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Jean-Marie Schaeffer
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Essai
20 €, 200 p.
ISBN : 978-2-36280-239-3
Format : 140/205 mm
Parution : 18 juin 2020
Disponible en Ebook (13,99 €)
ISBN : 978-2-36280-239-3
Format : 140/205 mm
Parution : 18 juin 2020
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Lettre à Roland Barthes |
Jean-Marie Schaeffer
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Belinda Cannone & Christian Doumet (sld)
Dictionnaire des mots manquants |
Jean-Marie Schaeffer CRAL, 16 mars 2021
Jean-Marie Schaeffer « De quelques fonctions de la narration »
Séminaire « Recherches contemporaines en narratologie »
Centre de recherches sur les arts et le langage (CNRS/EHESS)
Séminaire « Recherches contemporaines en narratologie »
Centre de recherches sur les arts et le langage (CNRS/EHESS)
Leonardo Jan Baetens, décembre 2020
Jean-Marie Schaeffer is a key figure of modern French philosophy, mainly working in the field of visual and verbal aesthetics, with major publications on the aesthetic experience and the fundamental categories of art such as genre and fiction. [...]
What makes Schaeffer’s thinking and method so stimulating and helpful, is that he never completely opposes the cognitive and the noncognitive approaches. Cognitive research highlights flaws, illusions, and mistakes in classic narratology, but this is not a one-ay traffic.
The overall conclusion of this book can only be that cognitive studies make an indispensable contribution to our understanding of narrative and that it is high time to make room for it in a broader view of story production and reception, which in itself –and this might be the key lesson of the work– deserves a central position in our ways of defining and doing humanities.
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What makes Schaeffer’s thinking and method so stimulating and helpful, is that he never completely opposes the cognitive and the noncognitive approaches. Cognitive research highlights flaws, illusions, and mistakes in classic narratology, but this is not a one-ay traffic.
The overall conclusion of this book can only be that cognitive studies make an indispensable contribution to our understanding of narrative and that it is high time to make room for it in a broader view of story production and reception, which in itself –and this might be the key lesson of the work– deserves a central position in our ways of defining and doing humanities.
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Babelio Patrice Gilly, 30 décembre 2020
Un ouvrage érudit qui prolonge et éclaire les raisons qui nous poussent à raconter, encore et encore. Nous comprenons aussi pourquoi écouter des histoires nous ravit, un goût acquis dès l'enfance. Ce qui est arrivé peut constituer un souvenir, si l'événement nous a marqués, mais la façon dont je restitue les faits n'appartient qu'à moi, c'est mon souvenir, c'est ma vie, que je raconte à ma façon.
Nos récits constituent notre identité. Celle-ci est mobile, en créant des images de soi qui correspondent à des moi différents.
Il faut s'accrocher mais plusieurs passages lumineux démontent les arcanes de la construction de soi par le récit, car la capacité narrative est ancrée dans la biologie humaine (la biologie du cerveau) ; son développement durant la vie individuelle est un processus socialement "élaboré". [...]
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Nos récits constituent notre identité. Celle-ci est mobile, en créant des images de soi qui correspondent à des moi différents.
Il faut s'accrocher mais plusieurs passages lumineux démontent les arcanes de la construction de soi par le récit, car la capacité narrative est ancrée dans la biologie humaine (la biologie du cerveau) ; son développement durant la vie individuelle est un processus socialement "élaboré". [...]
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Acta Fabula Laurence Perron, vol. 21, n°9, Octobre 2020
Troubles épistémologiques. Quelles rencontres possibles entre le narratologue & le neuroscientifique ?
Les Troubles du récit donne un tableau historique et théorique de la question proto-narrative, brossé avec le soin et la précision conceptuelle que l’on connait à l’auteur de Pourquoi la fiction?, Qu’est-ce qu’un genre littéraire? et L’Image précaire, pour ne nommer que ceux-là. Encore une fois, J.-M. Schaeffer réussit le tour de force de s’attacher à répondre à une question à la fois large et abondamment traitée sans tomber dans la redite ou le commentaire superficiel, et la finesse de ses efforts typologiques marque l’esprit. Par ses références et ses horizons théoriques, Les Troubles du récit ne témoigne pas moins que les ouvrages antécédents d’une érudition générale et d’une capacité de synthèse époustouflantes, et il faut saluer cette curiosité que l’on sent poindre dans le texte, et que l’auteur a le mérite de rendre communicative. [...]
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Les Troubles du récit donne un tableau historique et théorique de la question proto-narrative, brossé avec le soin et la précision conceptuelle que l’on connait à l’auteur de Pourquoi la fiction?, Qu’est-ce qu’un genre littéraire? et L’Image précaire, pour ne nommer que ceux-là. Encore une fois, J.-M. Schaeffer réussit le tour de force de s’attacher à répondre à une question à la fois large et abondamment traitée sans tomber dans la redite ou le commentaire superficiel, et la finesse de ses efforts typologiques marque l’esprit. Par ses références et ses horizons théoriques, Les Troubles du récit ne témoigne pas moins que les ouvrages antécédents d’une érudition générale et d’une capacité de synthèse époustouflantes, et il faut saluer cette curiosité que l’on sent poindre dans le texte, et que l’auteur a le mérite de rendre communicative. [...]
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France Culture La Suite dans les Idées, Sylvain Bourmeau, 12 sept 2020
Comment on se raconte tout le temps des histoires
Emission "La Suite dans les idées" par Sylvain Bourmeau
Invité : Jean-Marie Schaeffer, rejoint en seconde partie par Lise Charles.
Durée 43 min
Les récits ne se cantonnent pas à la littérature ou au cinéma, ils sont partout et tout le temps. Ils nous permettent notamment d'être au monde et d'agir. Dans « Troubles du récit » Jean-Marie Schaeffer enquête sur ces proto-narrativités. Il est rejoint en seconde partie par l'écrivaine Lise Charles.
(Ré)écouter sur France Culture
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Invité : Jean-Marie Schaeffer, rejoint en seconde partie par Lise Charles.
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Les récits ne se cantonnent pas à la littérature ou au cinéma, ils sont partout et tout le temps. Ils nous permettent notamment d'être au monde et d'agir. Dans « Troubles du récit » Jean-Marie Schaeffer enquête sur ces proto-narrativités. Il est rejoint en seconde partie par l'écrivaine Lise Charles.
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Philosophie Magazine Martin Legros, N°142 - Septembre 2020
C’est en s’excusant que Jean-Marie Schaeffer introduit, à la page 175 de son dernier essai, un élément biographique qui donne son poids et sa force à sa réflexion. Son père est mort après une chute dans l’escalier qui menait à la cave de sa maison : sa tête s’est fracassée sur le sol où on l’a découvert baignant dans son sang. Mais, alors que les médecins ont tenté de convaincre Schaeffer que son père était mort sur le coup, celui-ci s’est aperçu avec effroi, lorsqu’il est descendu sur les lieux, qu’il avait eu le temps avant de mourir de poser deux empreintes de ses mains ensanglantées sur le mur. « Mon cœur faillit s’arrêter à l’instant même », écrit-il. Cette vision traumatique va déclencher chez lui une série de films intérieurs où il se rejoue, comme pour l’apprivoiser, la chute tragique de son père. « Mon imagination a fini par parcourir toutes les variantes possibles. Et mon esprit, comme rassuré par le fait que désormais aucun nouvel aspect envisagé ne pouvait se tapir quelque part, a fini par intégrer la mort de mon père dans le monde de ma vie, par me la rendre familière. »
Existentielle et personnelle, cette leçon recoupe la thèse, forte et troublante, de cet essai. [...]
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Existentielle et personnelle, cette leçon recoupe la thèse, forte et troublante, de cet essai. [...]
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Yozone Hilaire Alrune, 15 août 2020
Dès l’introduction, l’auteur définit clairement son propos : non pas s’intéresser à une vision unitaire du récit, mais au contraire explorer ses marges, c’est-à-dire “étudier les régions du régime narratif où les catégorisations communes sont prises en défaut, les situations dans lesquelles la notion canonique du récit est troublée.”
[...]
Ardu mais passionnant, richement documenté, agrémenté d’un “Index des notions’’, et d’un “ Index des mots ’’, ce « Troubles du récit » emmène donc le lecteur dans des marges protéiformes qui incitent à réfléchir. Empruntant à la philosophie, aux neurosciences et aux sciences humaines, il explore et défriche des notions et des territoires parfois mouvants, et met en lumière les formes de protonarrativité volontaires ou non – rêves, mémorisations, anticipations – qui constituent une facette importante de nos vies, des protonarrativités à travers lesquelles nous nous projetons et grâce auxquelles nous nous construisons et construisons notre vision du monde.
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Ardu mais passionnant, richement documenté, agrémenté d’un “Index des notions’’, et d’un “ Index des mots ’’, ce « Troubles du récit » emmène donc le lecteur dans des marges protéiformes qui incitent à réfléchir. Empruntant à la philosophie, aux neurosciences et aux sciences humaines, il explore et défriche des notions et des territoires parfois mouvants, et met en lumière les formes de protonarrativité volontaires ou non – rêves, mémorisations, anticipations – qui constituent une facette importante de nos vies, des protonarrativités à travers lesquelles nous nous projetons et grâce auxquelles nous nous construisons et construisons notre vision du monde.
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