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Louis de Mailly - Les aventures des trois princes de Serendip

4/8/2012

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2 Commentaires
Alain
5/3/2013 03:58:45 am

J'ai particulièrement apprécié ce livre. Parce que les contes sont plaisants à lire pour eux-mêmes, parce qu'ils nous offrent la source du terme "sérendipité" que l'on commence à voir bourgeonner ici et là, et parce que le dossier intitulé "Voyage en sérendipité" est extrêmement clair et instructif, tout en étant d'un style vif et agréable.

Ce texte fait également réfléchir sur la place des "Sciences Humaines" ou encore des "Humanités" par rapport aux sciences "dures". Il est étonnant de voir à quel point la notion de sérendipité est transdisciplinaire. L'idée qu'il y a des découvertes imprévues et utiles, dans la recherche d'autre chose, est fondamentale en sciences appliquées, bien sûr, mais aussi clairement pour la psychologie, l'art, l'analyse des langues, etc. Cette vaste applicabilité de la notion qui dépasse les frontières entre les genres de Recherche est un bon point d'appui pour ne pas isoler les "humanités" des sciences "dures" ou "appliquées"; et les ministères en charge de la recherche et de l'enseignement devraient y réfléchir.

Sur le plan diachronique, ce phénomène est également révélateur de l'importance des humanités si peu valorisées actuellement. La lecture de votre dossier m'a appris en effet que c'est par un homme de lettre du 18e siècle que ce terme a été forgé, qu'il a continué de circuler dans les milieux littéraires, et que c'est à partir des années 1930 qu'il s'est répandu dans les milieux scientifiques par l'intermédiaire des savants que vous citez, comme Walter Cannon et Robert Merton.

J'aimerais essayer de comprendre comment s'est opéré le passage de cette notion des milieux littéraires aux milieux scientifiques. J'imagine que jouent dans ce passage à la fois de l'accident et de la sagacité. Mais aussi, plus précisément, j'imagine qu'il s'explique en partie par la personnalité des savants en question; peut-être possédaient-ils une culture humaniste qui a permis d'enrichir leur réflexion épistémologique. Auriez-vous des indices ou des pistes?

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Dominique Goy-Blanquet
5/3/2013 04:12:32 am

Merci, Alain, de votre lecture attentive et chaleureuse. Merci aussi de rappeler un temps où "les humanités" n'étaient pas restreintes à un cercle de spécialistes au cœur de l'indifférence générale, mais avaient une place dans toute éducation, toute lecture approfondie. Vous répondez vous-même à votre question en suggérant que les savants cités, qui ont introduit le concept en manière de jeu dans leur faculté de médecine, possédaient une culture humaniste. A défaut, il leur suffisait de feuilleter l'Oxford English Dictionary, comme Merton.

Le passage des milieux littéraires aux milieux scientifiques, me semble-t-il, se fait autour de Darwin. Son ami Thomas Henry Huxley, l'un des tout premiers à mettre en relief l'importance de cette démarche dans la pensée scientifique, est à la fois biologiste et philosophe. C'est par l'hommage de son petit-fils Charles Galton Darwin à Louis de Broglie que le terme et la notion passent en français.
La revue érudite Notes & Queries qui est à l'origine de la diffusion du terme, traitait un éventail de sujets très vaste, avec une spécialité en lexicographie, littérature, et histoire des idées, et touchait un ample lectorat cultivé. Vous pouvez en consulter les numéros depuis 1849 en ligne à l'adresse http://onlinebooks.library.upenn.edu/webbin/serial?id=notesqueries
Vous verrez aussi dans le dernier numéro des Inrockuptibles (6 juillet 2011) comment la notion de "fortuitude" s'est imposée comme méthode recherche créative propre à la culture du web. Dernière piste pour répondre à vos questions, le colloque de Cerisy organisé en 2009 par Peck van Ardel et Danièle Bourcier vient d'être publié sous le titre La Serendipité. Le hasard heureux, chez Herman éditeurs, 2011.
Dominique Goy-Blanquet

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Alain
5/3/2013 03:58:45 am

J'ai particulièrement apprécié ce livre. Parce que les contes sont plaisants à lire pour eux-mêmes, parce qu'ils nous offrent la source du terme "sérendipité" que l'on commence à voir bourgeonner ici et là, et parce que le dossier intitulé "Voyage en sérendipité" est extrêmement clair et instructif, tout en étant d'un style vif et agréable.

Ce texte fait également réfléchir sur la place des "Sciences Humaines" ou encore des "Humanités" par rapport aux sciences "dures". Il est étonnant de voir à quel point la notion de sérendipité est transdisciplinaire. L'idée qu'il y a des découvertes imprévues et utiles, dans la recherche d'autre chose, est fondamentale en sciences appliquées, bien sûr, mais aussi clairement pour la psychologie, l'art, l'analyse des langues, etc. Cette vaste applicabilité de la notion qui dépasse les frontières entre les genres de Recherche est un bon point d'appui pour ne pas isoler les "humanités" des sciences "dures" ou "appliquées"; et les ministères en charge de la recherche et de l'enseignement devraient y réfléchir.

Sur le plan diachronique, ce phénomène est également révélateur de l'importance des humanités si peu valorisées actuellement. La lecture de votre dossier m'a appris en effet que c'est par un homme de lettre du 18e siècle que ce terme a été forgé, qu'il a continué de circuler dans les milieux littéraires, et que c'est à partir des années 1930 qu'il s'est répandu dans les milieux scientifiques par l'intermédiaire des savants que vous citez, comme Walter Cannon et Robert Merton.

J'aimerais essayer de comprendre comment s'est opéré le passage de cette notion des milieux littéraires aux milieux scientifiques. J'imagine que jouent dans ce passage à la fois de l'accident et de la sagacité. Mais aussi, plus précisément, j'imagine qu'il s'explique en partie par la personnalité des savants en question; peut-être possédaient-ils une culture humaniste qui a permis d'enrichir leur réflexion épistémologique. Auriez-vous des indices ou des pistes?

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Dominique Goy-Blanquet
5/3/2013 04:12:32 am

Merci, Alain, de votre lecture attentive et chaleureuse. Merci aussi de rappeler un temps où "les humanités" n'étaient pas restreintes à un cercle de spécialistes au cœur de l'indifférence générale, mais avaient une place dans toute éducation, toute lecture approfondie. Vous répondez vous-même à votre question en suggérant que les savants cités, qui ont introduit le concept en manière de jeu dans leur faculté de médecine, possédaient une culture humaniste. A défaut, il leur suffisait de feuilleter l'Oxford English Dictionary, comme Merton.

Le passage des milieux littéraires aux milieux scientifiques, me semble-t-il, se fait autour de Darwin. Son ami Thomas Henry Huxley, l'un des tout premiers à mettre en relief l'importance de cette démarche dans la pensée scientifique, est à la fois biologiste et philosophe. C'est par l'hommage de son petit-fils Charles Galton Darwin à Louis de Broglie que le terme et la notion passent en français.
La revue érudite Notes & Queries qui est à l'origine de la diffusion du terme, traitait un éventail de sujets très vaste, avec une spécialité en lexicographie, littérature, et histoire des idées, et touchait un ample lectorat cultivé. Vous pouvez en consulter les numéros depuis 1849 en ligne à l'adresse http://onlinebooks.library.upenn.edu/webbin/serial?id=notesqueries
Vous verrez aussi dans le dernier numéro des Inrockuptibles (6 juillet 2011) comment la notion de "fortuitude" s'est imposée comme méthode recherche créative propre à la culture du web. Dernière piste pour répondre à vos questions, le colloque de Cerisy organisé en 2009 par Peck van Ardel et Danièle Bourcier vient d'être publié sous le titre La Serendipité. Le hasard heureux, chez Herman éditeurs, 2011.
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