriture : l’auteur laisse parfois sa phrase en suspension pour ne pas prononcer le mot fatal définitif et permettre un espace de respiration ouvert sur le vivant. Parfois, il répète et répète encore pour tenter de convaincre son lecteur de la violence du torrent des sentiments qui l’agitent et l’entraînent vers un gouffre cauchemardesque qui risque de l’engloutir. [...]
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Ce récit est d’un absolu dépouillement et d’une grande force. Jean-Philippe Domecq traduit au plus près son éprouvé avec une sincérité émouvante qui se dessine dans ses modalités d’écriture : l’auteur laisse parfois sa phrase en suspension pour ne pas prononcer le mot fatal définitif et permettre un espace de respiration ouvert sur le vivant. Parfois, il répète et répète encore pour tenter de convaincre son lecteur de la violence du torrent des sentiments qui l’agitent et l’entraînent vers un gouffre cauchemardesque qui risque de l’engloutir. [...]
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La Cause Littéraire Jean-Jacques Bretou, 11 octobre 2018
Ce texte est comme un thrène, ayant pour thème la fidélité. Être fidèle en amitié jusque au-delà de la mort. L’amitié commune à tous : Anne, Boyer, auteur du fameux Mes amis mes amis, Domecq et les autres. [...]
C’est un très beau livre que nous offre Jean-Philippe Domecq, un texte écrit pour continuer malgré le chagrin, ne pas abandonner malgré la douleur parce que la mort n’est rien à côté d’une mort. Mais qu’au-delà à force de persister on finira comme l’écrit A.D. dans Une question d’enfant par découvrir « Cette chose qu’on appelle la grâce. L’inespéré ».
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C’est un très beau livre que nous offre Jean-Philippe Domecq, un texte écrit pour continuer malgré le chagrin, ne pas abandonner malgré la douleur parce que la mort n’est rien à côté d’une mort. Mais qu’au-delà à force de persister on finira comme l’écrit A.D. dans Une question d’enfant par découvrir « Cette chose qu’on appelle la grâce. L’inespéré ».
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Le Monde des Livres Raphaëlle Leyris, 28 septembre 2018
Par moments, le récit prend son élan. A d’autres, il marque une pause sidérée. « Le chagrin m'arrête, en même temps qu’il réclame », écrit Jean-Philippe Domecq à mi-parcours de L'Amie, la mort, le fils, le beau récit qu’il consacre à la perte de la philosophe, psychanalyste et écrivaine Anne Dufourmantelle [...].
« On agit à tâtons après la mort », note Jean-Philippe Domecq, qui écrit à tâtons aussi, d’une plume élégiaque, ce texte relatant le premier mois de « l'Après-Anne », en même temps qu’il restitue vingt ans d’affection admirative. C’est autant dans les pleins d’une vie intense que dans le vide laissé par sa fin qu’il a sculpté ce tombeau.
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« On agit à tâtons après la mort », note Jean-Philippe Domecq, qui écrit à tâtons aussi, d’une plume élégiaque, ce texte relatant le premier mois de « l'Après-Anne », en même temps qu’il restitue vingt ans d’affection admirative. C’est autant dans les pleins d’une vie intense que dans le vide laissé par sa fin qu’il a sculpté ce tombeau.
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Aligre FM Philippe Vannini, 27 septembre 2018
Emission « Les Jeudis Littéraires », animée par Philippe Vannini
Entretien avec Jean-Philippe Domecq autour du livre L'Amie, la mort, le fils
Jeudi 27 septembre, 10h, durée 48 mn
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Entretien avec Jean-Philippe Domecq autour du livre L'Amie, la mort, le fils
Jeudi 27 septembre, 10h, durée 48 mn
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Le Point Eric Naulleau, n° 2402, 14 septembre 2018
Dans L'amie, la mort, le fils, de Jean-Philippe Domecq, auquel il serait temps de reconnaître une place parmi nos plus grands écrivains, les personnes figurent sous leur véritable nom, les faits s'énoncent dans leur impitoyable nudité [...].
Il y a un temps pour porter en tombe une amie de vingt ans, il en est un autre pour lui consacrer un tombeau, pour de nouveau la déposer, cette fois entre les pages d'un livre. Portrait d'une femme magnétique et généreuse, d'une penseuse originale, d'un être doué pour la vie, le récit prolonge aussi des conversations avec la défunte sur le thème des fins dernières, sur de nouvelles approches évoquées en commun peu avant son décès : « non pas nous "guérir" de la peur de la mort, surtout pas puisque cette peur est le moteur de nos désirs, efforts et même joies ; mais nous guérir de la peur de cette peur, qui, elle, est inhibitrice, morbide et mortifère ».
L'amie n'est plus, la mort n'a pas bougé de notre horizon et le fils, du haut de son jeune âge, interprète son sacrifice comme l'injonction à mener une « vie pleine ». [...]
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Il y a un temps pour porter en tombe une amie de vingt ans, il en est un autre pour lui consacrer un tombeau, pour de nouveau la déposer, cette fois entre les pages d'un livre. Portrait d'une femme magnétique et généreuse, d'une penseuse originale, d'un être doué pour la vie, le récit prolonge aussi des conversations avec la défunte sur le thème des fins dernières, sur de nouvelles approches évoquées en commun peu avant son décès : « non pas nous "guérir" de la peur de la mort, surtout pas puisque cette peur est le moteur de nos désirs, efforts et même joies ; mais nous guérir de la peur de cette peur, qui, elle, est inhibitrice, morbide et mortifère ».
L'amie n'est plus, la mort n'a pas bougé de notre horizon et le fils, du haut de son jeune âge, interprète son sacrifice comme l'injonction à mener une « vie pleine ». [...]
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Le Quotidien (Luxembourg) Serge Bressan, 14 septembre 2018
L'Amie, la mort, le fils est un magnifique récit de chagrin. Avec une retenue et une délicatesse rares, Jean-Philippe Domecq dessine le portrait d'une femme d'exception, qui avait « la passion de l'amitié » [...].
Accéder à l'article complet dans Le Quotidien / dans La Grande Parade
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Radio Libertaire Valère-Marie Marchand, 13 septembre 2018
Emission « Bibliomanie », animée par Valère-Marie Marchand
Entretien avec Jean-Philippe Domecq autour du livre L'Amie, la mort, le fils
Jeudi 13 sept, durée 1h30, 15h-16h30
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Entretien avec Jean-Philippe Domecq autour du livre L'Amie, la mort, le fils
Jeudi 13 sept, durée 1h30, 15h-16h30
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Philosophie Magazine Philippe Garnier, 12 septembre 2018
Notre sélection
« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement », écrivait La Rochefoucauld. Et c’est la finesse du texte de Jean-Philippe Domecq que de multiplier, dès le début de son livre, des perceptions fragmentaires. Avant toute parole, avant le lent assemblage des souvenirs, il y a d’abord une sidération. La mort échappe à celui qui veut la fixer, tout au moins elle envoie des sensations violentes, chaotiques, illisibles. Jusqu’à la fin, ce récit reste au plus près de cette désorientation primordiale. [...]
Loin du « on meurt » impersonnel, plus proche du « je meurs » qui ne se laisse pas représenter, se situe la mort de l’autre, de l’amie. C’est une mort qui fait le vide, dépeuple le monde. Pourtant, ce livre semble s’adresser à une multitude, à des êtres lointains ou proches, au fils revenu sain et sauf, à soi-même, au lecteur enfin. Comme si l’auteur, plutôt que de dresser un portrait de la défunte, cherchait en chacun – peut-être dans le lecteur lui-même – son empreinte vivante.
Anne Dufourmantelle avait publié Éloge du risque en 2011, Puissance de la douceur en 2013 et Défense du secret en 2015. Or c’est justement du côté du risque, de la douceur et du secret que Domecq parvient à saisir son aura singulière. Il évoque « ses biais de point de vue qui chaque fois révélaient l’essentiel du débat comme seul l’éclairage latéral peut faire sortir le grain du mur », ou encore « ses libertés tuilées à n’en plus finir ». Plus il réveille sa mémoire plus il fuit la psychologie. La mort d’un proche change l’idée que nous nous faisons de la vérité. Le seul témoignage possible est celui d’une vibration fugace qui échappera un temps au néant.
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« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement », écrivait La Rochefoucauld. Et c’est la finesse du texte de Jean-Philippe Domecq que de multiplier, dès le début de son livre, des perceptions fragmentaires. Avant toute parole, avant le lent assemblage des souvenirs, il y a d’abord une sidération. La mort échappe à celui qui veut la fixer, tout au moins elle envoie des sensations violentes, chaotiques, illisibles. Jusqu’à la fin, ce récit reste au plus près de cette désorientation primordiale. [...]
Loin du « on meurt » impersonnel, plus proche du « je meurs » qui ne se laisse pas représenter, se situe la mort de l’autre, de l’amie. C’est une mort qui fait le vide, dépeuple le monde. Pourtant, ce livre semble s’adresser à une multitude, à des êtres lointains ou proches, au fils revenu sain et sauf, à soi-même, au lecteur enfin. Comme si l’auteur, plutôt que de dresser un portrait de la défunte, cherchait en chacun – peut-être dans le lecteur lui-même – son empreinte vivante.
Anne Dufourmantelle avait publié Éloge du risque en 2011, Puissance de la douceur en 2013 et Défense du secret en 2015. Or c’est justement du côté du risque, de la douceur et du secret que Domecq parvient à saisir son aura singulière. Il évoque « ses biais de point de vue qui chaque fois révélaient l’essentiel du débat comme seul l’éclairage latéral peut faire sortir le grain du mur », ou encore « ses libertés tuilées à n’en plus finir ». Plus il réveille sa mémoire plus il fuit la psychologie. La mort d’un proche change l’idée que nous nous faisons de la vérité. Le seul témoignage possible est celui d’une vibration fugace qui échappera un temps au néant.
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Librairie Michèle Ignazi 12 septembre 2018
Jean-Philippe Domecq présente son livre dédié à Anne Dufourmantelle.
Librairie Michèle Ignazi, 12 septembre 2018
Librairie Michèle Ignazi, 12 septembre 2018
France Culture Géraldine Mosna-Savoye, 6 septembre 2018
Emission "Le Journal de la Philo", par Géraldine Mosna-Savoye
Du partage entre philosophie et littérature
C'est une chose qu'on peut constater en cette rentrée, et ce n’est pas la 1ère fois : le passage dans la section littérature d’auteurs d’abord signés en philosophie, ou la transformation d’une écriture propre à l’essai en récit littéraire. [...]
Mais qu’attend-on d’un philosophe qui ne raconte pas quelque chose, mais SE raconte ? Carolin Emcke dans Notre désir (Seuil), Elisabeth de Fontenay avec Gaspard la nuit (Stock), une « autobiographie de son frère », ou encore Jean-Philippe Domecq et son hommage à Anne Dufourmantelle, disparue l’été 2017, L’amie, la mort, le fils (Thierry Marchaisse éditions), tous, en cette rentrée, se racontent et nous racontent, mieux qu’une vie, mieux qu’une idée, plus qu’une identification ou une réflexion : une certaine idée de la vie et la vie d’une idée.
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Du partage entre philosophie et littérature
C'est une chose qu'on peut constater en cette rentrée, et ce n’est pas la 1ère fois : le passage dans la section littérature d’auteurs d’abord signés en philosophie, ou la transformation d’une écriture propre à l’essai en récit littéraire. [...]
Mais qu’attend-on d’un philosophe qui ne raconte pas quelque chose, mais SE raconte ? Carolin Emcke dans Notre désir (Seuil), Elisabeth de Fontenay avec Gaspard la nuit (Stock), une « autobiographie de son frère », ou encore Jean-Philippe Domecq et son hommage à Anne Dufourmantelle, disparue l’été 2017, L’amie, la mort, le fils (Thierry Marchaisse éditions), tous, en cette rentrée, se racontent et nous racontent, mieux qu’une vie, mieux qu’une idée, plus qu’une identification ou une réflexion : une certaine idée de la vie et la vie d’une idée.
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Psychologies Magazine Christilla Pellé-Douël, septembre 2018
Le 21 juillet 2017, la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle « entrait dans la mort », selon l’étonnante expression de l’écrivain Jean-Philippe Domecq. L’auteur tente, au plus juste, de rendre compte de l’effarement de la perte. Double sidération, double douleur : Anne est morte en sauvant des enfants de la noyade, dont le propre fils de l’écrivain. Agenouillé sur le sable, il se penche pour l’embrasser une dernière fois. « Sur ce qui fut sa dernière plage, j’ai revécu par elle comment le sacré vient aux hommes. »
La beauté de la langue de Jean-Philippe Domecq, la profondeur de sa méditation, en font un livre brûlant, universel et mystérieux.
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La beauté de la langue de Jean-Philippe Domecq, la profondeur de sa méditation, en font un livre brûlant, universel et mystérieux.
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Wukali Emile Cougut, 23 août 2018
A sensitive tribute to friendship, beauty and life
[...] Dans L’amie, la mort, le fils, Jean-Philippe Domecq, avec son talent et une vraie pudeur, dresse une sorte d’hagiographie d’Anne Dufourmantelle qui est aussi une sorte d’auto-analyse. Il lui crie à travers la mort son affection, son admiration pour elle, pour la femme qu’elle fut, pour la professionnelle qui a fait progresser l’étude des relations humaines, pour sa générosité, pour son empathie qui l’a amenée au sacrifice de sa vie. Son culte de l’amitié totale.
Il montre, avec une vraie pudeur, les subtilités du lien si complexe d’un père avec son fils à un moment de crise et de culpabilité de la part de ce dernier.
Ce court livre est, au-delà de l’hommage sincère à Anne Dufourmantelle, une longue réflexion, de très grande beauté, sur l’amitié, sur la vie, sur la mort, plus exactement sur la brièveté, sur la fragilité de la vie.
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[...] Dans L’amie, la mort, le fils, Jean-Philippe Domecq, avec son talent et une vraie pudeur, dresse une sorte d’hagiographie d’Anne Dufourmantelle qui est aussi une sorte d’auto-analyse. Il lui crie à travers la mort son affection, son admiration pour elle, pour la femme qu’elle fut, pour la professionnelle qui a fait progresser l’étude des relations humaines, pour sa générosité, pour son empathie qui l’a amenée au sacrifice de sa vie. Son culte de l’amitié totale.
Il montre, avec une vraie pudeur, les subtilités du lien si complexe d’un père avec son fils à un moment de crise et de culpabilité de la part de ce dernier.
Ce court livre est, au-delà de l’hommage sincère à Anne Dufourmantelle, une longue réflexion, de très grande beauté, sur l’amitié, sur la vie, sur la mort, plus exactement sur la brièveté, sur la fragilité de la vie.
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L'Obs Jérôme Garcin, 19 juillet 2018
Il y a exactement un an, le 21 juillet 2017, au large de Pampelonne, à Ramatuelle, disparaissait la philosophe, psychanalyste et romancière Anne Dufourmantelle. D'ordinaire si plate et calme, la mer de Matisse et de Signac était, ce jour-là, agitée par un fort vent d'est et elle dissimulait, sous une surface trompeuse, de dangereux courants. Afin de porter secours à des enfants qui, depuis un quart d'heure, se battaient avec les éléments et allaient se noyer, l'auteure d'« Eloge du risque » se jeta à l'eau. Elle nagea jusqu'à l'un d'entre eux, Guilhem, 13 ans, qui l'entendit murmurer « je suis épuisée » et la vit peu à peu s'abandonner aux vagues.
Chez Anne Dufourmantelle, comme chez les gens de bien qui croient encore au dévouement et au surpassement de soi, c'est le cœur qui a lâché. Le sien était trop gros, trop bon, trop sur la main. Elle avait, confia alors, retour de la plage, son compagnon Frédéric Boyer à Jean-Philippe Domecq, «un souffle au cœur» et, négligeant de se soucier d'elle-même, avait reporté un rendez-vous prévu chez le cardiologue.
Alerté par un appel téléphonique, Jean-Philippe Domecq, l'écrivain de «Sirènes, sirènes», en vacances dans la maison d'Anne Dufourmantelle, courut vers la plage quelques instants après le drame. Le petit Guilhem dont, au péril de la sienne, la philosophe-nageuse avait sauvé la vie, était son fils.
Cette journée tragique, dont on croirait qu'elle fut ordonnancée par les Grecs de l'Antiquité, Domecq a voulu la décrire, minute après minute, dans « l'Amie, la Mort, le Fils » (Thierry Marchaisse, 14,50 euros), un récit qui paraîtra le 6 septembre, mais que l'anniversaire de cette disparition incline à signaler dès aujourd'hui. Il y dresse un portrait magnifique d'Anne Dufourmantelle, gisante ensablée à la beauté paisible, souriante et suffocante que, s'agenouillant, Frédéric Boyer embrassa une dernière fois et sur le front de laquelle, ensuite, Jean-Philippe Domecq posa ses lèvres.
Cette cérémonie des adieux sur une plage de rêve est d'une troublante sérénité. Une femme jeune accomplie, rieuse et spinoziste quitte le monde où elle a exercé sa générosité, cultivé l'amitié, célébré l'art équestre et loué la «Puissance de la douceur». L'été suivant, elle continue d'inspirer ceux qui l'ont aimée, parmi lesquels le père du petit rescapé. Ce qu'il écrit si bien d'Anne Dufourmantelle, on pourrait tous le dire de nos propres morts : « On n'a aucune envie de guérir d'un chagrin – le chagrin est tout ce qu'il y a de fidèle. »
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Chez Anne Dufourmantelle, comme chez les gens de bien qui croient encore au dévouement et au surpassement de soi, c'est le cœur qui a lâché. Le sien était trop gros, trop bon, trop sur la main. Elle avait, confia alors, retour de la plage, son compagnon Frédéric Boyer à Jean-Philippe Domecq, «un souffle au cœur» et, négligeant de se soucier d'elle-même, avait reporté un rendez-vous prévu chez le cardiologue.
Alerté par un appel téléphonique, Jean-Philippe Domecq, l'écrivain de «Sirènes, sirènes», en vacances dans la maison d'Anne Dufourmantelle, courut vers la plage quelques instants après le drame. Le petit Guilhem dont, au péril de la sienne, la philosophe-nageuse avait sauvé la vie, était son fils.
Cette journée tragique, dont on croirait qu'elle fut ordonnancée par les Grecs de l'Antiquité, Domecq a voulu la décrire, minute après minute, dans « l'Amie, la Mort, le Fils » (Thierry Marchaisse, 14,50 euros), un récit qui paraîtra le 6 septembre, mais que l'anniversaire de cette disparition incline à signaler dès aujourd'hui. Il y dresse un portrait magnifique d'Anne Dufourmantelle, gisante ensablée à la beauté paisible, souriante et suffocante que, s'agenouillant, Frédéric Boyer embrassa une dernière fois et sur le front de laquelle, ensuite, Jean-Philippe Domecq posa ses lèvres.
Cette cérémonie des adieux sur une plage de rêve est d'une troublante sérénité. Une femme jeune accomplie, rieuse et spinoziste quitte le monde où elle a exercé sa générosité, cultivé l'amitié, célébré l'art équestre et loué la «Puissance de la douceur». L'été suivant, elle continue d'inspirer ceux qui l'ont aimée, parmi lesquels le père du petit rescapé. Ce qu'il écrit si bien d'Anne Dufourmantelle, on pourrait tous le dire de nos propres morts : « On n'a aucune envie de guérir d'un chagrin – le chagrin est tout ce qu'il y a de fidèle. »
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Le Figaro Mohammed Aïssaoui, 15 juillet 2018
[...] La mémoire des héros anonymes n’a pas un lieu où se figer. Mais un écrivain a l’avantage de laisser des livres. Et il arrive même que d’autres lui élèvent un tombeau de papier. Anne Dufourmantelle a eu cette chance-là. Jean-Philippe Domecq, le père du garçon qu’elle a sauvé, publiera à la rentrée L’Amie, la Mort, le Fils (éditions Thierry Marchaisse), un beau portrait et un éloge de l’amitié. [...]
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Les blogs en parlent
Paludes 892 Nikola, 1 mars 2019
Une plume qui touche avec beaucoup de sensibilité à la notion d'amitié, à la disparition d'Anne Dufourmantelle [...].
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Le Blog de Magali Croset-Calisto 28 octobre 2018
"Pour Anne".
Lisez ce livre.
Avec L'amie, la mort, le fils, l'écrivain Jean-Philippe Domecq nous plonge au cœur de l'humain, face à ce qu'il y a de plus cruellement vivant : la mort d'un proche.
Voici un récit qui, dans ses reviviscences mêmes, nous chavire par sa vérité d'être.
Un lieu du vivant où, juste après l'effroyable accident, intervient la suspension du temps. Ou plutôt, un temps de latence, au sens psychanalytique du terme.
Cet entrelacs nécessaire aux futures germinations.
Merci à l'auteur pour ce profond et délicat hommage à l'amie, Anne Dufourmantelle.
En toute "thanathérapie".
Lisez ce livre.
Avec L'amie, la mort, le fils, l'écrivain Jean-Philippe Domecq nous plonge au cœur de l'humain, face à ce qu'il y a de plus cruellement vivant : la mort d'un proche.
Voici un récit qui, dans ses reviviscences mêmes, nous chavire par sa vérité d'être.
Un lieu du vivant où, juste après l'effroyable accident, intervient la suspension du temps. Ou plutôt, un temps de latence, au sens psychanalytique du terme.
Cet entrelacs nécessaire aux futures germinations.
Merci à l'auteur pour ce profond et délicat hommage à l'amie, Anne Dufourmantelle.
En toute "thanathérapie".
Octoscopie Jacques Fremontier, 12 octobre 2018
Anne, François, la mort et moi …
Deux écrivains, Michaël Ferrier et Jean-Philippe Domecq, tentent de s’arquebouter face à une vague. Pour sauver « quelque chose ». Quoi ? Qui ? La trace de l’ami (e) ? Eux-mêmes ?
Le premier, cinq ans après le drame, si lointain et toujours si proche (François, portrait d’un absent, Gallimard-L’Infini) ; le second, presque sur le champ, sous le coup, dans l’indéchiffrable stupéfaction d’un après-midi d’été (L’Amie, la mort, le fils, Editions Thierry Marchaisse).
Qu’est-ce que l’amitié ? Qu’est-ce que la mort ? Qu’est-ce que l’écriture sur l’amitié et sur la mort ?
Le livre de Jean-Philippe Domecq est d’abord un cri. Puis le questionnement d’un homme qui a cessé de croire et qui cherche, face à son fils, des raisons de ne pas totalement désespérer.
Sa langue est à la fois celle de l’émotion brute – sans distance ni fioritudes – et celle de la réflexion, du logos, de l’analyse. Ravel et la Pavane pour une infante défunte (« chacun ses prières ») baignent – dans sa mémoire – « la pénombre capitonnée » de la chambre mortuaire.
L’un et l’autre possèdent l’art subtil du portrait : le pastel léger qui épouse presque amoureusement le profil délicat de l’ami, de l’amie, disparus.
Ce qui se voit ou se touche, mais aussi et peut-être surtout ce qui s’entend : Domecq et Ferrier sont, l’un et l’autre, extrêmement sensibles aux voix.
Anne est psychanalyste. François est réalisateur sonore de fictions littéraires à France Culture. Ce sont, par profession, deux êtres d’écoute.
Un mot, un seul, peut-il résumer ces deux âmes que guettera bientôt une « absence épaisse » ?
Oui, la mélancolie.
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Deux écrivains, Michaël Ferrier et Jean-Philippe Domecq, tentent de s’arquebouter face à une vague. Pour sauver « quelque chose ». Quoi ? Qui ? La trace de l’ami (e) ? Eux-mêmes ?
Le premier, cinq ans après le drame, si lointain et toujours si proche (François, portrait d’un absent, Gallimard-L’Infini) ; le second, presque sur le champ, sous le coup, dans l’indéchiffrable stupéfaction d’un après-midi d’été (L’Amie, la mort, le fils, Editions Thierry Marchaisse).
Qu’est-ce que l’amitié ? Qu’est-ce que la mort ? Qu’est-ce que l’écriture sur l’amitié et sur la mort ?
Le livre de Jean-Philippe Domecq est d’abord un cri. Puis le questionnement d’un homme qui a cessé de croire et qui cherche, face à son fils, des raisons de ne pas totalement désespérer.
Sa langue est à la fois celle de l’émotion brute – sans distance ni fioritudes – et celle de la réflexion, du logos, de l’analyse. Ravel et la Pavane pour une infante défunte (« chacun ses prières ») baignent – dans sa mémoire – « la pénombre capitonnée » de la chambre mortuaire.
L’un et l’autre possèdent l’art subtil du portrait : le pastel léger qui épouse presque amoureusement le profil délicat de l’ami, de l’amie, disparus.
Ce qui se voit ou se touche, mais aussi et peut-être surtout ce qui s’entend : Domecq et Ferrier sont, l’un et l’autre, extrêmement sensibles aux voix.
Anne est psychanalyste. François est réalisateur sonore de fictions littéraires à France Culture. Ce sont, par profession, deux êtres d’écoute.
Un mot, un seul, peut-il résumer ces deux âmes que guettera bientôt une « absence épaisse » ?
Oui, la mélancolie.
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Babelio Octobre 2018
Krout : Ce n'est pas le livre que j'attendais, pas une biographie, c'est mieux, le titre est on ne peut plus explicite, bien choisi, pesé comme le seront les mots tout au long de ce dit. [...] Aucune indécence car la pudeur du texte, un autre de ses mérites, gomme entièrement toute sensation de colère ou de dégoût.
Claire : Un livre touchant et juste qui ne cherche pas à consoler ("Et s"il y a bien une obscénité désormais, ce serait de "faire le deuil" de mon amie ! Non, non, la fidélité ça existe, on a au moins ça.") mais restitue un peu de l'aura d'une personne dont l'oeuvre et la vie furent remarquables.
Topocl : Il y a les faits dont la précision rattachent à la vie, qui, implacable, continue, et une émotion, une pensée, un cri, face à ce cataclysme qui bouleverse un petit microcosme.
Maquart : Un bel et pudique hommage.
Sovane : Dans cette émouvante ode à l'amie trop tôt disparue l'auteur fait renaitre cette femme solaire à la mélancolie discrète. Un texte qui mêle auto-fiction et réflexion sur la mort et la grâce.
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Claire : Un livre touchant et juste qui ne cherche pas à consoler ("Et s"il y a bien une obscénité désormais, ce serait de "faire le deuil" de mon amie ! Non, non, la fidélité ça existe, on a au moins ça.") mais restitue un peu de l'aura d'une personne dont l'oeuvre et la vie furent remarquables.
Topocl : Il y a les faits dont la précision rattachent à la vie, qui, implacable, continue, et une émotion, une pensée, un cri, face à ce cataclysme qui bouleverse un petit microcosme.
Maquart : Un bel et pudique hommage.
Sovane : Dans cette émouvante ode à l'amie trop tôt disparue l'auteur fait renaitre cette femme solaire à la mélancolie discrète. Un texte qui mêle auto-fiction et réflexion sur la mort et la grâce.
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Le Cercle Littéraire - Fnac 13 septembre 2018
[...] C’est une réflexion sur la mort, sur l'absence, mais aussi sur l'amitié et sur la culpabilité de ceux qui restent. L'auteur tente de mettre en pratique l'adage « on a eu de la chance de l'avoir connu », dans un style dépouillé mais plein de délicatesse. Le livre est lumineux comme la personnalité de la défunte. Malgré la noirceur du sujet, il donne courage et force.
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Les Corps Célestes Valérie Rossignol, 20 août 2018
La pudeur et la délicatesse avec lesquelles J.-Ph. Domecq dresse le portrait d'Anne Dufourmantelle, décédée le 21 juillet 2017 en tentant de sauver des enfants de la noyade, fait de L'amie, la mort, le fils (publié par Thierry Marchaisse en septembre 2018) un vrai hommage. On n'est pas obligé d'attendre d'un ami qu'il nous montre à quel point il nous aime : les démonstrations excessives ne résistent pas à l'épreuve du temps. En revanche, de savoir qu'on a été vu, observé, de savoir que dans cette observation se glisse une analyse fine des rapports humains est un signe qu'on n'a pas été trahi mais au contraire saisi. Dans son livre, J.-Ph. Domecq reste au plus près de ce qu'il a vécu avec elle. Il ne force aucun trait et restitue la nature de leur relation. Par son aptitude à créer des amitiés intellectuelles durables, Anne Dufourmantelle a érigé une façon d'être et de penser qui a eu un impact sur tous ceux qui l'ont approchée. Loin de tout tapage médiatique, elle a tissé des liens profonds que l'habitude du dialogue nourrissait. Son contact libérateur, sa parole féconde ont créé une émulation forte, en France et à l'étranger. Je n'irai pas plus loin sur ces considérations sur A. Dufourmantelle et sa « passion de l'amitié » car le livre en décrit les ressorts avec beaucoup de précision.
Le récit commence in medias res par l'alerte du danger de noyade, alors qu'A. Dufourmantelle et les enfants sont à la plage de Pampelonne et Domecq sur le lieu de résidence avec des amis. Le rapport à l'espace et au temps est bouleversé par l'enchainement tragique des faits et c'est à partir de ce moment, où tout bascule, que l'auteur met en place une géométrie mentale dont A. Dufourmantelle occupe le centre. A partir du récit de sa mort mais aussi de sa vie, le réseau narratif se ramifie, indiquant l'effet que provoque la brutale disparition, créant un subtil équilibre textuel entre l'amie, la famille, les amis impliqués et le fils. [...]
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Le récit commence in medias res par l'alerte du danger de noyade, alors qu'A. Dufourmantelle et les enfants sont à la plage de Pampelonne et Domecq sur le lieu de résidence avec des amis. Le rapport à l'espace et au temps est bouleversé par l'enchainement tragique des faits et c'est à partir de ce moment, où tout bascule, que l'auteur met en place une géométrie mentale dont A. Dufourmantelle occupe le centre. A partir du récit de sa mort mais aussi de sa vie, le réseau narratif se ramifie, indiquant l'effet que provoque la brutale disparition, créant un subtil équilibre textuel entre l'amie, la famille, les amis impliqués et le fils. [...]
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