

Roman
19 €, 240 p.
ISBN : 978-2-36280-091-7
Format : 140/205 mm
Parution : 22 janvier 2016
Disponible en Ebook (10,99 €)
ISBN : 978-2-36280-091-7
Format : 140/205 mm
Parution : 22 janvier 2016
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RCF radio "De Page en page", Yves Renoux, 14 février 2018
Émission "De page en page" d'Yves Renoux, consacrée à Dulmaa présenté par Gérald LOYE
14 février 2018, 19h30-20h
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14 février 2018, 19h30-20h
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La Montagne Marie Pignot, 12 juin 2017
Le prix René-Fallet décerné samedi à Hubert François lors des 29e Journées littéraires
Entretien avec Marie Pignot
Six livres étaient dans la course, cette année, pour le prix René-Fallet. Ce prix récompense tous les ans l'auteur d'un premier roman, âgé de moins de 45 ans.
C'est à Hubert François, psychologue lillois, qu'est revenu le 29e prix René-Fallet ce samedi après midi, pour son roman Dulmaa. [...]
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Entretien avec Marie Pignot
Six livres étaient dans la course, cette année, pour le prix René-Fallet. Ce prix récompense tous les ans l'auteur d'un premier roman, âgé de moins de 45 ans.
C'est à Hubert François, psychologue lillois, qu'est revenu le 29e prix René-Fallet ce samedi après midi, pour son roman Dulmaa. [...]
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Ouest France sélection romans, 22 avril 2016
L'Amour des Livres Valérie de Leval, mars - avril 2016
Voyages 2016 Asie
Arrivé au crépuscule de sa vie, le père l'Elisa l'encourage à retourner en Mongolie, sur les traces de Dulmaa, sa mère qui les a quittés dix ans auparavant, sans une explication. Forte de cette promesse, elle se rend à Ulaanbatar, où sa tante lui apprend que Dulmaa est partie pour une retraite de trois ans, trois mois et trois jours dans un monastère bouddhiste..
Entre aventure et quête identititaire, le récit haut en couleurs nous entraînera jusque dans les steppes mongoles. Choc des cultures, mystères et coutumes ancestrales composent un premier roman aussi intrigant que réussi.
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Arrivé au crépuscule de sa vie, le père l'Elisa l'encourage à retourner en Mongolie, sur les traces de Dulmaa, sa mère qui les a quittés dix ans auparavant, sans une explication. Forte de cette promesse, elle se rend à Ulaanbatar, où sa tante lui apprend que Dulmaa est partie pour une retraite de trois ans, trois mois et trois jours dans un monastère bouddhiste..
Entre aventure et quête identititaire, le récit haut en couleurs nous entraînera jusque dans les steppes mongoles. Choc des cultures, mystères et coutumes ancestrales composent un premier roman aussi intrigant que réussi.
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Cercle de Généalogie et d'Héraldique des Ardennes n°146, mars 2016
La Vie Est Belle Magazine Japser Lontel, 15 mars 2016
L'Orne combattante 25 février 2016
Parutions.com Gilles Ferragu, 15 février 2016
Epique et Magique
Elisa est moitié française par son père, moitié mongole par sa mère… et quasi orpheline aussi, depuis la mort de l'un et la disparition – dans son enfance – de l'autre. Lourd passif dont elle a décidé de se débarrasser, la veille de commencer sa médecine, en partant en Mongolie retrouver ses racines et cette mère qui l’a abandonnée à 8 ans.
A l’arrivée, elle retrouve des bouts de famille – une grand-mère mutique, une tante «moderne» et un grand-père protecteur et évanescent – une langue et des questions. Car sa mère est loin, isolée dans un monastère à l’autre bout du pays pour une retraite rituelle. Il s’agit donc de traverser la Mongolie, avec les moyens du bord, puis de retrouver cette mère fuyante et de lui poser enfin la question du pourquoi : pourquoi avoir fui ? Pourquoi avoir abandonné sa fille et son mari ? Pourquoi avoir coupé tous les ponts ? Quel secret se cache derrière cette fuite ? Un divorce à la mongole ? Une coutume incompréhensible par un esprit occidental ?
Elisa ne doit pas seulement retrouver sa mère, elle doit également retrouver, et se réconcilier, avec sa part mongole, retrouver ses racines, sa personnalité entière. Pour l’aider dans une quête à la fois familiale, culturelle et existentielle, il y a les carnets que son père, anthropologue, a laissé, les rencontres avec un peuple qui a érigé l’hospitalité en valeur fondamentale… de même que le sens du mystère. Et puis il y a Ovoo, le grand-père, le grand homme de la famille, éduqué par les Russes, séducteur, roué, un Ulysse mongol prêt à tout pour aider sa petite fille… Car l’odyssée de cette Pénélope en quête de vérité prend un tour… surréaliste. Et dans une Mongolie où l’immensité est une autre manière de se retrouver seule avec soi-même, Elisa doit apprendre ce qu’est l’Autre et combien le monde est grand et surprenant. Son éveil, au sens bouddhiste du terme, est à ce prix.
Il y a du souffle dans ce premier roman, du souffle et une magie qui n’est pas seulement celle de l’histoire, mais aussi celle de l’écriture, et d’un style porté par un pays et une culture plutôt que par une héroïne et son histoire. Le réalisme magique, né en Amérique latine avec les Garcia Marquez, les Borges, passé au Japon avec un Murakami, trouve, en Hubert François une version à la fois française et mongole réussie. Sous sa plume, c’est une terre magique qui s’anime, aux paysages à la fois doux et âpres, où tout semble normal et exotique. Le réalisme magique suppose cette prouesse de rendre normal un fait surnaturel… Et cet art, l’auteur le maîtrise allègrement, sans doute du fait d’une intimité réelle avec la culture mongole, une intimité qu’il nous fait partager.
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Elisa est moitié française par son père, moitié mongole par sa mère… et quasi orpheline aussi, depuis la mort de l'un et la disparition – dans son enfance – de l'autre. Lourd passif dont elle a décidé de se débarrasser, la veille de commencer sa médecine, en partant en Mongolie retrouver ses racines et cette mère qui l’a abandonnée à 8 ans.
A l’arrivée, elle retrouve des bouts de famille – une grand-mère mutique, une tante «moderne» et un grand-père protecteur et évanescent – une langue et des questions. Car sa mère est loin, isolée dans un monastère à l’autre bout du pays pour une retraite rituelle. Il s’agit donc de traverser la Mongolie, avec les moyens du bord, puis de retrouver cette mère fuyante et de lui poser enfin la question du pourquoi : pourquoi avoir fui ? Pourquoi avoir abandonné sa fille et son mari ? Pourquoi avoir coupé tous les ponts ? Quel secret se cache derrière cette fuite ? Un divorce à la mongole ? Une coutume incompréhensible par un esprit occidental ?
Elisa ne doit pas seulement retrouver sa mère, elle doit également retrouver, et se réconcilier, avec sa part mongole, retrouver ses racines, sa personnalité entière. Pour l’aider dans une quête à la fois familiale, culturelle et existentielle, il y a les carnets que son père, anthropologue, a laissé, les rencontres avec un peuple qui a érigé l’hospitalité en valeur fondamentale… de même que le sens du mystère. Et puis il y a Ovoo, le grand-père, le grand homme de la famille, éduqué par les Russes, séducteur, roué, un Ulysse mongol prêt à tout pour aider sa petite fille… Car l’odyssée de cette Pénélope en quête de vérité prend un tour… surréaliste. Et dans une Mongolie où l’immensité est une autre manière de se retrouver seule avec soi-même, Elisa doit apprendre ce qu’est l’Autre et combien le monde est grand et surprenant. Son éveil, au sens bouddhiste du terme, est à ce prix.
Il y a du souffle dans ce premier roman, du souffle et une magie qui n’est pas seulement celle de l’histoire, mais aussi celle de l’écriture, et d’un style porté par un pays et une culture plutôt que par une héroïne et son histoire. Le réalisme magique, né en Amérique latine avec les Garcia Marquez, les Borges, passé au Japon avec un Murakami, trouve, en Hubert François une version à la fois française et mongole réussie. Sous sa plume, c’est une terre magique qui s’anime, aux paysages à la fois doux et âpres, où tout semble normal et exotique. Le réalisme magique suppose cette prouesse de rendre normal un fait surnaturel… Et cet art, l’auteur le maîtrise allègrement, sans doute du fait d’une intimité réelle avec la culture mongole, une intimité qu’il nous fait partager.
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L'Hebdo-Payot Thierry Clerc, février 2016
Les meilleurs livres du printemps - Découvertes - Le choix des libraires
Pour honorer une promesse faite à son père, Elisa retourne en Mongolie à la recherche de Dulmaa, sa mère, qui les a abandonnés tous les deux depuis quelques années. Elisa va devoir renouer avec sa famille et les traditions de son pays d’origine pour mener à bien sa quête : atteindre le monastère dans lequel sa mère s’est retirée. Au cours de nombreuses péripéties à travers les steppes mongoles, elle deviendra une légende : « l’inconnue de Khankh ».
Un roman d’aventures dépaysant, empreint de mysticisme et d’humour.
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Pour honorer une promesse faite à son père, Elisa retourne en Mongolie à la recherche de Dulmaa, sa mère, qui les a abandonnés tous les deux depuis quelques années. Elisa va devoir renouer avec sa famille et les traditions de son pays d’origine pour mener à bien sa quête : atteindre le monastère dans lequel sa mère s’est retirée. Au cours de nombreuses péripéties à travers les steppes mongoles, elle deviendra une légende : « l’inconnue de Khankh ».
Un roman d’aventures dépaysant, empreint de mysticisme et d’humour.
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Wukali Emile Cougut, 29 janvier 2016
Dulmaa, un roman qui vous transporte d’Occident en Mongolie
Une révélation bouddhiste et chamanique qui vous métamorphose
A philosophy of serendipity aimed towards a crystalline revelation in the far and mysterious Mongolia
Encore, direz-vous, un livre initiatique, une personne à la recherche de réponses à ses questions et qui quand elle les trouve est devenue, de par les épreuves qu’elle a subies, une autre personne ; un passage de l’adolescence à l’âge adulte. Le thème est très très souvent employé en littérature, c’est un fait. Mais ce qui fait la qualité d’un livre, c’est non l’originalité du thème (la Bible à elle seule contient tous les thèmes imaginables, depuis ce n’est qu’une longue variation sur eux) mais la façon dont il est abordé, sans compter, bien sûr l’originalité du style comme le disait Céline.
Hubert François aborde ce thème de façon très originale et nous livre une histoire d’une grande beauté. Elisa Legrand est une jeune fille de vingt ans, étudiante en seconde année de médecine. Son père vient de mourir d’un cancer, et pour tenir la promesse à ce dernier, elle part en Mongolie pour retrouver sa mère qui les a quittés en 2003 et dont elle est sans nouvelle. Sa mère, Dulmaa, d’origine mongole qui a eu tant de mal à s’intégrer dans la société française dont la culture est si différente de la sienne. Son père, lui, a essayé de la comprendre, de la vivre, mais il fut toujours un occidental, bien trop rationnel pour pouvoir vivre suivant les codes des peuples nomades. [...]
Hubert François nous entrouvre un monde, un univers totalement différent du nôtre. Le non-dit est bien plus important que le dit. L’anticipation, la rationalité ne sont pas de mise. Toutes les questions que nous nous posons ne sont pas davantage de mise, car elles ne peuvent avoir une réponse conforme avec la Vérité. Vérité que nous avons en nous et que nous devons découvrir. A chaque question répond soit le silence, soit une nouvelle question, et c’est cette nouvelle question qui nous fait progresser. On n’est pas très loin du fameux « connais toi toi-même » si cher à la maïeutique.
Pour autant, le monde dans lequel vivent les Mongols est loin d’être parfait, loin des images d’Epinal véhiculées par des occidentaux en mal d’aventures : « Voilà le monde tel qu’il est : de grandes espérances, gâchées par tous. »
Au-delà de cette révélation à soi-même, Dulmaa est aussi, si ce n’est surtout, un livre sur la sérendipité (pour ceux qui ne connaissent pas le concept, je ne peux que les inciter à lire sur Wukali la chronique sur Le conte des trois fils du roi de Sérendip). Elisa part en Mongolie pour poser une question à sa mère. Elle veut une réponse en quelque sorte qui corresponde à sa culture occidentale. Cette réponse, elle ne l’a pas, enfin pas comme elle pensait l’avoir, elle ne correspond en rien à ce qu’elle avait pu imaginer. Ce faisant, elle prend conscience qu’elle est aussi Enkhtushin avec toute la culture (pas toujours positive) qu’elle contient. Elle cherche sa mère, l’amour de sa mère et trouve… je ne le dirai pas, il vous faut lire Dulmaa pour le savoir au dernier paragraphe. Tout au plus sachez qu’elle a la réponse de sa mère, mais sous une forme inattendue, une réponse d’amour qui ne peut que la faire grandir.
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Une révélation bouddhiste et chamanique qui vous métamorphose
A philosophy of serendipity aimed towards a crystalline revelation in the far and mysterious Mongolia
Encore, direz-vous, un livre initiatique, une personne à la recherche de réponses à ses questions et qui quand elle les trouve est devenue, de par les épreuves qu’elle a subies, une autre personne ; un passage de l’adolescence à l’âge adulte. Le thème est très très souvent employé en littérature, c’est un fait. Mais ce qui fait la qualité d’un livre, c’est non l’originalité du thème (la Bible à elle seule contient tous les thèmes imaginables, depuis ce n’est qu’une longue variation sur eux) mais la façon dont il est abordé, sans compter, bien sûr l’originalité du style comme le disait Céline.
Hubert François aborde ce thème de façon très originale et nous livre une histoire d’une grande beauté. Elisa Legrand est une jeune fille de vingt ans, étudiante en seconde année de médecine. Son père vient de mourir d’un cancer, et pour tenir la promesse à ce dernier, elle part en Mongolie pour retrouver sa mère qui les a quittés en 2003 et dont elle est sans nouvelle. Sa mère, Dulmaa, d’origine mongole qui a eu tant de mal à s’intégrer dans la société française dont la culture est si différente de la sienne. Son père, lui, a essayé de la comprendre, de la vivre, mais il fut toujours un occidental, bien trop rationnel pour pouvoir vivre suivant les codes des peuples nomades. [...]
Hubert François nous entrouvre un monde, un univers totalement différent du nôtre. Le non-dit est bien plus important que le dit. L’anticipation, la rationalité ne sont pas de mise. Toutes les questions que nous nous posons ne sont pas davantage de mise, car elles ne peuvent avoir une réponse conforme avec la Vérité. Vérité que nous avons en nous et que nous devons découvrir. A chaque question répond soit le silence, soit une nouvelle question, et c’est cette nouvelle question qui nous fait progresser. On n’est pas très loin du fameux « connais toi toi-même » si cher à la maïeutique.
Pour autant, le monde dans lequel vivent les Mongols est loin d’être parfait, loin des images d’Epinal véhiculées par des occidentaux en mal d’aventures : « Voilà le monde tel qu’il est : de grandes espérances, gâchées par tous. »
Au-delà de cette révélation à soi-même, Dulmaa est aussi, si ce n’est surtout, un livre sur la sérendipité (pour ceux qui ne connaissent pas le concept, je ne peux que les inciter à lire sur Wukali la chronique sur Le conte des trois fils du roi de Sérendip). Elisa part en Mongolie pour poser une question à sa mère. Elle veut une réponse en quelque sorte qui corresponde à sa culture occidentale. Cette réponse, elle ne l’a pas, enfin pas comme elle pensait l’avoir, elle ne correspond en rien à ce qu’elle avait pu imaginer. Ce faisant, elle prend conscience qu’elle est aussi Enkhtushin avec toute la culture (pas toujours positive) qu’elle contient. Elle cherche sa mère, l’amour de sa mère et trouve… je ne le dirai pas, il vous faut lire Dulmaa pour le savoir au dernier paragraphe. Tout au plus sachez qu’elle a la réponse de sa mère, mais sous une forme inattendue, une réponse d’amour qui ne peut que la faire grandir.
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