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Sophie Caratini - Les sept cercles

24/10/2014

2 Commentaires

 
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Le livre - Médias - Blogs

2 Commentaires
François Compoint
17/2/2015 12:50:13 pm

Chère Sophie,
Je pense que ce livre est important. Il nous livre de l’intérieur, à travers l’expérience vécue d'un peul du fleuve tout au long de son existence, sa perception profonde du monde qui l'entoure et de ses transformations.

Important d'abord, parce qu'au travers d'une interprétation parfois double, celle de l'interprète Ramata Diop et de la tienne, on entend Moussa. On trouve à tout moment dans son ingénuité, dans sa crédulité, dans ses contradictions, dans sa fatuité – certains passages seraient dignes d'une « Vie de saint....musulman » – mais aussi dans sa ferveur religieuse et dans sa foi, le témoignage d'une grande sincérité.

Ce point me paraît essentiel parce qu'il est au cœur du problème qui ressort de ce récit à savoir le rapport entre ces deux mondes que constituent le monde des Maures et celui des gens du fleuve, fleuve, rapport de deux mondes parallèles qui s’ignorent le plus souvent, sauf à se définir dans un rapport de domination. Face à cette situation on sent chez Moussa, tout attaché qu'il soit à son terroir ou à ce qu'il en reste, la volonté de s’affirmer « Mauritanien ». En témoigne, au prix des plus grands dangers, son entêtement à obtenir sa carte d'identité mauritanienne.

Moussa a des propos très durs à l'encontre de ces prédateurs maures. Mais n’est-ce pas malheureusement une constante dans le comportement de beaucoup de ces derniers ? A l'inverse, il manifeste un réel souci d'objectivité vis-à-vis des conflits communautaires survenus en 1989 et notamment sur les origines de ces conflits.

Bien des aspects du récit mériteraient d’être développés, ne serait-ce que la personnalité de Moussa, tout ce qu'il nous fait découvrir sur l'organisation économique et sociale du monde des Halpoular’en, sur ce que fut son expérience de tirailleur et de garde-cercle, sur sa vie aux fins fonds du Nigéria ou encore sur l'accomplissement de son pèlerinage.

Tu connais certainement le livre de Gabriel Féral "Ma demeure fut l’horizon", titré à l’origine "Le tambour des sables". « Ma conviction profonde est que si la Mauritanie veut survivre en tant qu’Etat, il faut que chacune des communautés accepte les autres dans leur diversité et leur spécificité, sans arrière pensée dominatrice ».

Avec Les Sept cercles, vingt ans après, ces propos me paraissent plus que jamais d’actualité.

François Compoint

Répondre
Abdoul Aziz Dia
31/8/2015 09:29:55 am

Bonjour Sophie,

Tu as bien été inspirée d'écrire ce livre. J'avoue que c'est un chef d'œuvre. Félicitations.

Au-delà de l'histoire de Moussa Djiby (je dois l'appeler kaawo ou Baaba Moussa c'est-à-dire « oncle Moussa »), on y apprend énormément sur l'histoire de la Mauritanie coloniale, post-coloniale et actuelle. Sur les relations entre les humains...

Mon père avait été engagé dans le Groupe Nomade du Trarza (GN) comme Garde Méhariste du 20/08/1932 au 20/08/1933. Je ne l'avais jamais interrogé sur cette parenthèse de sa vie, lui aussi n'était pas prolixe sur le sujet. Mais je sais qu'il connaissait bien le désert mauritanien et peut-être même le littoral.
A chaque fois qu'il me demandait de lui chercher quelque chose dans sa malle, je tombais sur sa Médaille coloniale et son certificat de service fait qu'il a gardés jusqu'à sa mort et dont je continue de garder les copies. C'est ainsi que j'ai compris qu'il a été engagé.

Aujourd'hui ton livre m'apporte la réponse. Je comprends qu'il a été capturé comme Moussa et qu'il a vécu la même histoire dans le désert.

Dans mon propre village, était mariée et vivait la sœur aînée de Moussa Djiby (Dieynaba Djiby plus connue sous Mariam Boudhy) décédée en 2009. Je ferai connaître à son neveu direct son histoire inchaa Allah.

Bravo encore !

Bien Cordialement

Abdoul Aziz Dia
Secrétaire Général de l’association Diaspora Halaybe pour le Développement et la Solidarité

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François Compoint
17/2/2015 12:50:13 pm

Chère Sophie,
Je pense que ce livre est important. Il nous livre de l’intérieur, à travers l’expérience vécue d'un peul du fleuve tout au long de son existence, sa perception profonde du monde qui l'entoure et de ses transformations.

Important d'abord, parce qu'au travers d'une interprétation parfois double, celle de l'interprète Ramata Diop et de la tienne, on entend Moussa. On trouve à tout moment dans son ingénuité, dans sa crédulité, dans ses contradictions, dans sa fatuité – certains passages seraient dignes d'une « Vie de saint....musulman » – mais aussi dans sa ferveur religieuse et dans sa foi, le témoignage d'une grande sincérité.

Ce point me paraît essentiel parce qu'il est au cœur du problème qui ressort de ce récit à savoir le rapport entre ces deux mondes que constituent le monde des Maures et celui des gens du fleuve, fleuve, rapport de deux mondes parallèles qui s’ignorent le plus souvent, sauf à se définir dans un rapport de domination. Face à cette situation on sent chez Moussa, tout attaché qu'il soit à son terroir ou à ce qu'il en reste, la volonté de s’affirmer « Mauritanien ». En témoigne, au prix des plus grands dangers, son entêtement à obtenir sa carte d'identité mauritanienne.

Moussa a des propos très durs à l'encontre de ces prédateurs maures. Mais n’est-ce pas malheureusement une constante dans le comportement de beaucoup de ces derniers ? A l'inverse, il manifeste un réel souci d'objectivité vis-à-vis des conflits communautaires survenus en 1989 et notamment sur les origines de ces conflits.

Bien des aspects du récit mériteraient d’être développés, ne serait-ce que la personnalité de Moussa, tout ce qu'il nous fait découvrir sur l'organisation économique et sociale du monde des Halpoular’en, sur ce que fut son expérience de tirailleur et de garde-cercle, sur sa vie aux fins fonds du Nigéria ou encore sur l'accomplissement de son pèlerinage.

Tu connais certainement le livre de Gabriel Féral "Ma demeure fut l’horizon", titré à l’origine "Le tambour des sables". « Ma conviction profonde est que si la Mauritanie veut survivre en tant qu’Etat, il faut que chacune des communautés accepte les autres dans leur diversité et leur spécificité, sans arrière pensée dominatrice ».

Avec Les Sept cercles, vingt ans après, ces propos me paraissent plus que jamais d’actualité.

François Compoint

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Abdoul Aziz Dia
31/8/2015 09:29:55 am

Bonjour Sophie,

Tu as bien été inspirée d'écrire ce livre. J'avoue que c'est un chef d'œuvre. Félicitations.

Au-delà de l'histoire de Moussa Djiby (je dois l'appeler kaawo ou Baaba Moussa c'est-à-dire « oncle Moussa »), on y apprend énormément sur l'histoire de la Mauritanie coloniale, post-coloniale et actuelle. Sur les relations entre les humains...

Mon père avait été engagé dans le Groupe Nomade du Trarza (GN) comme Garde Méhariste du 20/08/1932 au 20/08/1933. Je ne l'avais jamais interrogé sur cette parenthèse de sa vie, lui aussi n'était pas prolixe sur le sujet. Mais je sais qu'il connaissait bien le désert mauritanien et peut-être même le littoral.
A chaque fois qu'il me demandait de lui chercher quelque chose dans sa malle, je tombais sur sa Médaille coloniale et son certificat de service fait qu'il a gardés jusqu'à sa mort et dont je continue de garder les copies. C'est ainsi que j'ai compris qu'il a été engagé.

Aujourd'hui ton livre m'apporte la réponse. Je comprends qu'il a été capturé comme Moussa et qu'il a vécu la même histoire dans le désert.

Dans mon propre village, était mariée et vivait la sœur aînée de Moussa Djiby (Dieynaba Djiby plus connue sous Mariam Boudhy) décédée en 2009. Je ferai connaître à son neveu direct son histoire inchaa Allah.

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