Isabelle Bergoënd
Le Dagobert optique
A première vue, le Dagobert ne paye pas de mine. Ce n'est qu'une plaque de verre anodine, transparente. Mais à y regarder de plus près, et en faisant jouer la lumière, on voit apparaître une image, dont les couleurs sont incroyablement réelles : un homme au visage asiatique et sa compagne européenne sortent tout droit du 19e siècle.
Hoanh vient du Vietnam, où il a récemment reçu cet étrange objet posté à Strasbourg, avec un testament, quarante ans plus tôt. En quoi ce couple est-il lié à sa famille ? C’est ce qu’il est venu découvrir, sans autre forme de bagage.
À ses côtés, se mobilise une équipe hétéroclite: un frère et une sœur en quête d’enfance, un (vrai) détective déboussolé, une adolescente escaladeuse, et un aveugle amoureux. Tous sont lancés sur la piste du Dagobert optique, qui passe par un prix Nobel oublié, et butent sur l’énigme des couleurs, que la photographie tente encore aujourd’hui de capturer sans y parvenir vraiment.
« Un Dagobert optique ? répéta Jalila étonnée. Tu veux dire comme le bon roi, un appareil photo qui a mis son optique à l’envers ? »
Sélection 2016 - Prix René Fallet
Sélection 2017 - Prix Michel Tournier
Sélection 2017 - Prix Handi-Livres
Hoanh vient du Vietnam, où il a récemment reçu cet étrange objet posté à Strasbourg, avec un testament, quarante ans plus tôt. En quoi ce couple est-il lié à sa famille ? C’est ce qu’il est venu découvrir, sans autre forme de bagage.
À ses côtés, se mobilise une équipe hétéroclite: un frère et une sœur en quête d’enfance, un (vrai) détective déboussolé, une adolescente escaladeuse, et un aveugle amoureux. Tous sont lancés sur la piste du Dagobert optique, qui passe par un prix Nobel oublié, et butent sur l’énigme des couleurs, que la photographie tente encore aujourd’hui de capturer sans y parvenir vraiment.
« Un Dagobert optique ? répéta Jalila étonnée. Tu veux dire comme le bon roi, un appareil photo qui a mis son optique à l’envers ? »
Sélection 2016 - Prix René Fallet
Sélection 2017 - Prix Michel Tournier
Sélection 2017 - Prix Handi-Livres
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Roman
19 €, 240 p.
ISBN : 978-2-36280-060-3
Format : 140/205 mm
Parution : 22 janvier 2015
Disponible en Ebook (10,99 €)
ISBN : 978-2-36280-060-3
Format : 140/205 mm
Parution : 22 janvier 2015
Disponible en Ebook (10,99 €)
Où l'acheter
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« Ce Dagobert optique n’est pas seulement une révélation, c’est aussi une bonne surprise »
Gilles Ferragu, Parutions.com |
« On passe du jeu à une quête bien plus indispensable, qui nous donne à penser, et c'est bien là tout l'essentiel. » - Babelio
|
2015 Année Internationale de la Lumière
(International Year of Light and Light-Based Technologies : IYL 2015)
Accéder au Document officiel des Nations Unies
La lumière et les techniques utilisant la lumière jouent un rôle essentiel dans notre vie quotidienne et auront un rôle éminent, à de nombreux égards, dans le développement futur de la société.
L'année 2015 coïncide en outre avec les anniversaires d’une série d’événements importants dans l’histoire des sciences de la lumière, notamment les travaux sur l’optique d’Ibn Al-Haytham en 1015, la théorie ondulatoire de la lumière avancée par Fresnel en 1815, la théorie électromagnétique de la propagation de la lumière avancée par Maxwell en 1865, les théories d’Einstein sur l’effet photoélectrique en 1905 et sur les liens entre lumière et cosmologie mis en évidence par la relativité générale en 1915, et la découverte du fond diffus cosmologique par Penzias et Wilson, de même que les travaux de Kao sur la transmission de la lumière dans les fibres pour la communication optique en 1965.
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La lumière et les techniques utilisant la lumière jouent un rôle essentiel dans notre vie quotidienne et auront un rôle éminent, à de nombreux égards, dans le développement futur de la société.
L'année 2015 coïncide en outre avec les anniversaires d’une série d’événements importants dans l’histoire des sciences de la lumière, notamment les travaux sur l’optique d’Ibn Al-Haytham en 1015, la théorie ondulatoire de la lumière avancée par Fresnel en 1815, la théorie électromagnétique de la propagation de la lumière avancée par Maxwell en 1865, les théories d’Einstein sur l’effet photoélectrique en 1905 et sur les liens entre lumière et cosmologie mis en évidence par la relativité générale en 1915, et la découverte du fond diffus cosmologique par Penzias et Wilson, de même que les travaux de Kao sur la transmission de la lumière dans les fibres pour la communication optique en 1965.
La célébration des anniversaires de ces découvertes en 2015 est une excellente occasion de souligner le caractère continu des découvertes scientifiques dans différents domaines, l’accent étant mis en particulier sur
l’autonomisation des femmes dans le secteur scientifique et sur la promotion de l’éducation scientifique des jeunes.
l’autonomisation des femmes dans le secteur scientifique et sur la promotion de l’éducation scientifique des jeunes.
L'auteur
Isabelle
Bergoënd est née en 1981, à Thonon-les-Bains. Physicienne, spécialisée en
photonique et image. A dix-sept ans, elle a obtenu le prix de la meilleure
nouvelle junior du Salon du livre de montagne de Passy, en Haute Savoie. Elle a
fait partie du jury du Livre Inter en 2010 et est une fidèle du « Marathon des
Mots », le festival littéraire de Toulouse. Aujourd'hui elle habite et travaille à Toulon.
Le livre
Avec ce premier roman, Isabelle Bergoënd rend accessibles à la physique de la lumière, et fait connaître la photographie interférentielle, invention qui a valu son Nobel en 1908 à Gabriel Lippmann, l'un des grands scientifiques français oublié de la fin du dix-neuvième siècle.
Un roman éclairant, paru en 2015 "Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière".
Une jeune femme marche dans les rues de Strasbourg, le nez en l'air, une photo à la main. Elle ne ressemble pas aux autres passants. Elle est prise dans le « Jeu », elle cherche quelque chose. L'homme à qui elle va finir par demander de l'aide ne cadre pas, lui non plus, avec le décor, il a l’air d’un Iroquois. Elle ne sait pas encore qu’il va bouleverser sa vie. Pour l'instant, Éléonore joue avec délice. La vie paraît si simple, si lumineuse, lorsque le Jeu met ainsi le monde entre parenthèses et tout ce qui va avec : la fin de l’enfance, l’amour, la souffrance, l’Histoire.
Mais il se trouve que cet Iroquois possède une bien curieuse plaque de verre, qu'il manipule comme si elle était sacrée, et celle-ci va changer radicalement les règles du Jeu, qui va alors basculer dans la réalité.
Isabelle Bergoënd nous embarque dans une enquête historico-scientifique où l’on retrouve Gabriel Lippmann, un siècle plus tôt, en train d’inventer la ‘photographie interférentielle’, qui reste le seul procédé à ce jour capable de reproduire vraiment la réalité des couleurs.
L'énigme de la photographie des couleurs que le physicien a résolu à travers son invention extraordinaire devient à son tour énigme pour le petit groupe qui en hérite sans savoir de quoi il retourne. La recherche scientifique va ainsi se doubler d'une enquête autour du même objet, le Dagobert optique. Cette double équipée nous fait voyager du dix-neuvième siècle à nos jours, en passant par la fin de l'empire vietnamien, la colonisation française, et la guerre civile qui s'en est suivie en Algérie.
Un roman éclairant, paru en 2015 "Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière".
Une jeune femme marche dans les rues de Strasbourg, le nez en l'air, une photo à la main. Elle ne ressemble pas aux autres passants. Elle est prise dans le « Jeu », elle cherche quelque chose. L'homme à qui elle va finir par demander de l'aide ne cadre pas, lui non plus, avec le décor, il a l’air d’un Iroquois. Elle ne sait pas encore qu’il va bouleverser sa vie. Pour l'instant, Éléonore joue avec délice. La vie paraît si simple, si lumineuse, lorsque le Jeu met ainsi le monde entre parenthèses et tout ce qui va avec : la fin de l’enfance, l’amour, la souffrance, l’Histoire.
Mais il se trouve que cet Iroquois possède une bien curieuse plaque de verre, qu'il manipule comme si elle était sacrée, et celle-ci va changer radicalement les règles du Jeu, qui va alors basculer dans la réalité.
Isabelle Bergoënd nous embarque dans une enquête historico-scientifique où l’on retrouve Gabriel Lippmann, un siècle plus tôt, en train d’inventer la ‘photographie interférentielle’, qui reste le seul procédé à ce jour capable de reproduire vraiment la réalité des couleurs.
L'énigme de la photographie des couleurs que le physicien a résolu à travers son invention extraordinaire devient à son tour énigme pour le petit groupe qui en hérite sans savoir de quoi il retourne. La recherche scientifique va ainsi se doubler d'une enquête autour du même objet, le Dagobert optique. Cette double équipée nous fait voyager du dix-neuvième siècle à nos jours, en passant par la fin de l'empire vietnamien, la colonisation française, et la guerre civile qui s'en est suivie en Algérie.
Gabriel Lippmann (par Isabelle Bergoënd)
Gabriel Lippmann (1845-1921) fut un physicien, en partie autodidacte, dont les nombreuses inventions ont sans cesse associé des connaissances théoriques profondes, l’art du bricolage et l’indifférence aux frontières disciplinaires. Il a bénéficié en son temps d'une large reconnaissance, allant jusqu'à obtenir le seul prix Nobel décerné à ce jour dans le domaine de la photographie. Lippmann est en effet l'auteur des toutes premières photographies en couleurs inaltérables (aucun autre procédé ne résistant à une longue exposition à la lumière), ce qui le place au carrefour des domaines scientifique et artistique.
L'optique est un de ces domaines où la beauté conceptuelle rejoint souvent la beauté visuelle, car la lumière en est l'outil, et la couleur en est indissociable. On l’ignore ou l’oublie trop souvent, mais les belles couleurs que reproduisent nos appareils photographiques les plus perfectionnés ne représentent pas les couleurs naturelles, réelles, elles n’en donnent qu’une reconstruction arbitraire.
Par son approche de la lumière, Lippmann est parvenu à relever le défi physique que représente la capture de la lumière, et son appareil photographique permet aux couleurs réelles de s'inscrire elles-mêmes dans une plaque de verre. Les « photographies interférentielles » qui en résultent sont donc tout simplement de petites plaques de verre, à première vue transparentes. Et autour de ces objets on peut « faire de la physique avec les mains » rien qu’en les manipulant pour voir les images qu’elles recèlent et s’interroger sur ce qui les rend possibles.
L’époque de Lippmann est celle de la foi dans le progrès scientifique, des grands explorateurs mais aussi de l’expansion coloniale la plus brutale. Malgré cette période favorable aux découvertes, dont l’exposition universelle de 1900 est restée le symbole, la méthode interférentielle de Lippmann fut un échec commercial total, échec qui met en évidence certains des ressorts de la pérennité des inventions. Ainsi, l’idée de capter la continuité du spectre lumineux, sans filtrage ni pigments, reste, aujourd’hui encore, un défi pour la photographie.
L'optique est un de ces domaines où la beauté conceptuelle rejoint souvent la beauté visuelle, car la lumière en est l'outil, et la couleur en est indissociable. On l’ignore ou l’oublie trop souvent, mais les belles couleurs que reproduisent nos appareils photographiques les plus perfectionnés ne représentent pas les couleurs naturelles, réelles, elles n’en donnent qu’une reconstruction arbitraire.
Par son approche de la lumière, Lippmann est parvenu à relever le défi physique que représente la capture de la lumière, et son appareil photographique permet aux couleurs réelles de s'inscrire elles-mêmes dans une plaque de verre. Les « photographies interférentielles » qui en résultent sont donc tout simplement de petites plaques de verre, à première vue transparentes. Et autour de ces objets on peut « faire de la physique avec les mains » rien qu’en les manipulant pour voir les images qu’elles recèlent et s’interroger sur ce qui les rend possibles.
L’époque de Lippmann est celle de la foi dans le progrès scientifique, des grands explorateurs mais aussi de l’expansion coloniale la plus brutale. Malgré cette période favorable aux découvertes, dont l’exposition universelle de 1900 est restée le symbole, la méthode interférentielle de Lippmann fut un échec commercial total, échec qui met en évidence certains des ressorts de la pérennité des inventions. Ainsi, l’idée de capter la continuité du spectre lumineux, sans filtrage ni pigments, reste, aujourd’hui encore, un défi pour la photographie.