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Beaux livres
29 €, 272 p.
ISBN : 978-2-36280-254-6
Format : 220/240 mm
Dos carré cousu
Iconographie : 125 illustrations
Parution : 18 février 2021
Disponible en Ebook PDF (19,99 €)
ISBN : 978-2-36280-254-6
Format : 220/240 mm
Dos carré cousu
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TDR Allen S. Weiss, décembre 2021
While the earthquake and tsunami created an unspeakable but hyperbolically visible destruction, the meltdown at the power plant not only caused an intangible radioactive catastrophe, but in doing so radically transformed our experience of time (the millennia it will take for the disappearance of the radioactivity, a temporality incommensurate with human experience), space (where causality becomes a function of the invisible, without theological or transcendental sources), and representation. Hence the subtitle, “To Create with Fukushima,” for there will be no after Fukushima. This situation provokes a double regime of iconography: either reproduce the visible ruins or restitute the invisible menace of the ongoing nuclear catastrophe by revealing its various regimes of invisibility. There follows a double scandal of this invisibility, of both radioactive dangers and the consequent governmental and societal censure of discussing the problem. [...]
Not nostalgia, but rebirth. Not a search for time lost, but a path through the wreckage.
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Not nostalgia, but rebirth. Not a search for time lost, but a path through the wreckage.
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Le Monde diplomatique Philippe Pataud Célérier, 29 mai 2021
Quel impact a pu avoir la tragédie nucléaire de Fukushima sur les pratiques et réflexions des artistes japonais ?
C’est tout le sujet, fort peu abordé jusqu’ici, de ce livre coordonné par l’écrivain Michaël Ferrier, qui vit à Tokyo. Se succèdent des entretiens avec une dizaine d’artistes japonais réputés (le groupe Chim-Pom, Aida Makoto, Ohmaki Shinji, Minato Chihiro, Watanabe Kenichi…), des photographes, cinéastes, documentaristes, dramaturges…, donnant à voir cet « après-Fukushima » qui n’en finit pas d’être présent dans sa réalité invisible — un désastre aux conséquences encore à venir et dont certaines victimes « ne sont pas encore nées ».
Comment montrer ce qu’on ne peut pas voir — la radioactivité ?
Esthétique, éthique, technique sont abordées par ces artistes dans un échange libre avec leurs « pairs » français, les photographes Thierry Girard, Hélène Lucien ou Marc Pallain. Ils questionnent la banalisation de la catastrophe, la légalisation de l’inacceptable ou le retour à l’ordre politique et économique.
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C’est tout le sujet, fort peu abordé jusqu’ici, de ce livre coordonné par l’écrivain Michaël Ferrier, qui vit à Tokyo. Se succèdent des entretiens avec une dizaine d’artistes japonais réputés (le groupe Chim-Pom, Aida Makoto, Ohmaki Shinji, Minato Chihiro, Watanabe Kenichi…), des photographes, cinéastes, documentaristes, dramaturges…, donnant à voir cet « après-Fukushima » qui n’en finit pas d’être présent dans sa réalité invisible — un désastre aux conséquences encore à venir et dont certaines victimes « ne sont pas encore nées ».
Comment montrer ce qu’on ne peut pas voir — la radioactivité ?
Esthétique, éthique, technique sont abordées par ces artistes dans un échange libre avec leurs « pairs » français, les photographes Thierry Girard, Hélène Lucien ou Marc Pallain. Ils questionnent la banalisation de la catastrophe, la légalisation de l’inacceptable ou le retour à l’ordre politique et économique.
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Made in Tokyo Frédéric Gautron, 30 mars 2021
Je viens d’écouter un podcast spécial du trio Gaijin-san qui a pour invité Michaël Ferrier. Pour ce podcast qui dure environ 2h, Michaël Ferrier revient sur la catastrophe de Fukushima à travers un nouvel ouvrage qu’il dirige intitulé “Fukushima – Dans l’oeil du désastre”.[...]
Il maîtrise bien son sujet et c’est agréable de l’entendre longuement parler des artistes présents de son ouvrage. Il évoque aussi l’artiste Shinji Ohmaki, que je ne connaissais pas, dont l’installation Liminal Air – Black Weight illustre la couverture du livre. Cette installation faite d’une multitude de fils noirs accrochés au plafond évoque la pluie noire radioactive suite à la bombe d’Hiroshima. A vrai dire, je n’écoute pas souvent les podcasts traitant du Japon, car les sujets qui y sont traités s’adressent plutôt aux personnes en cours de découverte du pays. Mais ce podcast en particulier était particulièrement instructif.
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Il maîtrise bien son sujet et c’est agréable de l’entendre longuement parler des artistes présents de son ouvrage. Il évoque aussi l’artiste Shinji Ohmaki, que je ne connaissais pas, dont l’installation Liminal Air – Black Weight illustre la couverture du livre. Cette installation faite d’une multitude de fils noirs accrochés au plafond évoque la pluie noire radioactive suite à la bombe d’Hiroshima. A vrai dire, je n’écoute pas souvent les podcasts traitant du Japon, car les sujets qui y sont traités s’adressent plutôt aux personnes en cours de découverte du pays. Mais ce podcast en particulier était particulièrement instructif.
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Gaijin San Gaiden 4, 27 mars 2021
Invité : Michaël Ferrier
À l’occasion des dix ans de la catastrophe nucléaire de Fukushima, Michaël Ferrier nous en parle à travers son livre d’entretiens d’artistes japonais et français qui disent comment l’événement a influencé leur art.
durée : 2 Heures
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À l’occasion des dix ans de la catastrophe nucléaire de Fukushima, Michaël Ferrier nous en parle à travers son livre d’entretiens d’artistes japonais et français qui disent comment l’événement a influencé leur art.
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Canal C8 Philippe Labro, 14 mars 2021
Philippe Labro, émission : Langue de bois s'abstenir
14 mars 2021, 23h10
Les cinq dernières minutes
à partir de 51:28 min
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14 mars 2021, 23h10
Les cinq dernières minutes
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Cnews Philippe Labro, 12 mars 2021
L'Humanité Entretien avec Muriel Steinmetz, 11 mars 2021
Fukushima, dix ans après. « Dans l’œil du désastre » : comment la catastrophe a bouleversé l’art japonais
Un ouvrage collectif fondamental [...]
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Un ouvrage collectif fondamental [...]
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France Culture Vidéo, 11 mars 2021
Fukushima : photographier les radiations invisibles
Vidéo Entretien illustré avec Michaël Ferrier, par Camille Renard
Durée : 5mn
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Vidéo Entretien illustré avec Michaël Ferrier, par Camille Renard
Durée : 5mn
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France Culture Le réveil culturel, Tewfik Hakem, 9 mars 2021
émission : Le Réveil Culturel
Dix ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les artistes japonais en pleine ébullition
Tewfik Hakem s’entretient avec Michael Ferrier à l’occasion de la parution de Dans l’œil du désastre : créer après Fukushima
Durée : 22 mn
(Ré)écouter sur France Culture
Dix ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les artistes japonais en pleine ébullition
Tewfik Hakem s’entretient avec Michael Ferrier à l’occasion de la parution de Dans l’œil du désastre : créer après Fukushima
Durée : 22 mn
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La Revue des deux mondes Aurélie Julia, 9 mars 2021
L’initiative est originale et inédite : le livre rassemble, sous forme d’entretiens, les perceptions japonaises et françaises du cataclysme non pas sur le plan littéraire ou philosophique mais sur celui des arts visuels.
Sont dès lors convoqués des hommes et des femmes issus du milieu de la photographie, de la sculpture, de la vidéo, de la performance, de la peinture, du cinéma et du théâtre. Cent-vingt-cinq illustrations, aussi percutantes que belles, émaillent les dialogues.
Michaël Ferrier, qui impulse et chapeaute le recueil, pousse loin les réflexions. [...]
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Sont dès lors convoqués des hommes et des femmes issus du milieu de la photographie, de la sculpture, de la vidéo, de la performance, de la peinture, du cinéma et du théâtre. Cent-vingt-cinq illustrations, aussi percutantes que belles, émaillent les dialogues.
Michaël Ferrier, qui impulse et chapeaute le recueil, pousse loin les réflexions. [...]
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Le Monde Entretien avec Philippe Pons, 9 mars 2021
Fukushima est aujourd’hui le vivier d’une créativité époustouflante
Quelle est la genèse de ce livre ?
L’impact de la catastrophe sur le monde de l’art n’a pas, jusqu’à présent, reçu toute l’attention qu’il mérite. Or il m’a semblé que pour commencer à comprendre Fukushima, il fallait aussi interroger la création artistique. Mon ambition n’était d’ailleurs pas tant de faire un livre sur « l’art de Fukushima » que de se mettre à l’écoute des artistes eux-mêmes : le livre est conçu comme une gigantesque circulation de la parole, en privilégiant la forme de l’entretien et en faisant le pari – tenu je crois –, que tous ces artistes ont quelque chose à nous dire. Et sont même parmi les mieux placés pour nous parler de la catastrophe.
Leur dialogue soulève de nombreuses questions sur la société japonaise évidemment, mais par-delà, sur notre rapport à la nature et à la technologie, à la mémoire (comment commémorer Fukushima ?) ou à l’avenir (qu’est-ce que le progrès ?), et sur le rôle de l’art dans notre monde de plus en plus « catastrophé». [...]
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Quelle est la genèse de ce livre ?
L’impact de la catastrophe sur le monde de l’art n’a pas, jusqu’à présent, reçu toute l’attention qu’il mérite. Or il m’a semblé que pour commencer à comprendre Fukushima, il fallait aussi interroger la création artistique. Mon ambition n’était d’ailleurs pas tant de faire un livre sur « l’art de Fukushima » que de se mettre à l’écoute des artistes eux-mêmes : le livre est conçu comme une gigantesque circulation de la parole, en privilégiant la forme de l’entretien et en faisant le pari – tenu je crois –, que tous ces artistes ont quelque chose à nous dire. Et sont même parmi les mieux placés pour nous parler de la catastrophe.
Leur dialogue soulève de nombreuses questions sur la société japonaise évidemment, mais par-delà, sur notre rapport à la nature et à la technologie, à la mémoire (comment commémorer Fukushima ?) ou à l’avenir (qu’est-ce que le progrès ?), et sur le rôle de l’art dans notre monde de plus en plus « catastrophé». [...]
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Edouard.Glissant.World Dominique Labays, 2 mars 2021
Tout est beau dans ce livre : la composition – ce beau-livre est à lire de manière linéaire, comme si l’on regardait un documentaire sur les arts –, le propos – donner à entendre les paroles d’artistes visuels, plasticiens, vidéastes, activistes, cinéastes, dramaturges, autour d’une question désormais majeure, la qualité des choix effectués, de la mise en page, des œuvres, des notices. Il n’est pas jusqu’au prix lui-même, attractif sur ce segment éditorial, qui ne participe à sa tenue, à sa teneur.
Ces beautés qualitatives cependant en sont éclairées par une autre, discrète et émouvante, et que l’on pourrait appeler un geste glissantien de beauté. Comment entendre autrement cette salutation de la parole, ce dialogue dense entre interviewés et interviewers – entre artistes – de différents pays, pratiques, positionnements et lieux d’énonciation, ce dialogue collectif ? Ou plutôt, comment ne pas entendre un tel geste de beauté intrinsèque au projet, comme si, en réponse à la quadruple catastrophe que l’on sait, sismique, océane, nucléaire et étatique, il s’agissait de n’en pas céder, de reconduire la question des arts face à d’autres catastrophes de toute sorte ‒ notre siècle en a déjà son lot –, et de bien des temps.
Ce beau livre est un beau livre sur la beauté, sur la ténacité, la fragilité, le tremblé et l’imprédictible de la beauté des arts quant à leurs relations au monde.
Sans doute Édouard Glissant en aurait-il été heureux. Certains beaux livres sont de très beaux livres.
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Ces beautés qualitatives cependant en sont éclairées par une autre, discrète et émouvante, et que l’on pourrait appeler un geste glissantien de beauté. Comment entendre autrement cette salutation de la parole, ce dialogue dense entre interviewés et interviewers – entre artistes – de différents pays, pratiques, positionnements et lieux d’énonciation, ce dialogue collectif ? Ou plutôt, comment ne pas entendre un tel geste de beauté intrinsèque au projet, comme si, en réponse à la quadruple catastrophe que l’on sait, sismique, océane, nucléaire et étatique, il s’agissait de n’en pas céder, de reconduire la question des arts face à d’autres catastrophes de toute sorte ‒ notre siècle en a déjà son lot –, et de bien des temps.
Ce beau livre est un beau livre sur la beauté, sur la ténacité, la fragilité, le tremblé et l’imprédictible de la beauté des arts quant à leurs relations au monde.
Sans doute Édouard Glissant en aurait-il été heureux. Certains beaux livres sont de très beaux livres.
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L’Intervalle Fabien Ribery, 25 février 2021
Dans l’œil du désastre, Créer avec Fukushima est un ouvrage important, seul de ce type en Occident, réunissant des artistes de plusieurs disciplines – arts plastiques, images fixes/mobiles, théâtre – traitant de l’ensemble des événements ayant eu lieu à Fukushima le 11 mars 2011 (séisme, tsunami, catastrophe nucléaire).
Il s’agit ici de rendre visible et de questionner ce que l’écrivain appelle « une catastrophe furtive », de faire advenir un regard, interrogateur, implacable, poétique, tout en comprenant la nécessité de ne pas disjoindre le désastre nucléaire d’une organisation du monde et de nos sociétés devenue folle, dont la pandémie virale actuelle est un nouvel exemple dramatique et profondément inquiétant.
Au moment où nous entrons dans la période du grand renfermement et des menaces tous azimuts, un tel travail d’intelligences en partage et de croyance dans la force de libération des sensibilités exprimées est plus que précieux.
Continuant avec Michaël Ferrier un entretien que nous considérons comme infini, cette conversation est une nouvelle étape dans l’approche des nécessités poétiques et éthiques d’un auteur majeur. [...]
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Il s’agit ici de rendre visible et de questionner ce que l’écrivain appelle « une catastrophe furtive », de faire advenir un regard, interrogateur, implacable, poétique, tout en comprenant la nécessité de ne pas disjoindre le désastre nucléaire d’une organisation du monde et de nos sociétés devenue folle, dont la pandémie virale actuelle est un nouvel exemple dramatique et profondément inquiétant.
Au moment où nous entrons dans la période du grand renfermement et des menaces tous azimuts, un tel travail d’intelligences en partage et de croyance dans la force de libération des sensibilités exprimées est plus que précieux.
Continuant avec Michaël Ferrier un entretien que nous considérons comme infini, cette conversation est une nouvelle étape dans l’approche des nécessités poétiques et éthiques d’un auteur majeur. [...]
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