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Essai
23 €, 336 p.
ISBN : 978-2-36280-305-5
Format : 140/205 mm
Parution : 21 septembre 2023
Disponible en Ebook (16,99 €)
ISBN : 978-2-36280-305-5
Format : 140/205 mm
Parution : 21 septembre 2023
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Du même auteur
Jean-Marie Schaeffer
Lettre à Roland Barthes |
Jean-Marie Schaeffer
Petite écologie des études littéraires |
D'autres essais
Belinda Cannone & Christian Doumet (sld)
Dictionnaire des mots manquants |
Singular's Olivier Olgan, 8 janvier 2024
D’une plume alerte aussi synthétique que pédagogique, Jean-Marie Schaeffer nous emmène des grottes paléontologiques aux NFT, à la rencontre des arts, à travers le prisme de leurs relations avec le regardeur. Plus nous regardons, plus nous sommes regardés, chacun a vécu ces rencontres qui se montrent et se retirent « dans le même mouvement, en retenant sa signification dans le silence de son apparition » (Laurent Jenny, Le Folie du regard, L’atelier contemporain). Patiemment, l’auteur reprend ses propres « expériences esthétiques » pour creuser tous les aspects de cette réciprocité, pas toujours tranquille, pas toujours facile, que chacun peine souvent à affronter seul et de face.
Le spécialiste d’esthétique philosophique et de théorie des arts nous guide en répondant à des questions essentielles : de Qu’est-ce que l’art ? à Qu’y a-t-il de contemporain dans l’« art contemporain » ?
[...]
Le philosophe cerne et partage ce que les arts « peuvent » et nous « font », avec une érudition bienveillante et ouverte pour les relier à leur écosystème historique – voire cognitif – qui leur permet de prospérer, hier et aujourd’hui « en les saisissant non pas dans l’abstrait, mais envisagées du point de vue de la dynamique de « la vie des arts » ».
Les « entrées » de ce « mode d’emploi » du choc esthétique permettent une facilité de lecture autorisant chacun de pénétrer dans cette « forêt de symboles » par le sujet qui l’intéresse. Elles se répartissent en quatre thématiques selon une disposition raisonnée. Chacun de ces chemins ouvre sur un monde qui se montre dans toute sa diversité et appelle à aller plus loin, dans la réflexion – avec même une bibliographie à chaque chapitre – et l’introspection en laissant infuser les réflexions qui se multiplient à chaque page.
Ce « mode d’emploi » permet à tout amateur au-delà de se « faire une idée des enjeux » de questionner sa propre expérience esthétique. Démarche stimulante où seules attention et parole peuvent joindre leurs efforts pour construire un « connais toi-même » en se frottant en toute connaissance de cause à la vie des arts, dont Singular’s ne cesse de rendre compte.
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Le spécialiste d’esthétique philosophique et de théorie des arts nous guide en répondant à des questions essentielles : de Qu’est-ce que l’art ? à Qu’y a-t-il de contemporain dans l’« art contemporain » ?
[...]
Le philosophe cerne et partage ce que les arts « peuvent » et nous « font », avec une érudition bienveillante et ouverte pour les relier à leur écosystème historique – voire cognitif – qui leur permet de prospérer, hier et aujourd’hui « en les saisissant non pas dans l’abstrait, mais envisagées du point de vue de la dynamique de « la vie des arts » ».
Les « entrées » de ce « mode d’emploi » du choc esthétique permettent une facilité de lecture autorisant chacun de pénétrer dans cette « forêt de symboles » par le sujet qui l’intéresse. Elles se répartissent en quatre thématiques selon une disposition raisonnée. Chacun de ces chemins ouvre sur un monde qui se montre dans toute sa diversité et appelle à aller plus loin, dans la réflexion – avec même une bibliographie à chaque chapitre – et l’introspection en laissant infuser les réflexions qui se multiplient à chaque page.
Ce « mode d’emploi » permet à tout amateur au-delà de se « faire une idée des enjeux » de questionner sa propre expérience esthétique. Démarche stimulante où seules attention et parole peuvent joindre leurs efforts pour construire un « connais toi-même » en se frottant en toute connaissance de cause à la vie des arts, dont Singular’s ne cesse de rendre compte.
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En attendant Nadeau Laurent Jenny, 12 décembre 2023
Avec son livre La vie des arts (mode d’emploi), Jean-Marie Schaeffer clarifie de façon lumineuse un certain nombre de questions, d’ambiguïtés, d’apories et de flous touchant à ce que nous entendons par « art ». Il revendique à juste titre de ne présupposer « aucune connaissance historique ou technique, simplement de la curiosité ». Mais, pour sa part, sa réflexion est constamment informée et précise, tant historiquement que théoriquement.
Sans qu’on en ressente jamais le poids, il y a chez Schaeffer les traces d’une solide culture analytique et cognitiviste. Cependant, cette culture est toujours rapportée à une fréquentation et à une expérience personnelle des œuvres, qu’elles soient picturales, musicales ou littéraires. Et son champ de curiosité couvre aussi bien les origines paléolithiques de la figuration que le statut des œuvres d’art numériques dites NFT (...) là où, pour la plupart, nous perdons de vue la saisie d’une quelconque communauté d’appartenance entre ces pratiques.
Schaeffer se livre à une étude de cette « vie des arts » relationnelle à travers toutes sortes d’angles d’approche aussi variés que stimulants (...) et procède à la clarification d’un ensemble de questions régulièrement adressées à l’art et qui ne trouvent que des réponses confuses parce qu’elles ont été mal formulées.
Schaeffer ne manque pas d’aborder les questions les plus dérangeantes et les plus actuelles à propos de la « vie » des arts. Je relèverai celle des « économies de l’art » qui ont connu au fil de l’histoire une profonde métamorphose
On s’attardera à sa réflexion sur une question qui aujourd’hui inquiète particulièrement le monde des arts, celle de l’intelligence artificielle (IA). À la question « l’intelligence artificielle peut-elle créer des œuvres d’art ? », Schaeffer répond sans ambiguïté qu’elle peut en tout cas les simuler à la quasi-perfection. Cependant, la concurrence de l’IA avec de véritables artistes relève du fantasme pour des raisons évidentes : l’IA ne peut que recombiner des données déjà existantes, elle ne peut pas, à proprement parler, en créer. N’ayant aucun accès au monde, elle ne saurait produire de nouvelles connaissances « puisqu’une connaissance naît toujours d’une rencontre avec la réalité ». Ce qui lui fera toujours défaut et qui demeure un trait décisif des arts, c’est la conscience historique de leur situation dans le temps, d’où émergent les œuvres véritablement créatives. Il était important de le rappeler dans cet essai qui dissipe avec talent mythes et fausses questions à propos des arts.
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Sans qu’on en ressente jamais le poids, il y a chez Schaeffer les traces d’une solide culture analytique et cognitiviste. Cependant, cette culture est toujours rapportée à une fréquentation et à une expérience personnelle des œuvres, qu’elles soient picturales, musicales ou littéraires. Et son champ de curiosité couvre aussi bien les origines paléolithiques de la figuration que le statut des œuvres d’art numériques dites NFT (...) là où, pour la plupart, nous perdons de vue la saisie d’une quelconque communauté d’appartenance entre ces pratiques.
Schaeffer se livre à une étude de cette « vie des arts » relationnelle à travers toutes sortes d’angles d’approche aussi variés que stimulants (...) et procède à la clarification d’un ensemble de questions régulièrement adressées à l’art et qui ne trouvent que des réponses confuses parce qu’elles ont été mal formulées.
Schaeffer ne manque pas d’aborder les questions les plus dérangeantes et les plus actuelles à propos de la « vie » des arts. Je relèverai celle des « économies de l’art » qui ont connu au fil de l’histoire une profonde métamorphose
On s’attardera à sa réflexion sur une question qui aujourd’hui inquiète particulièrement le monde des arts, celle de l’intelligence artificielle (IA). À la question « l’intelligence artificielle peut-elle créer des œuvres d’art ? », Schaeffer répond sans ambiguïté qu’elle peut en tout cas les simuler à la quasi-perfection. Cependant, la concurrence de l’IA avec de véritables artistes relève du fantasme pour des raisons évidentes : l’IA ne peut que recombiner des données déjà existantes, elle ne peut pas, à proprement parler, en créer. N’ayant aucun accès au monde, elle ne saurait produire de nouvelles connaissances « puisqu’une connaissance naît toujours d’une rencontre avec la réalité ». Ce qui lui fera toujours défaut et qui demeure un trait décisif des arts, c’est la conscience historique de leur situation dans le temps, d’où émergent les œuvres véritablement créatives. Il était important de le rappeler dans cet essai qui dissipe avec talent mythes et fausses questions à propos des arts.
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Le Monde Jean-Louis Jeannelle, 20 octobre 2023
L’art, un éclairage
Le logiciel Ngram Viewer, grâce auquel peuvent être interrogés les 40 millions de livres numérisés par Google, montre que l’expression « art contemporain » s’est imposée en France à partir des années 1960-1970, soit une vingtaine d’années après la naissance « officielle » dudit art contemporain. Les statistiques au service de l’esthétique : le nouvel essai de Jean-Marie Schaeffer, auteur de La Fin de l’exception humaine (Gallimard, 2007), étonne et stimule.
Pour savoir si l’art est une spécificité de l’espèce humaine, il recourt à l’ornithologie ou convoque les œuvres produites par intelligence artificielle. A la thèse ancienne selon laquelle l’art serait né avec les peintures rupestres de Lascaux, il oppose des origines bien plus lointaines (une flûte en os de cygne vieille de trente-cinq mille ans), et toujours susceptibles d’être à leur tour dépassées, rendant ainsi vaine notre quête de genèses.
Avec pédagogie, Jean-Marie Schaeffer convoque la sociologie ou les sciences cognitives et renouvelle les questions les plus anciennes : l’art a-t-il un prix ? Obéit-il à des distinctions de genre (ce qui justifierait l’existence d’une créativité proprement féminine) ? Ne s’épanouit-il qu’en démocratie ? L’exercice suppose un certain éclectisme, mais il éclaire cette expérience que nous faisons, à travers les œuvres, de nouvelles relations au monde et à nous-mêmes.
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Le logiciel Ngram Viewer, grâce auquel peuvent être interrogés les 40 millions de livres numérisés par Google, montre que l’expression « art contemporain » s’est imposée en France à partir des années 1960-1970, soit une vingtaine d’années après la naissance « officielle » dudit art contemporain. Les statistiques au service de l’esthétique : le nouvel essai de Jean-Marie Schaeffer, auteur de La Fin de l’exception humaine (Gallimard, 2007), étonne et stimule.
Pour savoir si l’art est une spécificité de l’espèce humaine, il recourt à l’ornithologie ou convoque les œuvres produites par intelligence artificielle. A la thèse ancienne selon laquelle l’art serait né avec les peintures rupestres de Lascaux, il oppose des origines bien plus lointaines (une flûte en os de cygne vieille de trente-cinq mille ans), et toujours susceptibles d’être à leur tour dépassées, rendant ainsi vaine notre quête de genèses.
Avec pédagogie, Jean-Marie Schaeffer convoque la sociologie ou les sciences cognitives et renouvelle les questions les plus anciennes : l’art a-t-il un prix ? Obéit-il à des distinctions de genre (ce qui justifierait l’existence d’une créativité proprement féminine) ? Ne s’épanouit-il qu’en démocratie ? L’exercice suppose un certain éclectisme, mais il éclaire cette expérience que nous faisons, à travers les œuvres, de nouvelles relations au monde et à nous-mêmes.
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