

Poèmes en édition bilingue
16,25 €, 200 p.
précédés de Le principe de plaisir et suivis d'un entretien à l’Observer.
ISBN : 978-2-36280-005-4
Format : 140/205 mm
Parution : 3 novembre 2011
Disponible en Ebook (9,49 €)
précédés de Le principe de plaisir et suivis d'un entretien à l’Observer.
ISBN : 978-2-36280-005-4
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Études anglaises Joanny Moulin, n°67-2, avril-juin 2014
La « note sur les traducteurs » en fin de volume signale que « Guy Le Gaufey a rencontré la traduction en voulant partager son coup de foudre pour la poésie de Philip Larkin, il y a plus de vingt ans ». Cela se voit, cela s’entend, à la lecture de ces poèmes fort bien choisis où l’on retrouve la voix, le ton, le style de Philip Larkin comme s’il avait écrit en français. Seules les pages paires, portant le texte original en italiques, rappellent qu’il n’en est rien, et sans ce constant rappel qui la dénonce, la naturalisation du plus British des poètes anglais du XXe siècle se laisserait tout à fait oublier. [...]
Le résultat est une réussite dont il faut savoir gré [à Le Gaufey et Denis Hirson], car la discrète magie de leur art fait découvrir aux lecteurs francophones une grande voix, si moderne par son mélange un tantinet célinien de gouaille dessalée et d’émotion authentique, que cette traduction sert sans jamais la trahir, ni seulement la forcer d’un iota. Reste à les louer d’avoir encadré ce florilège par deux textes en prose : à l’introït, après la brève préface de Le Gaufey et une notice biographique bien enlevée, « Le Principe de plaisir », où Larkin explique que le coeur d’un poème est une « idée émotionnelle » ; à l’envoi, un « Entretien à l’Observer », où se retrouve l’humour si particulier de Philip Larkin [...]
Bref, voici des textes passionnants, à dévorer d’une traite, regroupés dans un beau livre, de facture impeccable, très agréable en main, dont la couverture représente un mur à la peinture écaillée, où se distingue nettement, en blanc sur fond multicolore, un graffiti emblématique de deux mots : « Fuck You ».
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Le résultat est une réussite dont il faut savoir gré [à Le Gaufey et Denis Hirson], car la discrète magie de leur art fait découvrir aux lecteurs francophones une grande voix, si moderne par son mélange un tantinet célinien de gouaille dessalée et d’émotion authentique, que cette traduction sert sans jamais la trahir, ni seulement la forcer d’un iota. Reste à les louer d’avoir encadré ce florilège par deux textes en prose : à l’introït, après la brève préface de Le Gaufey et une notice biographique bien enlevée, « Le Principe de plaisir », où Larkin explique que le coeur d’un poème est une « idée émotionnelle » ; à l’envoi, un « Entretien à l’Observer », où se retrouve l’humour si particulier de Philip Larkin [...]
Bref, voici des textes passionnants, à dévorer d’une traite, regroupés dans un beau livre, de facture impeccable, très agréable en main, dont la couverture représente un mur à la peinture écaillée, où se distingue nettement, en blanc sur fond multicolore, un graffiti emblématique de deux mots : « Fuck You ».
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Books Christopher Hichens, n° 36, octobre 2012
Philip Larkin L’alchimiste (p. 59-63)
L’un des plus grands poètes britanniques était un misanthrope érotomane que le sexe ordinaire dégoûtait, tout comme le mariage, les enfants, la modernité, les déjeuners au pub et la bien-pensance ; mais cet amoureux de la campagne anglaise possédait comme personne l’art de transformer en or l’ordure de l’existence [...]
Tous les poèmes traduits en français dans cet article le sont dans la traduction proposée par Guy Le Gaufey dans La Vie avec un trou dedans, une sélection des principaux poèmes de Philip Larkin. On peut aussi lire de lui en français son roman Une fille en hiver, parus tous deux aux éditions Thierry Marchaisse.
Accéder au magazine Books
L’un des plus grands poètes britanniques était un misanthrope érotomane que le sexe ordinaire dégoûtait, tout comme le mariage, les enfants, la modernité, les déjeuners au pub et la bien-pensance ; mais cet amoureux de la campagne anglaise possédait comme personne l’art de transformer en or l’ordure de l’existence [...]
Tous les poèmes traduits en français dans cet article le sont dans la traduction proposée par Guy Le Gaufey dans La Vie avec un trou dedans, une sélection des principaux poèmes de Philip Larkin. On peut aussi lire de lui en français son roman Une fille en hiver, parus tous deux aux éditions Thierry Marchaisse.
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Les Langues Modernes B. Grandcolas, avril à juin 2012
Le traducteur a choisi pour cet ouvrage le titre d'un des poèmes du volume collected poems (1988), publié trois ans après la port de l'auteur, qui remporta un immense succès. Il y ajoute un entretien de 1979 avec une journaliste de l'Observer qui nous donne quelques précieuses indications sur la vie et la personnalité de Philip Larkin (1922-1985), un des auteurs les plus populaires en Grande-Bretagne.
Les poèmes de La Vie avec un trou dedans sont précédés d'un texte de quatre pages, Le principe de plaisir, où l'auteur précise qu'il souhaite que la lecture de ses poèmes apporte avant tout du plaisir (mot répété huit fois dans ce court texte), et il critique avec humour la poésie qu'on ne peut apprécier "sans investir au préalable dans l'équipement intellectuel que le professeur se trouve avoir sous la main".
Dans ces poèmes, on retrouve l'essentiel des thèmes et de l'écriture de Larkin : des méditations déclenchées par un événement quotidien, l'expression d'une émotion profonde mêlée à une distance ironique et une grande conscience de l'absurde, une certaine théâtralité associée à un souci permanent d'authenticité, le mariage d'une exceptionnelle érudition et des expressions les plus usuelles, parfois très crues, une prosodie classique qui n'exclut pas la dérision.
Le traducteur, Guy Le Gauffey, est un psychanalyste passionné par son auteur, dont il a traduit non seulement les poèmes, mais aussi le roman Une fille en hiver, paru en 2011 chez le même éditeur. Dans sa préface au recueil bilingue, il dit privilégier, comme le souhaitait Larkin, la musicalité et "l'idée chargée d'émotion" (emotional concept). Il réussit fort bien ce difficile exercice.
Les poèmes de La Vie avec un trou dedans sont précédés d'un texte de quatre pages, Le principe de plaisir, où l'auteur précise qu'il souhaite que la lecture de ses poèmes apporte avant tout du plaisir (mot répété huit fois dans ce court texte), et il critique avec humour la poésie qu'on ne peut apprécier "sans investir au préalable dans l'équipement intellectuel que le professeur se trouve avoir sous la main".
Dans ces poèmes, on retrouve l'essentiel des thèmes et de l'écriture de Larkin : des méditations déclenchées par un événement quotidien, l'expression d'une émotion profonde mêlée à une distance ironique et une grande conscience de l'absurde, une certaine théâtralité associée à un souci permanent d'authenticité, le mariage d'une exceptionnelle érudition et des expressions les plus usuelles, parfois très crues, une prosodie classique qui n'exclut pas la dérision.
Le traducteur, Guy Le Gauffey, est un psychanalyste passionné par son auteur, dont il a traduit non seulement les poèmes, mais aussi le roman Une fille en hiver, paru en 2011 chez le même éditeur. Dans sa préface au recueil bilingue, il dit privilégier, comme le souhaitait Larkin, la musicalité et "l'idée chargée d'émotion" (emotional concept). Il réussit fort bien ce difficile exercice.
Le Monde Didier Cahen, 16 mars 2012
Au coeur de sa vision caustique d’une Angleterre ancrée dans ses incertitudes, affleurent aussi l’angoisse et le doute.
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La Quinzaine littéraire Sophie Ehrsam, 15 au 29 février 2012
La poésie de Philip Larkin a un aspect déroutant, tour à tour féroce, désespérée, contemplative, ironique. Mais elle a aussi quelque chose de familier, c’est une poésie du quotidien... C’est bien la voix d’un grand poète qui se fait jour.
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IDFM Radio 26 novembre 2011, 16h30 - 18h30
Émission " Les mots des livres " par Laurence Ducourneau
Présentation de La vie avec un trou dedans et Une fille en hiver de Philip Larkin
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Présentation de La vie avec un trou dedans et Une fille en hiver de Philip Larkin
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Fluctuat.net Benjamin Berton, 10 novembre 2011
Heureusement pour nous, les amateurs, les excellentes éditions Thierry Marchaisse (dont la stratégie nous échappe mais qui semblent être systématiquement ces derniers temps là où il faut) ont entrepris un travail d’édition de Larkin (1922-1985) qui nous réserve déjà quelques bonnes surprises. Larkin écrit avec une simplicité de moyens et d’effets qui le rend instantanément intelligible (un atout), en même temps que d’une richesse toute pop, faite de subtilités paranormales et de rythmes incroyables.
La vie avec un trou dedans, le titre du recueil qui paraît chez nous, est la reprise d’une anthologie de ses poèmes, débarrassée des plus compliqués à traduire (intraduisibles, plutôt), pas vraiment chronologique, ni construite, mais qui, en mettant à plat, chaque texte (en version anglaise et française) permet de se faire une juste idée de ce talent là.
Larkin se lit et se relit sans fin. On rigole avec lui de ses vieilles manies : l’homme est contre le mariage et le dit et redit, obsédé par le vieillissement et le temps qui passe. Il aime les gestes simples (« le ramassage du bois », les « crapauds à nouveau »,…). C’est de la poésie anglaise contemporaine dans ce qu’elle a de meilleure : un peu déprimante mais globalement détachée et souveraine. (...) Traduction excellente de Guy Le Gaufey.
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La vie avec un trou dedans, le titre du recueil qui paraît chez nous, est la reprise d’une anthologie de ses poèmes, débarrassée des plus compliqués à traduire (intraduisibles, plutôt), pas vraiment chronologique, ni construite, mais qui, en mettant à plat, chaque texte (en version anglaise et française) permet de se faire une juste idée de ce talent là.
Larkin se lit et se relit sans fin. On rigole avec lui de ses vieilles manies : l’homme est contre le mariage et le dit et redit, obsédé par le vieillissement et le temps qui passe. Il aime les gestes simples (« le ramassage du bois », les « crapauds à nouveau »,…). C’est de la poésie anglaise contemporaine dans ce qu’elle a de meilleure : un peu déprimante mais globalement détachée et souveraine. (...) Traduction excellente de Guy Le Gaufey.
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Extraits de la Presse anglo-saxonne
Traduction de Dominique Goy-Blanquet
Financial Times Martin Amis, 20 août 2011
Martin Amis se rappelle les visites de Philip Larkin dans la maison de ses parents. Aujourd’hui, plus de vingt-cinq ans après la mort du poète, il réexamine l’œuvre « instantanément inoubliable » de cette personnalité complexe, et explique pourquoi Larkin jouit d’un tel prestige parmi les romanciers.
A quel point Philip Larkin était-il doué/grand/ important/ essentiel ? D’instinct, et non sans logique, nous avons tendance sur ce chapitre à accepter le verdict du grand juge, le Temps. Larkin est mort il y a vingt-cinq ans et sa réputation (après des fluctuations effrénées au milieu des années 1990) semble de mieux en mieux établie. Et nous sentons aussi, n’est-ce pas, que l’originalité est au moins un symptôme de vertu créative. Larkin en était lui-même convaincu. Dans une lettre de 1974 il cite une remarque de Clive James : « l’originalité n’est pas un ingrédient de la poésie, elle est la poésie »
Tout comme l’originalité, impossible bien sûr de quantifier la mémorabilité. Pourtant chez Larkin ces deux traits se combinent avec une force que je ne retrouve nulle part ailleurs. Ses plus belles strophes, en dépit de leur caractère inattendu, vous donnent le sentiment qu’une part de votre esprit était déjà prête à les recevoir – les attendait avec anxiété. Elles semblent inéluctables, ou prédestinées. Larkin, souvent, est bien plus que mémorable. Il est instantanément inoubliable.
Qui d’autre utilise un idiome au fond tellement proche du mode de la conversation pour produire une telle gamme d’effets émotionnels ? Qui d’autre nous entraîne, et si souvent, de l’insouciance solaire à la mélancolie mélodieuse ? Ici il faut insister sur le fait que Larkin n’est jamais « déprimant ». L’art accompli est tout à fait incapable de vous saper le moral. Sinon, chaque représentation du Roi Lear se terminerait par un suicide collectif.
Il faut bien comprendre que Larkin est loin d’être un poète pour poètes. Il a quelque chose de bien plus rare. Certes, on sait qu’Auden admirait la technique de Larkin ; et avant lui, T.S. Eliot avait aimablement reconnu que « Oui – il fait souvent faire aux mots ce qu’il veut ». Mais l’impression dominante reste que les poètes, en général, rabaissent la note de Larkin pour toutes sortes de motifs : provincialisme, manque d’ambition, registre à la fois grincheux et étriqué.
Non, Larkin n’est pas un poète pour poètes. Il est bien sûr un poète pour gens ordinaires, et c’est ce qu’il aurait voulu être. Mais il est aussi, et ce trait le définit, un poète pour romanciers. Ce sont les romanciers qui le vénèrent.
Une foule de poèmes, de strophes isolées, ressemblent à de brèves nouvelles distillées, comme animées par la pression d’une histoire plus ample, une vie plus ample. « Mr Bleaney », un poème de 28 vers drôle et terrifiant consacré au vieux locataire d’un garni, a toute l’envergure d’un court roman.
Aujourd’hui, longtemps Après, Larkin a retrouvé la place qu’il occupait Avant : le poète le plus aimé de Grande-Bretagne depuis la Seconde Guerre mondiale.
A quel point Philip Larkin était-il doué/grand/ important/ essentiel ? D’instinct, et non sans logique, nous avons tendance sur ce chapitre à accepter le verdict du grand juge, le Temps. Larkin est mort il y a vingt-cinq ans et sa réputation (après des fluctuations effrénées au milieu des années 1990) semble de mieux en mieux établie. Et nous sentons aussi, n’est-ce pas, que l’originalité est au moins un symptôme de vertu créative. Larkin en était lui-même convaincu. Dans une lettre de 1974 il cite une remarque de Clive James : « l’originalité n’est pas un ingrédient de la poésie, elle est la poésie »
Tout comme l’originalité, impossible bien sûr de quantifier la mémorabilité. Pourtant chez Larkin ces deux traits se combinent avec une force que je ne retrouve nulle part ailleurs. Ses plus belles strophes, en dépit de leur caractère inattendu, vous donnent le sentiment qu’une part de votre esprit était déjà prête à les recevoir – les attendait avec anxiété. Elles semblent inéluctables, ou prédestinées. Larkin, souvent, est bien plus que mémorable. Il est instantanément inoubliable.
Qui d’autre utilise un idiome au fond tellement proche du mode de la conversation pour produire une telle gamme d’effets émotionnels ? Qui d’autre nous entraîne, et si souvent, de l’insouciance solaire à la mélancolie mélodieuse ? Ici il faut insister sur le fait que Larkin n’est jamais « déprimant ». L’art accompli est tout à fait incapable de vous saper le moral. Sinon, chaque représentation du Roi Lear se terminerait par un suicide collectif.
Il faut bien comprendre que Larkin est loin d’être un poète pour poètes. Il a quelque chose de bien plus rare. Certes, on sait qu’Auden admirait la technique de Larkin ; et avant lui, T.S. Eliot avait aimablement reconnu que « Oui – il fait souvent faire aux mots ce qu’il veut ». Mais l’impression dominante reste que les poètes, en général, rabaissent la note de Larkin pour toutes sortes de motifs : provincialisme, manque d’ambition, registre à la fois grincheux et étriqué.
Non, Larkin n’est pas un poète pour poètes. Il est bien sûr un poète pour gens ordinaires, et c’est ce qu’il aurait voulu être. Mais il est aussi, et ce trait le définit, un poète pour romanciers. Ce sont les romanciers qui le vénèrent.
Une foule de poèmes, de strophes isolées, ressemblent à de brèves nouvelles distillées, comme animées par la pression d’une histoire plus ample, une vie plus ample. « Mr Bleaney », un poème de 28 vers drôle et terrifiant consacré au vieux locataire d’un garni, a toute l’envergure d’un court roman.
Aujourd’hui, longtemps Après, Larkin a retrouvé la place qu’il occupait Avant : le poète le plus aimé de Grande-Bretagne depuis la Seconde Guerre mondiale.
The Times Gregory Dowling, mai 2010
Edition spéciale Philip Larkin
Il y a toujours quelque chose de mystérieux dans le pouvoir que la poésie de Larkin exerce sur le lecteur.
Il y a toujours quelque chose de mystérieux dans le pouvoir que la poésie de Larkin exerce sur le lecteur.
The Times 5 janvier 2008
Larkin : le plus grand écrivain anglais depuis 1945
(devant George Orwell, Doris Lessing, J. R. Tolkien, J. K. Rowling, Salman Rusdie, Ian Fleming, Roald Dahl, John Le Carre, Martin Amis, Julian Barnes, etc.)
The 50 greatest British writers since 1945
(devant George Orwell, Doris Lessing, J. R. Tolkien, J. K. Rowling, Salman Rusdie, Ian Fleming, Roald Dahl, John Le Carre, Martin Amis, Julian Barnes, etc.)
The 50 greatest British writers since 1945
The Times Erica Wagner, 5 janvier 2008
Larkin: Le génie discret, parfois choquant, qui nous parlait droit au cœur.
La réputation de Philip Larkin comme génie moderne discret de la littérature anglaise est bien installée. Ses Collected Poemscomposent un recueil assez mince, mais rempli presque exclusivement de merveilles.
Il est impossible de saisir en quelques phrases ce qui va permettre à une œuvre de passer à la postérité. Est-ce surprenant de voir un poète arriver en tête de liste dans nos évaluations ? Je ne le pense pas – l’énergie contractée de la poésie lui donne une endurance qu’on trouve rarement dans d’autres formes d’écriture.
Pour Andrew Motion, Poète lauréat, biographe de Larkin, et (avec Thwaite) son exécuteur littéraire, « les poèmes de Larkin brillent par leur talent à saisir les grandes choses de la vie –l’amour et son échec, la jeunesse et son déclin, l’âge et son unique conclusion – dans une langue profondément familière tout en étant magnifiquement condensée et mémorable. Il parle toujours de cœur à cœur ».
Cette familiarité profonde semble parfois d’une désinvolture choquante (comme le célèbre "They fuck you up, your mum and dad" – Ils te niquent, tes père et mère – (trad. G. le Gaufey)), pourtant elle va de pair avec une maîtrise élégante de la métrique qui permet à l’œuvre de s’imposer à la fois dans le monde actuel et l’éternité, un tour de force presque impossible.
L’œuvre de Larkin représente l’expression presque parfaite de l’espèce humaine à la recherche d’un équilibre entre la vie qui nous entraîne vers le fond et l’amour – que ce soit d’une personne, d’un lieu, ou d’une époque – qui nous exalte.
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La réputation de Philip Larkin comme génie moderne discret de la littérature anglaise est bien installée. Ses Collected Poemscomposent un recueil assez mince, mais rempli presque exclusivement de merveilles.
Il est impossible de saisir en quelques phrases ce qui va permettre à une œuvre de passer à la postérité. Est-ce surprenant de voir un poète arriver en tête de liste dans nos évaluations ? Je ne le pense pas – l’énergie contractée de la poésie lui donne une endurance qu’on trouve rarement dans d’autres formes d’écriture.
Pour Andrew Motion, Poète lauréat, biographe de Larkin, et (avec Thwaite) son exécuteur littéraire, « les poèmes de Larkin brillent par leur talent à saisir les grandes choses de la vie –l’amour et son échec, la jeunesse et son déclin, l’âge et son unique conclusion – dans une langue profondément familière tout en étant magnifiquement condensée et mémorable. Il parle toujours de cœur à cœur ».
Cette familiarité profonde semble parfois d’une désinvolture choquante (comme le célèbre "They fuck you up, your mum and dad" – Ils te niquent, tes père et mère – (trad. G. le Gaufey)), pourtant elle va de pair avec une maîtrise élégante de la métrique qui permet à l’œuvre de s’imposer à la fois dans le monde actuel et l’éternité, un tour de force presque impossible.
L’œuvre de Larkin représente l’expression presque parfaite de l’espèce humaine à la recherche d’un équilibre entre la vie qui nous entraîne vers le fond et l’amour – que ce soit d’une personne, d’un lieu, ou d’une époque – qui nous exalte.
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The New York Review of Books John Banville, 23 février 2006
Les poèmes comme « The Whitsun Weddings », « Show Saturday », « The Old Fools », « Church Going » sont les épopées de notre ère.
About Larkin Peter Dickinson, 2005
Pour le compositeur américain Leonard Bernstein, interviewé par le Times en 1989 un an avant de mourir, Larkin était le plus grand poète du vingtième siècle. Il ajoutait : « En vieillissant, et alors que je dors de moins en moins, je lis Larkin; je connais tout ce qu'il a écrit » et il se mettait à déclamer, vers après vers, ses subtils poèmes.
Larkin's Jazz
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