Fred Pougeard
Via Ferrata
Poèmes ou journal épars

Tombeau pour un père – cheminot – encore un peu vivant, ces poèmes racontent la traversée des deuils, ils tentent de phraser le chagrin, la peine à vivre et la maladie du proche, désormais plongé dans le brouillard de l’oubli.
Ils disent aussi ce qui y échappe, les « épiphanies », ces moments si rares où s’éclaire fugitivement quelque chose de soi, des autres ou du monde.
Avec un café, pourquoi pas, et une heure devant soi, il est bon de lire dans l’ordre ce journal poétique épars, de prendre le train en compagnie de l’auteur, au rythme de ses photos.
On peut en éprouver un grand calme, pas du tout désespérant.
Sélection Prix Hors Concours 2021
Sélection Prix Apollinaire Découverte 2021
Mention spéciale du jury du Prix Apollinaire
Ils disent aussi ce qui y échappe, les « épiphanies », ces moments si rares où s’éclaire fugitivement quelque chose de soi, des autres ou du monde.
Avec un café, pourquoi pas, et une heure devant soi, il est bon de lire dans l’ordre ce journal poétique épars, de prendre le train en compagnie de l’auteur, au rythme de ses photos.
On peut en éprouver un grand calme, pas du tout désespérant.
Sélection Prix Hors Concours 2021
Sélection Prix Apollinaire Découverte 2021
Mention spéciale du jury du Prix Apollinaire
On en parle« Ne tardez pas à lire Fred Pougeard »
Camille Laurens, Le Monde des Livres |
Forum des lecteurs
« Une maîtrise dans le simple exceptionnelle »
Christian Doumet |


Poèmes
14,90 €, 128 p.
ISBN : 978-2-36280-244-7
Format : 140/205 mm
Parution : 4 février 2021
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-244-7
Format : 140/205 mm
Parution : 4 février 2021
Disponible en Ebook (9,99 €)
Où l'acheter
> en librairie près de chez vous
> sur Place des Libraires
> sur Fnac, Amazon...
> sur la page acheter nos livres
> sur Place des Libraires
> sur Fnac, Amazon...
> sur la page acheter nos livres
Du même auteur
Fred Pougeard
Vivre à la jetée |
D'autres poèmes
Philip Larkin
La vie avec un trou dedans |
L'auteur

Fred Pougeard est né en 1974 à Guéret. Conteur de son métier, il est voué lui aussi aux TER, aux petites gares et aux lignes oubliées. Il dirige la compagnie l’Allégresse du Pourpre.
L'auteur en parle
« (Malgré la maladie de mon père, dans la famille de ces maladies de l’oubli au nom allemand, le concerto d’Aranjuez de Rodrigo ne s’est effacé que très tard.)
Le 23 août 2013, dans un bus entre les gares de Guéret et La Souterraine, j’ai recommencé d’écrire, j’ai invoqué la poésie qu’on ne trouve pas que dans les poèmes, tant s’en faut ; qu’on peut éventuellement dénicher sous les sabots d’un cheval, parce que, dès qu’il y a un cheval…, mais qu’une sorte de conglomérat informe et ombrageux se charge en général dans la vie de dissimuler ou de défigurer au burin ; j’ai invoqué la poésie pour qu’elle sauve un peu des naufrages. Elle est venue me faire un aimable et furtif et salvateur coucou en gare de La Souterraine, un nom idéal pour rencontrer celle qui se dévoile très secrètement. J’ai essayé de ne pas perdre le contact, même si les éclipses sont inévitables et chez moi, durables. D’où la tentative, par l’écriture, de saisir au vol quelques épiphanies ; et ce n’est pas par paresse que j’ai composé une sorte de journal qui n’est qu’épars : car comme l’écrivait, depuis son grenier, Jim Harrison à feu Essenine, les épiphanies, il n’en est pas sept par jour !!!
J’ai beaucoup œuvré dans les trains, dans ceux que je préfère, ceux dans lesquels on se dépose pour un long temps : les tortillards. Dès qu’ils se mettent en branle, je m’installe dans un entre-deux délicieux où plus rien ne s’impose au fait d’écrire, de se perdre gaiement dans la recherche de la justesse, de la précision, de la clarté, du rythme, du chant. »
Fred Pougeard
Le 23 août 2013, dans un bus entre les gares de Guéret et La Souterraine, j’ai recommencé d’écrire, j’ai invoqué la poésie qu’on ne trouve pas que dans les poèmes, tant s’en faut ; qu’on peut éventuellement dénicher sous les sabots d’un cheval, parce que, dès qu’il y a un cheval…, mais qu’une sorte de conglomérat informe et ombrageux se charge en général dans la vie de dissimuler ou de défigurer au burin ; j’ai invoqué la poésie pour qu’elle sauve un peu des naufrages. Elle est venue me faire un aimable et furtif et salvateur coucou en gare de La Souterraine, un nom idéal pour rencontrer celle qui se dévoile très secrètement. J’ai essayé de ne pas perdre le contact, même si les éclipses sont inévitables et chez moi, durables. D’où la tentative, par l’écriture, de saisir au vol quelques épiphanies ; et ce n’est pas par paresse que j’ai composé une sorte de journal qui n’est qu’épars : car comme l’écrivait, depuis son grenier, Jim Harrison à feu Essenine, les épiphanies, il n’en est pas sept par jour !!!
J’ai beaucoup œuvré dans les trains, dans ceux que je préfère, ceux dans lesquels on se dépose pour un long temps : les tortillards. Dès qu’ils se mettent en branle, je m’installe dans un entre-deux délicieux où plus rien ne s’impose au fait d’écrire, de se perdre gaiement dans la recherche de la justesse, de la précision, de la clarté, du rythme, du chant. »
Fred Pougeard