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Roman
14,90 €, 136 p.
ISBN : 978-2-36280-036-8
Format : 140/205 mm
Parution : 23 mai 2013
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-036-8
Format : 140/205 mm
Parution : 23 mai 2013
Disponible en Ebook (9,99 €)
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Le comptoir de l'écureuil
Entre « Les liaisons dangereuses » et « Madame Bovary », ce roman nous entraîne à la découverte des replis sournois de l’âme humaine et de cette société, toujours plus avide de pouvoirs et de conquête, et prompte à détruire et à calomnier.
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Mango
Librairie Decitre
Le titre est éloquent, il faut y ajouter l'humour.
Un roman sur la mise à mort sociale. L'histoire se passe à la fin du 18e siècle, et est racontée dans un style qui nous plonge d'emblée dans cette atmosphère. Et en même temps, le roman touche à des cordes toujours sensibles aujourd'hui. L'art de nuire ferait-il partie de la nature des sociétés humaines?
L'humour de Pierre Houdion, son écriture d'une élégance parfaite, qui nous fait voir les choses comme au cinéma, fait de ce livre un vrai bijou.
Lire le commentaire complet sur Decitre
Un roman sur la mise à mort sociale. L'histoire se passe à la fin du 18e siècle, et est racontée dans un style qui nous plonge d'emblée dans cette atmosphère. Et en même temps, le roman touche à des cordes toujours sensibles aujourd'hui. L'art de nuire ferait-il partie de la nature des sociétés humaines?
L'humour de Pierre Houdion, son écriture d'une élégance parfaite, qui nous fait voir les choses comme au cinéma, fait de ce livre un vrai bijou.
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Libfly
J’ai
eu le bonheur de découvrir ce livre grâce à Libfly dans le cadre de l’opération "La voie des indés". Le livre se termine par une précision importante qui donne
une grande force à ce roman. «Tous les personnages nommés, même une fois, ont
existé et toutes leurs lettres ou notes citées sont authentiques, de même que
les événements de la petite ou de la grande histoire qui apparaissent en fond».
Mais cette œuvre est bien plus et bien autre chose qu’un document sur un couple issu de la noblesse au 18ème siècle. L’auteur, qui est un spécialiste de cette période de l’histoire, relie ces documents par un récit bien écrit avec humour et élégance.
Mlle de Carvoisin, protégée par la Duchesse de Chartres, est en butte à la malveillance de son tuteur et de sa femme. Ses lettres, celles de Monsieur de Bombelles, de sa protectrice, du secrétaire de cette dernière, servent de toile de fond à ce livre très agréable à lire.
Plusieurs thèmes ont retenu mon attention : la place de la femme au 18ème siècle ; la déférence des membres de la petite noblesse envers les puissants auxquels ils devaient faire leur cour… ; combien cette petite noblesse dépendait de l’humeur de ces princes ; l’art, car c’est bien un art, de mener sa propre sa vie et celle des autres.
Dans ce livre, c’est l’art de nuire qui s’exprime avec un grand talent. Il semble refléter un aspect important de l’esprit de ce siècle.
Toutefois, ce qui apporte toute sa légèreté à ce roman qui plombe le cœur avec la mise par écrit de la noirceur et de la petitesse des hommes, c’est l’amour profond qui unit Mademoiselle de Carvoisin à Monsieur de Bombelles et lui donne la force de s’opposer aux ordres de sa puissante protectrice.
J’ai beaucoup aimé ce livre attachant qui restitue sans poussière l’atmosphère du 18ème siècle. En 4ème de couverture, l’éditeur dit que ce livre peut se lire comme leçon de contre-harcèlement et de survie en société. En cela ce livre dépasse le 18ème siècle.
Lire le commentaire complet sur Libfly
Mais cette œuvre est bien plus et bien autre chose qu’un document sur un couple issu de la noblesse au 18ème siècle. L’auteur, qui est un spécialiste de cette période de l’histoire, relie ces documents par un récit bien écrit avec humour et élégance.
Mlle de Carvoisin, protégée par la Duchesse de Chartres, est en butte à la malveillance de son tuteur et de sa femme. Ses lettres, celles de Monsieur de Bombelles, de sa protectrice, du secrétaire de cette dernière, servent de toile de fond à ce livre très agréable à lire.
Plusieurs thèmes ont retenu mon attention : la place de la femme au 18ème siècle ; la déférence des membres de la petite noblesse envers les puissants auxquels ils devaient faire leur cour… ; combien cette petite noblesse dépendait de l’humeur de ces princes ; l’art, car c’est bien un art, de mener sa propre sa vie et celle des autres.
Dans ce livre, c’est l’art de nuire qui s’exprime avec un grand talent. Il semble refléter un aspect important de l’esprit de ce siècle.
Toutefois, ce qui apporte toute sa légèreté à ce roman qui plombe le cœur avec la mise par écrit de la noirceur et de la petitesse des hommes, c’est l’amour profond qui unit Mademoiselle de Carvoisin à Monsieur de Bombelles et lui donne la force de s’opposer aux ordres de sa puissante protectrice.
J’ai beaucoup aimé ce livre attachant qui restitue sans poussière l’atmosphère du 18ème siècle. En 4ème de couverture, l’éditeur dit que ce livre peut se lire comme leçon de contre-harcèlement et de survie en société. En cela ce livre dépasse le 18ème siècle.
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Libfly
Ce
court roman (seulement 130 pages) est un petit bijou d'écriture. La narration
autant que les lettres et les dialogues échangés sont minutieusement construits
pour nous plonger dès le premier mot dans l'ambiance du siècle des Lumières. La
recherche de vocabulaire, la syntaxe, tout sonne juste, simplement parce que
l'auteur est un spécialiste de cette période.
Mais il est aussi un conteur passionnant avec les mésaventures (le mot est faible) de la pauvre Mlle de Carvoisin, qui voit sa réputation ruinée par la faute de parents jaloux et envieux.
Nous sommes plongés corps et biens dans un milieu d'intrigues de salons et de coups bas perpétrés derrière les trompeuses apparences d'une respectabilité aristocratique.
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Mais il est aussi un conteur passionnant avec les mésaventures (le mot est faible) de la pauvre Mlle de Carvoisin, qui voit sa réputation ruinée par la faute de parents jaloux et envieux.
Nous sommes plongés corps et biens dans un milieu d'intrigues de salons et de coups bas perpétrés derrière les trompeuses apparences d'une respectabilité aristocratique.
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Libfly
Dans la même ambiance que le film de Patrice Leconte "Ridicule", ce livre retrace le parcours d'une jeune femme qui veut trouver sa place dans le monde qui gravite autour de la cour de Louis XV.
Pierre Houdion nous transporte dans ce monde d'intrigues et de chausse-trappes, de machinations et de manœuvres, grâce à son écriture élégante et un grand sens du suspense.
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Pierre Houdion nous transporte dans ce monde d'intrigues et de chausse-trappes, de machinations et de manœuvres, grâce à son écriture élégante et un grand sens du suspense.
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Chaise Longue et Bouquins
J'ai découvert à travers cette histoire, tirée de faits historiques (dont l'auteur indique les sources à la fin du roman) comment les familles arrivaient et arrivent encore à ce jour (dans certains cas) à essayer de briser des unions d'amour.
L'écriture est fine, feutrée, nous permettant de ressentir tout ce contexte.
Le roman est également agrémenté de lettres (issues d'archives historiques) qui nous montre une écriture prosée, riche en art diplomatique.
Ce fut une excellente découverte d'un univers aristocrate et des intrigues du milieu au 18ième siècle.
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L'écriture est fine, feutrée, nous permettant de ressentir tout ce contexte.
Le roman est également agrémenté de lettres (issues d'archives historiques) qui nous montre une écriture prosée, riche en art diplomatique.
Ce fut une excellente découverte d'un univers aristocrate et des intrigues du milieu au 18ième siècle.
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Biblio Blogs
Un mariage d’amour sous le règne de Louis XV
Pierre Houdion est plongé depuis vingt ans dans les archives du XVIIIe siècle. Son écriture élégante nous plonge vraiment dans l’ambiance de cette époque. Un portrait très réussi.
Lire le commentaire sur Le Blog des Bibliothèques de Paris
Pierre Houdion est plongé depuis vingt ans dans les archives du XVIIIe siècle. Son écriture élégante nous plonge vraiment dans l’ambiance de cette époque. Un portrait très réussi.
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Librairie Decitre
L'avis du libraire
La merveilleuse maîtrise de la langue que possède Pierre Houdion ainsi qu'un vocabulaire d'une extrême richesse permettent de rendre compte admirablement bien de cette fin du 18e siècle où se déroule l'action de L'art de nuire.
«L'art de nuire» dont il est question ici est exactement le même que celui que nous côtoyons quotidiennement à notre époque. C'est à la jalousie, l'appât du gain, la superficialité des sentiments, la vulnérabilité de l'amitié face au pouvoir, les non-dits et l'indifférence que doit faire face Mademoiselle de Carvoisin lorsqu'elle fait le choix de devenir vicomtesse de Bombelles.
De nos jours, les moyens employés pour nuire sont autres qu'à l'époque du «bien aimé» Louis XV, mais cet art conserve toute sa puissance et son étendue dans les rangs des familles et des sphères dirigeantes contemporaines.
Merci infiniment à Pierre Houdion d'avoir, avec son récit authentiquement documenté, pointé du doigt la cruauté humaine et de l'avoir ainsi dénoncée avec virulence, dans le respect toutefois des traditions de ce 18e siècle qui le passionne.
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La merveilleuse maîtrise de la langue que possède Pierre Houdion ainsi qu'un vocabulaire d'une extrême richesse permettent de rendre compte admirablement bien de cette fin du 18e siècle où se déroule l'action de L'art de nuire.
«L'art de nuire» dont il est question ici est exactement le même que celui que nous côtoyons quotidiennement à notre époque. C'est à la jalousie, l'appât du gain, la superficialité des sentiments, la vulnérabilité de l'amitié face au pouvoir, les non-dits et l'indifférence que doit faire face Mademoiselle de Carvoisin lorsqu'elle fait le choix de devenir vicomtesse de Bombelles.
De nos jours, les moyens employés pour nuire sont autres qu'à l'époque du «bien aimé» Louis XV, mais cet art conserve toute sa puissance et son étendue dans les rangs des familles et des sphères dirigeantes contemporaines.
Merci infiniment à Pierre Houdion d'avoir, avec son récit authentiquement documenté, pointé du doigt la cruauté humaine et de l'avoir ainsi dénoncée avec virulence, dans le respect toutefois des traditions de ce 18e siècle qui le passionne.
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Babelio
Je me suis tout de suite identifiée au personnage de Mlle de Carvoisin, héroïne tragique de cette histoire en plein cœur du XVIIIème siècle, et surtout sous le règne de Louis XV, le "bien aimé".
Parce qu'elle a fait un mariage d'amour contre l'accord de ses "tuteurs" les d'Achy, Mlle de Carvoisin -devenue Mme de Bombelles- se retrouve, avec son mari, victime d'une machination destinée à provoquer la chute de ce couple uni, qui, jusqu'au bout, se battra pour rétablir la vérité...
J'ai passé un excellent moment au côté de ces personnages, plus ou moins sympathiques aux yeux du lecteur, ravie de suivre ce couple soudé dans la douleur, et, parallèlement, anxieuse dans les moments de forte tension (comme à la fin, par exemple).
Bref, je conseille ce livre à tous pour découvrir plus en détail les intrigues de la cour au XVIIIème siècle, mais surtout, bien évidemment, plonger dans une histoire alléchante qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière page!
A lire !
Lire le commentaire complet sur Babelio
Parce qu'elle a fait un mariage d'amour contre l'accord de ses "tuteurs" les d'Achy, Mlle de Carvoisin -devenue Mme de Bombelles- se retrouve, avec son mari, victime d'une machination destinée à provoquer la chute de ce couple uni, qui, jusqu'au bout, se battra pour rétablir la vérité...
J'ai passé un excellent moment au côté de ces personnages, plus ou moins sympathiques aux yeux du lecteur, ravie de suivre ce couple soudé dans la douleur, et, parallèlement, anxieuse dans les moments de forte tension (comme à la fin, par exemple).
Bref, je conseille ce livre à tous pour découvrir plus en détail les intrigues de la cour au XVIIIème siècle, mais surtout, bien évidemment, plonger dans une histoire alléchante qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière page!
A lire !
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Austin Tout Va Bien
Effectivement, «l'art de nuire» dont il est question ici est exactement le même que celui que nous côtoyons quotidiennement à notre époque.
C'est à la jalousie, l'appât du gain, la superficialité des sentiments, la vulnérabilité de l'amitié face au pouvoir, les non-dits et l'indifférence que doit faire face Mademoiselle de Carvoisin lorsqu'elle fait le choix de devenir vicomtesse de Bombelles.
De nos jours, les moyens employés pour nuire sont autres qu'à l'époque du «bien aimé» Louis XV, mais cet art conserve toute sa puissance et son étendue dans les rangs des familles et des sphères dirigeantes contemporaines.
Merci donc infiniment à Pierre Houdion d'avoir, avec son récit authentiquement documenté, pointé du doigt la cruauté humaine et de l'avoir ainsi dénoncée avec virulence, dans le respect toutefois des traditions de ce 18e siècle qui le passionne, soit avec élégance et dans le profond respect de l'étiquette.
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C'est à la jalousie, l'appât du gain, la superficialité des sentiments, la vulnérabilité de l'amitié face au pouvoir, les non-dits et l'indifférence que doit faire face Mademoiselle de Carvoisin lorsqu'elle fait le choix de devenir vicomtesse de Bombelles.
De nos jours, les moyens employés pour nuire sont autres qu'à l'époque du «bien aimé» Louis XV, mais cet art conserve toute sa puissance et son étendue dans les rangs des familles et des sphères dirigeantes contemporaines.
Merci donc infiniment à Pierre Houdion d'avoir, avec son récit authentiquement documenté, pointé du doigt la cruauté humaine et de l'avoir ainsi dénoncée avec virulence, dans le respect toutefois des traditions de ce 18e siècle qui le passionne, soit avec élégance et dans le profond respect de l'étiquette.
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Babelio
Portrait très réussi...
L'auteur invite, par un regard objectif, à observer le jeu des faveurs et des manigances des personnes qui ne souhaitent qu'une chose : être dans les bonnes grâces de la noblesse. On ressent toute l’ambiguïté des rapports humains de cette époque ; d'un côté, l'envie d'aider une personne de l'autre le rappel aux devoirs de ses fonctions et de son rang. [...]
J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir
Lire le commentaire complet sur Babelio
L'auteur invite, par un regard objectif, à observer le jeu des faveurs et des manigances des personnes qui ne souhaitent qu'une chose : être dans les bonnes grâces de la noblesse. On ressent toute l’ambiguïté des rapports humains de cette époque ; d'un côté, l'envie d'aider une personne de l'autre le rappel aux devoirs de ses fonctions et de son rang. [...]
J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir
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La Fabrique à rêves
La quête du bonheur : comment le pouvoir, la jalousie et l'amour tissent et détissent une vie.
En Europe, à la fin du XVIIIème siècle, une jeune fille mineure avec peu de fortune n'a guère de choix pour assurer son avenir : entrer au couvent ou se marier.
Tel est le cas à Paris de Mlle de Carvoisin qui orpheline est sous la tutelle de son cousin, le marquis d'Achy. Mme Achy rendu "au statut cruel d'ancienne jolie femme" est jalousement féroce de la beauté et la jeunesse de Mlle de Carvoisin. Elle lui prépare en conséquence un mariage convenu avec "un époux sévère, vieux ou laid, ou les trois à la fois".
Mais âgée de 19 ans et d’une intelligence vive, la jeune fille "envisageait avec la plus grande détermination de ne pas accepter ce qui ne lui conviendrait pas, tout en imaginant bien combien la vie, dès lors, deviendrait difficile".
La rencontre avec M. de Bombelles, un officier sans solde avec qui elle décide de se marier par amour malgré l’opposition de ses tuteurs sera le déclencheur d'une véritable machination assortie de roueries et de manœuvres perfides pour la priver de ses quelques subsides et surtout détruire leur union.
L'amicale protection de la duchesse de Chartres saura-t-elle résister à sa patience de « bonne fée » devant l’ ampleur du complot et ses retentissements à l’ombre de ses antichambres ?
L'écriture de Pierre Houdion spécialiste de l'Histoire du XVIIIème siècle est très élégante et non dénuée d’humour.
J'ai apprécié le déroulé psychologique de l'intrigue et ses rebondissements ainsi que les lettres qui ponctuent le texte délivrées par M. Fontaine, messager de la duchesse. Ces missives sonnent comme des sentences de l'oeil public sur le désir intime et légitime d’un couple de vivre tout simplement leur bonheur.
A noter que la fin du roman peut se lire à la manière d’une agréable surprise.
Je remercie la Fabrique à Rêves et les Editions Thierry Marchaisse pour ce beau moment de lecture.
Lire le commentaire complet sur La Fabrique à rêves
En Europe, à la fin du XVIIIème siècle, une jeune fille mineure avec peu de fortune n'a guère de choix pour assurer son avenir : entrer au couvent ou se marier.
Tel est le cas à Paris de Mlle de Carvoisin qui orpheline est sous la tutelle de son cousin, le marquis d'Achy. Mme Achy rendu "au statut cruel d'ancienne jolie femme" est jalousement féroce de la beauté et la jeunesse de Mlle de Carvoisin. Elle lui prépare en conséquence un mariage convenu avec "un époux sévère, vieux ou laid, ou les trois à la fois".
Mais âgée de 19 ans et d’une intelligence vive, la jeune fille "envisageait avec la plus grande détermination de ne pas accepter ce qui ne lui conviendrait pas, tout en imaginant bien combien la vie, dès lors, deviendrait difficile".
La rencontre avec M. de Bombelles, un officier sans solde avec qui elle décide de se marier par amour malgré l’opposition de ses tuteurs sera le déclencheur d'une véritable machination assortie de roueries et de manœuvres perfides pour la priver de ses quelques subsides et surtout détruire leur union.
L'amicale protection de la duchesse de Chartres saura-t-elle résister à sa patience de « bonne fée » devant l’ ampleur du complot et ses retentissements à l’ombre de ses antichambres ?
L'écriture de Pierre Houdion spécialiste de l'Histoire du XVIIIème siècle est très élégante et non dénuée d’humour.
J'ai apprécié le déroulé psychologique de l'intrigue et ses rebondissements ainsi que les lettres qui ponctuent le texte délivrées par M. Fontaine, messager de la duchesse. Ces missives sonnent comme des sentences de l'oeil public sur le désir intime et légitime d’un couple de vivre tout simplement leur bonheur.
A noter que la fin du roman peut se lire à la manière d’une agréable surprise.
Je remercie la Fabrique à Rêves et les Editions Thierry Marchaisse pour ce beau moment de lecture.
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Liratouva
Ce petit livre (138 pages) m’est tombé du ciel ou plutôt il est apparu dans ma boîte aux lettres de façon tout à fait inespérée car je n’en avais jamais entendu parler et n’avais rien demandé.
Je n’ai pas attendu longtemps pour le dévorer, vu la couverture et ce qui est dit de l’auteur dont c’est le premier roman mais qui est plongé dans les archives du XVIIIe siècle depuis une bonne vingtaine d’années. Or j’aime ce siècle et je vénère les amateurs d’archives qui s’abîment les yeux à scruter les anciens écrits pour faire revivre nos ancêtres. Il m’a plu tout de suite tant par le thème, l’héroïne et son histoire que par le style très soigné.
Ainsi des premières lignes:
Tout, dans la personne de Mme d’Achy, annonçait son refus farouche de l’âge, sa volonté de paraître charmante, avec néanmoins un certain quant-à-soi de pruderie, légère concession de sa part à l’évidence de l’envol de sa première fraîcheur, mais qui la conduisait, malgré toute sa réticence, au statut cruel d’ancienne jolie femme. Elle en concevait une amertume singulière, d’autant plus inattendue de la part de quelqu’un d’aussi lucide qu’elle, ce qui ne l’en désespérait que davantage, dans ce vain combat qu’elle se livrait à elle-même et qu’elle perdait à chaque instant. Elle en était venue au point de ne plus pouvoir tolérer le moindre air de jeunesse chez les autres femmes de sa parenté et de son entourage. Et quand la malchance conjuguait ce bonheur aux traits de la beauté, cela lui devenait plus qu’intolérable: cela la rendait ivre de jalousie et de méchanceté, ce que la prudence la forçait de dissimuler aux yeux de tous, grâce à ce sourire empreint de mélancolie qu’elle avait récemment adopté, à peine démenti par l’acuité de son regard, seule mise en garde qu’elle n’avait pas encore su adoucir.
Ce livre m'a enchantée tout un après-midi.
Lire le commentaire complet sur Liratouva
Je n’ai pas attendu longtemps pour le dévorer, vu la couverture et ce qui est dit de l’auteur dont c’est le premier roman mais qui est plongé dans les archives du XVIIIe siècle depuis une bonne vingtaine d’années. Or j’aime ce siècle et je vénère les amateurs d’archives qui s’abîment les yeux à scruter les anciens écrits pour faire revivre nos ancêtres. Il m’a plu tout de suite tant par le thème, l’héroïne et son histoire que par le style très soigné.
Ainsi des premières lignes:
Tout, dans la personne de Mme d’Achy, annonçait son refus farouche de l’âge, sa volonté de paraître charmante, avec néanmoins un certain quant-à-soi de pruderie, légère concession de sa part à l’évidence de l’envol de sa première fraîcheur, mais qui la conduisait, malgré toute sa réticence, au statut cruel d’ancienne jolie femme. Elle en concevait une amertume singulière, d’autant plus inattendue de la part de quelqu’un d’aussi lucide qu’elle, ce qui ne l’en désespérait que davantage, dans ce vain combat qu’elle se livrait à elle-même et qu’elle perdait à chaque instant. Elle en était venue au point de ne plus pouvoir tolérer le moindre air de jeunesse chez les autres femmes de sa parenté et de son entourage. Et quand la malchance conjuguait ce bonheur aux traits de la beauté, cela lui devenait plus qu’intolérable: cela la rendait ivre de jalousie et de méchanceté, ce que la prudence la forçait de dissimuler aux yeux de tous, grâce à ce sourire empreint de mélancolie qu’elle avait récemment adopté, à peine démenti par l’acuité de son regard, seule mise en garde qu’elle n’avait pas encore su adoucir.
Ce livre m'a enchantée tout un après-midi.
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