Renaud Ego
28/9/2018 06:41:34 pm
Le silence qui a accueilli tes mots, hier, était la seule réponse possible et la plus juste aux quelques pages que tu avais lues de L’amie, la mort, le fils comme aux mots que vous aviez échangés, Thierry et toi. Parfois, au terme d’une conférence, la salle est silencieuse, on en est embarrassé, on se demande s’il s’agit d’un désaveu, on attend que quelqu’un ose se lancer et prenne la parole pour une question ou un commentaire, mais hier soir, toute question aurait été déplacée, tout commentaire, vide d’un sens que le silence exprimait beaucoup mieux. Ce silence était le corps conducteur d’une entente essentielle. Toute parole l’aurait ébréchée.
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Jean-Philippe Domecq
29/9/2018 08:19:16 am
Je te remercie fort, cher Renaud, car tu en as dit long, et finement, au sens d'infini.
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Jean-Philippe Domecq
29/9/2018 11:30:27 am
Cher Renaud,
Emmanuelle Chevalier
29/9/2018 07:46:00 pm
Cher Jean-Philippe Domecq,
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Jean-Philippe Domecq
29/9/2018 07:50:52 pm
Chère Emmanuelle Chevalier,
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Frank Lanot
1/10/2018 04:36:35 pm
Je sors de la lecture — éprouvante, émouvante, étonnante — de ton livre sur ton amie Anne, et je veux te dire combien il m'a touché.
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Frank Lanot
1/10/2018 04:46:37 pm
Je laisse au livre les derniers mots, que j'ai soulignés d'un crayon admiratif (et méditatif) :
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Jean-Philippe Domecq
1/10/2018 05:11:13 pm
C'est fou, ami Frank, fou les deux lettres que j'ai reçues de toi en quelques mois : l'une sur les Jouissances (mon "Livre des"), l'autre sur la Mort regardée en face, bien obligé et excusez-moi Mr de La Rochefoucauld: face au soleil. Fou et pas étonnant parce que, écrivain toi-même et sachant pertinemment que la littérature est outil de connaissance par révélations tantôt radieuses et tantôt somnambules, tu as donc le langage et pour l'une et pour l'autre. Si bien que tes deux lettres se sont dressées devant moi comme un diptyque qui va de l'Alpha à l'Oméga de la version humaine de la vie. C'est au point que cela constitue en soi une sorte de livret. Il me prend l'envie que cela soit publié.
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Sylvie Fontaine
3/10/2018 09:43:17 am
Quand tu m'as raconté le déroulement de ce drame dans ma cuisine lors d'un modeste déjeuner, j'ai été un peu sonnée et incrédule devant cet enchaînement de circonstances et coïncidences funestes.
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Jean-Philippe Domecq
3/10/2018 03:08:55 pm
Je découvre ta lettre mail, Sylvie, alors que je suis parmi des gens je tiens vite à te dire que c'est très fort ce que tu condenses là. Autour de cette UNE SEULE version dont tu parles et dont je n'avais pas idée. Il faut qu'on se parle. (Et qu'est-ce que mon éditeur aimerait lire ta lettre !).
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Jean-Philippe Domecq
3/10/2018 03:16:20 pm
Chère Sylvie,
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Sylvie Fontaine
3/10/2018 03:18:39 pm
« Une seule version » car quels que soient les signes, quel que soit l’acteur, quelle que soit l’issue, quel que soit le dilemme, quel que soit le pacte, la tragédie porte en elle tous les ressorts. Exit la culpabilité et place possible au concept de « vie pleine ». C’est triste et réconfortant, non ?
Olivier Amiel
4/10/2018 10:08:12 am
J'ai lu avec passion ton livre, que j'ai trouvé tout à fait extraordinaire, sur plusieurs plans.
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Michel Pagnoux
15/10/2018 11:52:26 am
Impeccable, Jean-Philippe. Magnifique, malheureusement..........
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Jean-Philippe Domecq
15/10/2018 11:53:29 am
Comme tu dis, Michel: "malheureusement..........."
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Jeanne Porte
13/11/2019 09:52:23 am
Acheté par hasard – pas tant que ça mais plutôt : votre livre rencontré par hasard ce lundi, m'a saisi toute entière. Métro marche appartement – je l’ai englouti (presque) d’une traite jusqu’à la nuit. Quelle étrange sensation que de ne pas connaître cette femme, Anne, dont vous faite ce que j’appellerai l’hommage en me trompant peut-être, mais d’être pourtant tout à fait triste de cette Disparition. Je me sens être ce qui fait partie de sa vie d’Après. D’être un dégât collatéral. De regretter de ne pas l’avoir connu Avant, pu la voir en conférence, écouté et lu, me retrouvant avec néanmoins une présence que jamais je n’avais ressenti auparavant. Je vous remercie pour l’émotion transmise ici, chaleureusement. De l’intelligence de votre récit, et de ce « don » que vous nous faite à tous en nous permettant de vivre – par la lecture – ceci qui est très puissant. J’ai écrit à la fin du livre quelques phrases pour contenir mon émotion avec mes mots à la suite des vôtres, on peut y lire entre autre ceci : « C’est ce que j’appelle un livre magmatique. » Je pense ne pas savoir encore la mesure du changement qu’il opère en moi, ce livre.
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Jean-Philippe Domecq
14/11/2019 11:20:25 am
Votre témoignage a ce ton sincère qui vient directement rejoindre ce que j'ai essayé de faire en écrivant cet hommage à mon amie Anne Dufourmantelle. De lectrice à auteur vous avez trouvé les mots, les vôtres, rien que les vôtres, qui m'atteignent. C'est pourquoi je vous remercie de ce partage, en fidélité de douleur inoubliable.
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