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Nouvelles
14,90 €, 104 p.
ISBN : 978-2-36280-310-9
Format : 140/205 mm
Parution : 15 octobre 2024
Disponible en Ebook (9,99 €)
ISBN : 978-2-36280-310-9
Format : 140/205 mm
Parution : 15 octobre 2024
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Du même auteur
Thierry Marchaisse
Le théorème de Proust Une cryptanalyse de la Recherche |
D'autres nouvelles
Lucile Bordes
Aurélie et autres femmes sans nom |
Charlie Hebdo Yann Diener, 18 décembre 2024, n° 1691
Une maladie de la langue
« J’étais le premier dont l’existence serait entièrement numérisée. Un algorithme avait déterminé mon profil et, ma foi, il constatait que j’avais bien la tête de mon profil. » C’est le début d’un cauchemar raconté dans Monsieur Hopop, une pochette-surprise littéraire publiée par Thierry Marchaisse, philosophe et grand éditeur de sciences humaines. En ces temps de massacre de la langue généralisé par notre usage des langages informatisés jusque dans l’intimité, la lecture de Monsieur Hopop m’a fait un bien fou. On y trouve de la poésie et de l’humour à chaque page.
Accéder à l'article complet
« J’étais le premier dont l’existence serait entièrement numérisée. Un algorithme avait déterminé mon profil et, ma foi, il constatait que j’avais bien la tête de mon profil. » C’est le début d’un cauchemar raconté dans Monsieur Hopop, une pochette-surprise littéraire publiée par Thierry Marchaisse, philosophe et grand éditeur de sciences humaines. En ces temps de massacre de la langue généralisé par notre usage des langages informatisés jusque dans l’intimité, la lecture de Monsieur Hopop m’a fait un bien fou. On y trouve de la poésie et de l’humour à chaque page.
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Ciels de synthèse Pascal Adam, 4 décembre 2024
Le repos du logicien
J'ai parlé ici-même il n'y a pas longtemps du formidable Théorème de Proust, de Thierry Marchaisse, grenade cryptologique jetée dans le champ de la critique proustienne (je tiens l'expression de l'auteur).
Voici à présent, du même (si ce mot a un sens), Monsieur Hopop.
Hopop, donc, c'est en quelque sorte le logicien au repos, amusé de lui-même et de l'absurdité de tout. Il a la légèreté profonde ; la mort fait mine de passer en souriant, et l'amour même a la douleur amortie.
Il faut dire que ce Hopop est souventefois flanqué d'une Ziche plus ou moins sienne, qui vaut le détour et ne cède en rien au logicien, planquant ses espagnoles sous le joug des terroristes, code dont le pauvre Hopop n'a précisément pas la clé.
Le nom du cher Hopop, houblonné malgré lui et fantasque à la Gide, prête à sourire, légèreté pulsée d'un petit restant de stress.
Il semblerait même que les sérieux travaux du logicien Marchaisse sur l'œuvre double de Marcel Proust soient deux fois évoqués (mais j'ai pu en rater), une fois par cette expression : les phases de la consolidation mnésique chez le poussin ; une autre, à l'occasion d'ailleurs d'une erreur dans les principes (ce qui est sans doute plus grave que ça n'en a l'air), par celle-ci : traité sur la protomnèse des poussins. Le poussin vaudrait pour le proustien. Voilà qui semblera peut-être prouster le bouchon un peu trop loin pour les amateurs de sérieux (et qui ne veulent pas savoir (sont-ils bouchés !) de quoi celui-là (le sérieux, pas le bouchon) est fait, en vérité je vous le dis).
Enfin, comme dit Monsieur Hopop, bernanosant à l'occasion, ce n'est pas toujours évident d'avoir une vie intérieure. Heureusement, après les extraits choisis des carnets dudit Hopop, les « Paraboles en kit » occupant le milieu de l'ouvrage, peuvent aider :
« Axiome du sujet : Où qu'il aille avec sa tête, son cul suit. »
L'ouvrage se clôt sur six fantaisies charmantes, logiques ou grivoises ou parodiant Diderot, dont le magnifique « Koan du petit peintre », qui éclaire tout. Ou pas. Ou presque. Mais qui éclaire. Et qui est clair. Si.
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J'ai parlé ici-même il n'y a pas longtemps du formidable Théorème de Proust, de Thierry Marchaisse, grenade cryptologique jetée dans le champ de la critique proustienne (je tiens l'expression de l'auteur).
Voici à présent, du même (si ce mot a un sens), Monsieur Hopop.
Hopop, donc, c'est en quelque sorte le logicien au repos, amusé de lui-même et de l'absurdité de tout. Il a la légèreté profonde ; la mort fait mine de passer en souriant, et l'amour même a la douleur amortie.
Il faut dire que ce Hopop est souventefois flanqué d'une Ziche plus ou moins sienne, qui vaut le détour et ne cède en rien au logicien, planquant ses espagnoles sous le joug des terroristes, code dont le pauvre Hopop n'a précisément pas la clé.
Le nom du cher Hopop, houblonné malgré lui et fantasque à la Gide, prête à sourire, légèreté pulsée d'un petit restant de stress.
Il semblerait même que les sérieux travaux du logicien Marchaisse sur l'œuvre double de Marcel Proust soient deux fois évoqués (mais j'ai pu en rater), une fois par cette expression : les phases de la consolidation mnésique chez le poussin ; une autre, à l'occasion d'ailleurs d'une erreur dans les principes (ce qui est sans doute plus grave que ça n'en a l'air), par celle-ci : traité sur la protomnèse des poussins. Le poussin vaudrait pour le proustien. Voilà qui semblera peut-être prouster le bouchon un peu trop loin pour les amateurs de sérieux (et qui ne veulent pas savoir (sont-ils bouchés !) de quoi celui-là (le sérieux, pas le bouchon) est fait, en vérité je vous le dis).
Enfin, comme dit Monsieur Hopop, bernanosant à l'occasion, ce n'est pas toujours évident d'avoir une vie intérieure. Heureusement, après les extraits choisis des carnets dudit Hopop, les « Paraboles en kit » occupant le milieu de l'ouvrage, peuvent aider :
« Axiome du sujet : Où qu'il aille avec sa tête, son cul suit. »
L'ouvrage se clôt sur six fantaisies charmantes, logiques ou grivoises ou parodiant Diderot, dont le magnifique « Koan du petit peintre », qui éclaire tout. Ou pas. Ou presque. Mais qui éclaire. Et qui est clair. Si.
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Babelio
Cet ouvrage se décompose en trois parties distinctes, chacune offrant une expérience unique et savoureuse.
La première partie se déroule comme un journal intime, où l'auteur nous livre ses réflexions sous forme de carnet. le ton est empreint d'humour et d'auto-dérision, révélant une facette authentique et personnelle de l'auteur. J'ai tellement apprécié cette approche que, en tant qu'animatrice en atelier d'écriture, j'ai consacré une séance à ces écrits. La qualité et l'amusement qu'ils m'ont procurés ont été partagés avec les participants, rendant l'expérience encore plus riche.
La deuxième partie du livre est une collection d'aphorismes, un genre littéraire que je connaissais principalement à travers les écrits de Sylvain Tesson. Les aphorismes de Thierry Marchaisse sont tout aussi brillants, présentés sous forme de définitions souvent sarcastiques et grinçantes. Par exemple, "diplomatie" devient "l'art de prôner la politique de la main tendue, un doigt sur la détente internationale". Ces réflexions, à la fois mordantes et perspicaces, apportent une touche piquante et fort agréable à l'ouvrage.
La dernière partie s'adresse aux amoureux de la philosophie, et vous aurez matière à vous questionner.
Et je n'oublie pas cette petite note richement placée à la lecture de cette petite chanson délicatement censurée. Une jolie touche de fantaisie à cet ouvrage déjà riche.
Ce petit ouvrage acidulé restera sur ma table de chevet pour le plaisir de l'ouvrir de temps en temps, afin de savourer à nouveau l'humour et les réflexions de Thierry Marchaisse.
Une lecture divertissante que je recommande vivement.
Accéder à l'article complet par deslivres-etvous, 18 novembre 2024
La première partie se déroule comme un journal intime, où l'auteur nous livre ses réflexions sous forme de carnet. le ton est empreint d'humour et d'auto-dérision, révélant une facette authentique et personnelle de l'auteur. J'ai tellement apprécié cette approche que, en tant qu'animatrice en atelier d'écriture, j'ai consacré une séance à ces écrits. La qualité et l'amusement qu'ils m'ont procurés ont été partagés avec les participants, rendant l'expérience encore plus riche.
La deuxième partie du livre est une collection d'aphorismes, un genre littéraire que je connaissais principalement à travers les écrits de Sylvain Tesson. Les aphorismes de Thierry Marchaisse sont tout aussi brillants, présentés sous forme de définitions souvent sarcastiques et grinçantes. Par exemple, "diplomatie" devient "l'art de prôner la politique de la main tendue, un doigt sur la détente internationale". Ces réflexions, à la fois mordantes et perspicaces, apportent une touche piquante et fort agréable à l'ouvrage.
La dernière partie s'adresse aux amoureux de la philosophie, et vous aurez matière à vous questionner.
Et je n'oublie pas cette petite note richement placée à la lecture de cette petite chanson délicatement censurée. Une jolie touche de fantaisie à cet ouvrage déjà riche.
Ce petit ouvrage acidulé restera sur ma table de chevet pour le plaisir de l'ouvrir de temps en temps, afin de savourer à nouveau l'humour et les réflexions de Thierry Marchaisse.
Une lecture divertissante que je recommande vivement.
Accéder à l'article complet par deslivres-etvous, 18 novembre 2024