Jean-Marc Levy-Leblond (sld)
Lettres à Einstein
Collection Lettres à ...
La figure d’Einstein est devenue un véritable mythe qui éclipse sa personne. Pour le retrouver, avec son génie et ses failles, il faut conjuguer tous les points de vue possibles : scientifique, philosophique, historique, biographique, politique...
C’est la gageure que relève ce recueil de lettres fictives, qui abordent les multiples facettes de l’homme, de sa pensée et de sa vie, sans hésiter à en proposer des visions délibérément personnelles.
Le portait d’Einstein ainsi dessiné offre en même temps des pistes de lecture et un panorama de ses idées à un large lectorat.
Auteurs des Lettres : Françoise Balibar, Ugo Bellagamba, Isabelle Bergoënd, Harry Bernas, Marie-Noëlle Bourguet, Christian Bracco, Michel Cassé, Pierre Cassou-Noguès, Suzy Collin-Zahn, Nathalie Deruelle, Christian Doumet, Élie During, Jean-Marc Ginoux, Bruno Jacomy, Étienne Klein, Werner Kutschmann, Marc Lachièze-Rey, Quentin Lazzarotto, Guy Le Gaufey, Roland Lehoucq, Jean-Marc Lévy-Leblond, Jean-Pierre Luminet, Bernard Maitte, Alexandre Moatti, Dominique Proust.
C’est la gageure que relève ce recueil de lettres fictives, qui abordent les multiples facettes de l’homme, de sa pensée et de sa vie, sans hésiter à en proposer des visions délibérément personnelles.
Le portait d’Einstein ainsi dessiné offre en même temps des pistes de lecture et un panorama de ses idées à un large lectorat.
Auteurs des Lettres : Françoise Balibar, Ugo Bellagamba, Isabelle Bergoënd, Harry Bernas, Marie-Noëlle Bourguet, Christian Bracco, Michel Cassé, Pierre Cassou-Noguès, Suzy Collin-Zahn, Nathalie Deruelle, Christian Doumet, Élie During, Jean-Marc Ginoux, Bruno Jacomy, Étienne Klein, Werner Kutschmann, Marc Lachièze-Rey, Quentin Lazzarotto, Guy Le Gaufey, Roland Lehoucq, Jean-Marc Lévy-Leblond, Jean-Pierre Luminet, Bernard Maitte, Alexandre Moatti, Dominique Proust.
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Essai
20 €, 296 p.
ISBN : 978-2-36280-312-3
Format : 140/205 mm
Parution : 23 janvier 2025
Disponible en Ebook (13,99 €)
ISBN : 978-2-36280-312-3
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Les auteurs
Jean-Marc Lévy-Leblond est physicien (théoricien), épistémologue (expérimentateur) et « critique de science ». Professeur émérite de l’université de Nice, il a enseigné dans les départements de physique, de philosophie et de communication. Directeur des collections scientifiques des éditions du Seuil (1972-2020). Fondateur et directeur de la revue Alliage (culture, science, technique) depuis 1989. Auteur de nombreux articles scientifiques spécialisés et d’ouvrages de recherche (principalement sur la théorie quantique et la théorie de la relativité), ainsi que de plusieurs essais sur les rapports entre science et société, dont, récemment, La science (n’)e(s)t (pas) l’art (Hermann, 2010) ; Le Grand Écart. La science entre technique et culture (Manucius, 2012) ; La science expliquée à mes petits-enfants (Seuil, 2014) ; L’atome expliqué à mes petits-enfants (Seuil, 2016) ; Le Tube à essais. Effervesciences (Seuil, 2020).
Françoise Balibar est physicienne, professeure (e.r.) à l’université alors intitulée Paris 7 – Denis Diderot. Elle est co-auteure avec Jean-Marc Lévy-Leblond d’un manuel de physique quantique, intitulé Quantique-Rudiments (Masson-Dunod-cnrs, 1984). Elle a écrit Galilée, Newton lus par Einstein : espace et relativité (puf, 1984). Elle a également animé, pour le compte du cnrs, l’équipe chargée de la publication en traduction française assortie de commentaires de 5 volumes constituant l’édition en français d’Œuvres choisies d’Einstein (Seuil / cnrs, « Sources du savoir », 1989-1991).
Ugo Bellagamba vit à Nice avec sa famille. Il est maître de conférences en histoire du droit à Université Côte d’Azur et auteur de science-fiction. Ses textes abordent la place de la justice et des institutions politiques dans la construction de futurs imaginaires, volontiers utopiques. Il se tourne souvent vers l’uchronie, comme le prouve son roman Tancrède, récompensé du prix Utopiales en 2010. En 2023, il a publié Le Monde de Julia, un conte juridique aux côtés de l’avocat et romancier Jean Baret, et, tout récemment, un Dictionnaire utopique de la science-fiction, nommé au Grand Prix de l’Imaginaire. Lorsqu’il n’écrit pas, il enseigne en rêvant, à moins que ce ne soit l’inverse.
Isabelle Bergoënd, physicienne, spécialiste d’imagerie, vit en région grenobloise et travaille dans le domaine de la métrologie optique. À dix-sept ans, elle a obtenu le prix de la meilleure nouvelle junior du Salon du livre de montagne de Passy, en Haute-Savoie. Elle a été membre du jury du Livre Inter en 2010. En 2015, elle a publié aux éditions Thierry Marchaisse Le Dagobert optique, un roman qui joue avec la lumière et les couleurs, autour d’une technique de photographie imaginée par le prix Nobel Gabriel Lippmann.
Harry Bernas est physicien, spécialiste de nanosciences. Il a notamment dirigé le Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (cnrs – Université Paris-Saclay) et coordonné un programme européen dans le domaine des matériaux irradiés. Intéressé de longue date par les rapports science-société, il est l’auteur de L’Île au bonheur. Hommes, atomes et cécité volontaire (Le Pommier, 2022), qui développe la réflexion proposée ici, et fait référence à de nombreux ouvrages. Deux d’entre eux peuvent intéresser particulièrement : une remarquable biographie par A. Pais, Subtle is the Lord, et une vision critique originale de S. Schweber, Einstein and Oppenheimer.
Marie-Noëlle Bourguet est professeur émérite d’histoire moderne à l’université Paris Cité, membre du laboratoire ict, « Les Europes dans le monde », et associée au Centre Alexandre Koyré. Ses travaux portent sur l’histoire sociale et culturelle des sciences et des savoirs, particulièrement sur l’histoire des voyages et des expéditions scientifiques (xvie-xixe siècles). Elle a notamment publié Le Monde dans un carnet. Alexander von Humboldt en Italie (1805) (Éditions du Félin, 2017).
Christian Bracco est maître de conférences habilité à diriger des recherches (hdr) à Université Côte d’Azur (Inspé de l’académie de Nice). Il est chercheur dans l’équipe Histoire des sciences astronomiques du département Syrte de l’Observatoire de Paris et chercheur associé au Centre de recherche en histoire des idées (crhi) à Université Côte d’Azur. Ses travaux portent sur l’histoire de la physique du xixe et du début du xxe siècle (optique, électromagnétisme, relativité). Il enseigne l’histoire de la physique en licence, master et école doctorale à un public d’étudiants en philosophie et de futurs enseignants et de doctorants en sciences. Il est notamment l’auteur de Quand Albert devient Einstein (cnrs Éditions, 2017, traduit en anglais : When Albert became Einstein, edp Sciences, 2024).
Michel Cassé, spécialisé en nucléosynthèse, astronomie gamma et évolution chimique de la Galaxie, a officié au cea en tant que directeur de recherche et à l’Institut d’Astrophysique de Paris (cnrs) comme chercheur invité. Littérateur scientifique, il s’est rapproché du milieu artistique et a participé à des expositions telles « Les Immatériaux » au Centre Pompidou (1985) et « Mathématiques, un dépaysement soudain » à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Il est à l’origine du Festival d’astronomie de Fleurance (1991) et du symposium sur l’hydrogène naturel (2024). Il a créé le cercle d’Astrophysique de Fleurance en collaboration avec les universités de Karkhiv et d’Oxford (2023). Ses principaux ouvrages sont Du vide et de la création (Odile Jacob, 1993) ; Conversation sur l’invisible, avec Jean-Claude Carrière et Jean Audouze (Pocket 2002) ; Petite étoile, avec Élisabeth Vangioni, (Odile Jacob, 1999). Il prépare un livre sur l’hydrogène cosmopolitique pour cnrs Éditions.
Pierre Cassou-Noguès est professeur au département de philosophie de l’université Paris 8 et membre senior de l’iuf. Son travail concerne le rôle de l’imaginaire dans la pensée. Il a notamment publié Les Rêves cybernétiques de Norbert Wiener (Seuil, 2014), Les Démons de Gödel. Logique et folie (Seuil, 2007) et Technofictions (Cerf, 2021). Site internet : https://pierrecassounogues.org.
Assistante en astronomie en 1960, Suzy Collin-Zahn soutient en 1968 une thèse d’État sur l’étude des noyaux des galaxies de Seyfert, puis est nommée au cnrs en 1973, où elle travaille principalement sur l’environnement des trous noirs supermassifs à l’Observatoire de Paris jusqu’à sa retraite en 2003. Elle mène parallèlement une activité de vulgarisation qu’elle continue après sa retraite (conférences, émissions de radio, livres et articles…). Elle a publié plusieurs livres, dont dernièrement Mileva et Albert Einstein, l’impossible formule (edp Sciences, 2022).
Nathalie Deruelle est physicienne. Après une carrière au cnrs, elle est maintenant professeur invité à l’Université libre de Bruxelles et professeur affilié à l’Institut Yukawa de Kyoto. Ses travaux ont porté sur divers aspects de la théorie de la relativité générale – trous noirs, ondes gravitationnelles et cosmologie – qui ont donné lieu à une centaine d’articles spécialisés. Elle a enseigné à l’École polytechnique et à l’École normale supérieure (Ulm). Son livre de cours, Théories de la Relativité, écrit en collaboration avec Jean-Philippe Uzan, présente de façon synthétique la gravitation newtonienne, l’électromagnétisme de Maxwell et la gravitation einsteinienne (Belin, 2014, 2e édition en 2019 et Oxford University Press, 2018, 2e édition 2024). Elle a aussi publié deux ouvrages destinés au grand public – De Pythagore à Einstein, tout est nombre (Belin, 2015) et Les Ondes gravitationnelles, avec Jean-Pierre Lasota (Odile Jacob, 2018) – ainsi qu’un essai, « Une amitié franco-allemande : Einstein et la France », dans la revue Commentaire (2020/1, numéro 169). Elle se consacre désormais à la littérature.
Christian Doumet est professeur émérite de littérature française à Sorbonne-Université, ancien membre senior de l’Institut universitaire de France, ancien directeur de programme au Collège international de philosophie. Il a publié des essais sur la littérature et sur la musique ainsi que des textes de fiction. Dernières publications : Notre condition atmosphérique (Fata Morgana, 2014) ; Aphorismes de la mort vive (Fata Morgana, 2018) ; L’évanouissement du témoin (Arléa, 2019) ; Segalen (Arléa, 2022) ; Que font les écrivains ? (La rumeur libre, 2022). L’Invention du ciel est à paraître chez Arléa en 2025.
Élie During est maître de conférences à l’Université Paris Nanterre. Ses recherches portent sur les figures contemporaines de la simultanéité, au croisement de la métaphysique, de l’art et de la science. Il a réalisé pour les puf l’édition critique de plusieurs textes de Bergson (Durée et simultanéité, 2009, Le Souvenir du présent et la fausse reconnaissance, 2012), et plus récemment de La Dialectique de la durée de Gaston Bachelard (2022). Dernier ouvrage paru : Glenn Gould (Éditions de la Philharmonie, 2021, avec A. Bublex).
Jean-Marc Ginoux est mathématicien, physicien et historien des sciences français. Docteur en mathématiques appliquées et docteur en histoire des sciences, il est maître de conférences (hdr) à l’Université de Toulon où il enseigne les mathématiques. Il enseigne également l’histoire des sciences à l’École centrale Supélec (Paris) et à l’École centrale Méditerranée (Marseille). Spécialiste de la théorie du chaos, ses recherches dans ce domaine ont fait l’objet de plus d’une centaine d’articles scientifiques publiés dans de prestigieuses revues internationales. Ses travaux en histoire des sciences ont donné lieu à la publication de plus d’une vingtaine d’articles et d’ouvrages dans le domaine de la vulgarisation scientifique. Il est également l’auteur de plusieurs biographies inédites de Henri Poincaré et d’Albert Einstein qui l’ont conduit à analyser la controverse sur la paternité de la théorie de la relativité restreinte à laquelle il vient de mettre un terme définitif dans son tout dernier livre, intitulé Poincaré : la relativité malgré lui. Enfin, il est le fondateur et le directeur de l’Institut Jules Verne, centre de diffusion de la culture scientifique et de la chaîne YouTube qui lui est associée.
Bruno Jacomy est conservateur en chef honoraire du patrimoine. Ingénieur arts et métiers, il a été conservateur du patrimoine industriel à l’Écomusée du Creusot-Montceau (1976-1983), puis responsable scientifique de la rénovation du musée des Arts et Métiers à Paris (1989-2005), et enfin directeur scientifique du musée des Confluences, à Lyon (2005-2016). Historien des techniques et des instruments scientifiques, il a notamment publié Une histoire des techniques (Seuil, 1990, rééd. 2015) et L’Âge du plip : chroniques de l’innovation technique (Seuil, 2002).
Étienne Klein est directeur de recherches au cea, où il dirige le Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière (larsim). Il enseigne la philosophie de la physique à Centrale Supélec et est membre de l’Académie des technologies. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la physique, son histoire, ses génies et ses implications philosophiques (notamment à propos du temps). Dernières publications : Idées de génies, 33 textes qui ont bousculé la physique, avec Gautier Depambour (Champs-Flammarion, 2021) ; L’Esprit du corps (Robert Laffont/insep, 2021) ; Courts-circuits (Gallimard, nrf, avril 2023).
Werner Kutschmann, physicien et philosophe, a exercé comme maître de conférences à l’université de Francfort, comme professeur de mathématiques et éthique au lycée et comme traducteur de l’anglais et du français. Il a publié, entre autres : Der Naturwissenschaftler und sein Körper [Le scientifique et son corps] (Suhrkamp, 1986). Il vit à Francfort.
Marc Lachièze-Rey est directeur de recherches émérite du cnrs, au laboratoire Astroparticules et Cosmologie (Paris). Il travaille en cosmologie et en physique théorique ; ses sujets d’intérêt sont l’espace et le temps, la gravitation et ses relations avec la physique quantique. Il est par ailleurs l’auteur de nombreux livres de vulgarisation sur ce sujet, dont Gravitation (Flammarion, 2023) ; L’Âge de l’Univers (humenSciences, 2021) ; Einstein à la plage. La relativité dans un transat (Dunod, 2017) ; Voyager dans le temps : la physique moderne et la temporalité (Seuil, 2013).
Quentin Lazzarotto est titulaire d’un master en cinéma et littérature. Féru de sciences et de cinéma, il aime partager sa passion pour les sciences avec le grand public. De 2012 à 2021, il a dirigé les productions audiovisuelles de l’Institut Henri Poincaré, réalisant des documentaires sur les mathématiques et la physique, dont Einstein et la Relativité Générale, une histoire singulière. En 2018, au cœur de la jungle amazonienne, il a rencontré son maître en cinéma, Werner Herzog, et tourné Carlito part pour toujours , un court métrage sur un jeune indigène quittant son village. Ce film et plusieurs de ses documentaires ont été primés dans des festivals internationaux. En 2022, Quentin a cofondé Good To Know Studio pour innover dans la vulgarisation scientifique. Également coauteur des livres Dingue de maths et Astronomie, les grands défis (Hachette), il adore être au contact du public, programmant des projections-débats et animant des tables rondes. En 2024, il réalise Michée, un film historique pour France 3, inspiré par Henry Boguet, un juge jurassien du xviie siècle qui prétendait démasquer les sorcières avec une méthode scientifique… un film que Quentin tourne bien sûr dans son Jura natal.
Guy Le Gaufey exerce la psychanalyse à Paris. Il a également traduit de l’anglais un certain nombre d’ouvrages (liste sur legaufey.fr/traductions), entre autres celui de John Forrester, Si p, alors quoi ? Une approche anglo-saxonne du cas (epel, 2024), dans lequel se trouve le chapitre : « Le cas de deux scientifiques juifs : Freud et Einstein », qui a servi de base à la lettre apocryphe ici présente de Freud à Einstein.
Roland Lehoucq est astrophysicien au cea de Saclay. Il enseigne à Sciences Po Paris (campus du Havre) et au master « Approche sociale des enjeux énergétiques » de l’université Paris Cité. Il a publié de nombreux ouvrages dont certains évoquent la relativité : Dune. Exploration scientifique et culturelle d’une planète univers, ouvrage collectif dirigé par Roland Lehoucq (Le Bélial’, coll. Parallaxe, octobre 2020) ; La science fait son cinéma, R. Lehoucq et J.-S. Steyer, (Le Bélial’, 2018) ; Faire des sciences avec Star Wars (3e édition revue et augmentée, Le Bélial’, 2017) ; Scientifiction - La physique de l’impossible (Le Bélial’, coll. Parallaxe, 2024). Roland Lehoucq tient une rubrique scientifique dans la revue de science-fiction Bifrost. Il est président du festival international de science-fiction « Les Utopiales ». L’astéroïde (31387) Lehoucq porte son nom en hommage à son implication dans la diffusion et le partage des connaissances.
Jean-Pierre Luminet est astrophysicien, écrivain et conférencier international. Chercheur au cnrs depuis 1979, il a exercé à l’Observatoire de Paris jusqu’en 2014. Aujourd’hui directeur de recherches émérite au Laboratoire d’astrophysique de Marseille, ses travaux scientifiques sur les trous noirs et la cosmologie ont fait sa renommée internationale. Il est lauréat de nombreux prix, et l’astéroïde n° 5523 porte son nom en hommage à ses travaux. À ses activités de scientifique, il ajoute celle d’auteur d’une œuvre protéiforme où science, histoire, musique et art sont liés. Il a publié une vingtaine d’essais, huit romans et dix recueils de poèmes, traduits en une quinzaine de langues.
Bernard Maitte est physicien et historien des sciences. Professeur émérite à l’université de Lille, il travaille sur les histoires de la lumière, des couleurs, des cristaux, des représentations de l’Univers. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages replaçant ces conceptions dans les contextes qui leur donnent sens. Il a contribué à mettre en place les centres de culture scientifique, technique et industrielle, dirigé le Forum des sciences à Villeneuve d’Ascq. Il est le directeur de la rédaction de la revue LEA (L’Esprit d’Archimède).
Alexandre Moatti est ingénieur général des Mines, chercheur associé au laboratoire sphere (umr 7219) de l’université Paris Cité, chercheur partenaire fmsh pour la WebTV universitaire cultureGnum.fr (Canal U), auteur de Einstein. Un siècle contre lui (Odile Jacob, 2007). Ses travaux portent sur l’histoire des sciences au début du xixe siècle, sur l’histoire de la critique et de l’exaltation de la science, sur l’histoire de la technocratie française.
Dominique Proust, de formation à la fois scientifique et musicale, est astrophysicien à l’Observatoire de Paris. Après sa thèse de doctorat en physique stellaire, il a poursuivi sa carrière dans le domaine de la cosmologie observationnelle (étude et évolution des grandes structures de l’Univers), et observé avec les plus grands télescopes mondiaux ; il est associé à l’Observatoire européen austral (eso). Il a reçu la médaille d’honneur du cnrs ; il est chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. Dominique Proust a aussi travaillé l’orgue avec les organistes de Notre-Dame de Paris, Pierre Moreau (dont il fut le dernier élève), Jacques Marichal, puis Daniel Roth, organiste de Saint-Sulpice à Paris. Il est organiste titulaire de l’église Notre-Dame de l’Assomption à Meudon, et organiste invité de l’Abbatiale Saint-Étienne de Caen ; il a donné plus de 300 concerts en Europe, au Canada, au Brésil, au Pérou, au Chili, en Australie et participé à des festivals internationaux. Ses enregistrements en première mondiale de l’œuvre pour orgue de William Herschel (1738-1822) et de Pierre Moreau (1907-1991) ont été salués par la critique internationale.
Françoise Balibar est physicienne, professeure (e.r.) à l’université alors intitulée Paris 7 – Denis Diderot. Elle est co-auteure avec Jean-Marc Lévy-Leblond d’un manuel de physique quantique, intitulé Quantique-Rudiments (Masson-Dunod-cnrs, 1984). Elle a écrit Galilée, Newton lus par Einstein : espace et relativité (puf, 1984). Elle a également animé, pour le compte du cnrs, l’équipe chargée de la publication en traduction française assortie de commentaires de 5 volumes constituant l’édition en français d’Œuvres choisies d’Einstein (Seuil / cnrs, « Sources du savoir », 1989-1991).
Ugo Bellagamba vit à Nice avec sa famille. Il est maître de conférences en histoire du droit à Université Côte d’Azur et auteur de science-fiction. Ses textes abordent la place de la justice et des institutions politiques dans la construction de futurs imaginaires, volontiers utopiques. Il se tourne souvent vers l’uchronie, comme le prouve son roman Tancrède, récompensé du prix Utopiales en 2010. En 2023, il a publié Le Monde de Julia, un conte juridique aux côtés de l’avocat et romancier Jean Baret, et, tout récemment, un Dictionnaire utopique de la science-fiction, nommé au Grand Prix de l’Imaginaire. Lorsqu’il n’écrit pas, il enseigne en rêvant, à moins que ce ne soit l’inverse.
Isabelle Bergoënd, physicienne, spécialiste d’imagerie, vit en région grenobloise et travaille dans le domaine de la métrologie optique. À dix-sept ans, elle a obtenu le prix de la meilleure nouvelle junior du Salon du livre de montagne de Passy, en Haute-Savoie. Elle a été membre du jury du Livre Inter en 2010. En 2015, elle a publié aux éditions Thierry Marchaisse Le Dagobert optique, un roman qui joue avec la lumière et les couleurs, autour d’une technique de photographie imaginée par le prix Nobel Gabriel Lippmann.
Harry Bernas est physicien, spécialiste de nanosciences. Il a notamment dirigé le Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (cnrs – Université Paris-Saclay) et coordonné un programme européen dans le domaine des matériaux irradiés. Intéressé de longue date par les rapports science-société, il est l’auteur de L’Île au bonheur. Hommes, atomes et cécité volontaire (Le Pommier, 2022), qui développe la réflexion proposée ici, et fait référence à de nombreux ouvrages. Deux d’entre eux peuvent intéresser particulièrement : une remarquable biographie par A. Pais, Subtle is the Lord, et une vision critique originale de S. Schweber, Einstein and Oppenheimer.
Marie-Noëlle Bourguet est professeur émérite d’histoire moderne à l’université Paris Cité, membre du laboratoire ict, « Les Europes dans le monde », et associée au Centre Alexandre Koyré. Ses travaux portent sur l’histoire sociale et culturelle des sciences et des savoirs, particulièrement sur l’histoire des voyages et des expéditions scientifiques (xvie-xixe siècles). Elle a notamment publié Le Monde dans un carnet. Alexander von Humboldt en Italie (1805) (Éditions du Félin, 2017).
Christian Bracco est maître de conférences habilité à diriger des recherches (hdr) à Université Côte d’Azur (Inspé de l’académie de Nice). Il est chercheur dans l’équipe Histoire des sciences astronomiques du département Syrte de l’Observatoire de Paris et chercheur associé au Centre de recherche en histoire des idées (crhi) à Université Côte d’Azur. Ses travaux portent sur l’histoire de la physique du xixe et du début du xxe siècle (optique, électromagnétisme, relativité). Il enseigne l’histoire de la physique en licence, master et école doctorale à un public d’étudiants en philosophie et de futurs enseignants et de doctorants en sciences. Il est notamment l’auteur de Quand Albert devient Einstein (cnrs Éditions, 2017, traduit en anglais : When Albert became Einstein, edp Sciences, 2024).
Michel Cassé, spécialisé en nucléosynthèse, astronomie gamma et évolution chimique de la Galaxie, a officié au cea en tant que directeur de recherche et à l’Institut d’Astrophysique de Paris (cnrs) comme chercheur invité. Littérateur scientifique, il s’est rapproché du milieu artistique et a participé à des expositions telles « Les Immatériaux » au Centre Pompidou (1985) et « Mathématiques, un dépaysement soudain » à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Il est à l’origine du Festival d’astronomie de Fleurance (1991) et du symposium sur l’hydrogène naturel (2024). Il a créé le cercle d’Astrophysique de Fleurance en collaboration avec les universités de Karkhiv et d’Oxford (2023). Ses principaux ouvrages sont Du vide et de la création (Odile Jacob, 1993) ; Conversation sur l’invisible, avec Jean-Claude Carrière et Jean Audouze (Pocket 2002) ; Petite étoile, avec Élisabeth Vangioni, (Odile Jacob, 1999). Il prépare un livre sur l’hydrogène cosmopolitique pour cnrs Éditions.
Pierre Cassou-Noguès est professeur au département de philosophie de l’université Paris 8 et membre senior de l’iuf. Son travail concerne le rôle de l’imaginaire dans la pensée. Il a notamment publié Les Rêves cybernétiques de Norbert Wiener (Seuil, 2014), Les Démons de Gödel. Logique et folie (Seuil, 2007) et Technofictions (Cerf, 2021). Site internet : https://pierrecassounogues.org.
Assistante en astronomie en 1960, Suzy Collin-Zahn soutient en 1968 une thèse d’État sur l’étude des noyaux des galaxies de Seyfert, puis est nommée au cnrs en 1973, où elle travaille principalement sur l’environnement des trous noirs supermassifs à l’Observatoire de Paris jusqu’à sa retraite en 2003. Elle mène parallèlement une activité de vulgarisation qu’elle continue après sa retraite (conférences, émissions de radio, livres et articles…). Elle a publié plusieurs livres, dont dernièrement Mileva et Albert Einstein, l’impossible formule (edp Sciences, 2022).
Nathalie Deruelle est physicienne. Après une carrière au cnrs, elle est maintenant professeur invité à l’Université libre de Bruxelles et professeur affilié à l’Institut Yukawa de Kyoto. Ses travaux ont porté sur divers aspects de la théorie de la relativité générale – trous noirs, ondes gravitationnelles et cosmologie – qui ont donné lieu à une centaine d’articles spécialisés. Elle a enseigné à l’École polytechnique et à l’École normale supérieure (Ulm). Son livre de cours, Théories de la Relativité, écrit en collaboration avec Jean-Philippe Uzan, présente de façon synthétique la gravitation newtonienne, l’électromagnétisme de Maxwell et la gravitation einsteinienne (Belin, 2014, 2e édition en 2019 et Oxford University Press, 2018, 2e édition 2024). Elle a aussi publié deux ouvrages destinés au grand public – De Pythagore à Einstein, tout est nombre (Belin, 2015) et Les Ondes gravitationnelles, avec Jean-Pierre Lasota (Odile Jacob, 2018) – ainsi qu’un essai, « Une amitié franco-allemande : Einstein et la France », dans la revue Commentaire (2020/1, numéro 169). Elle se consacre désormais à la littérature.
Christian Doumet est professeur émérite de littérature française à Sorbonne-Université, ancien membre senior de l’Institut universitaire de France, ancien directeur de programme au Collège international de philosophie. Il a publié des essais sur la littérature et sur la musique ainsi que des textes de fiction. Dernières publications : Notre condition atmosphérique (Fata Morgana, 2014) ; Aphorismes de la mort vive (Fata Morgana, 2018) ; L’évanouissement du témoin (Arléa, 2019) ; Segalen (Arléa, 2022) ; Que font les écrivains ? (La rumeur libre, 2022). L’Invention du ciel est à paraître chez Arléa en 2025.
Élie During est maître de conférences à l’Université Paris Nanterre. Ses recherches portent sur les figures contemporaines de la simultanéité, au croisement de la métaphysique, de l’art et de la science. Il a réalisé pour les puf l’édition critique de plusieurs textes de Bergson (Durée et simultanéité, 2009, Le Souvenir du présent et la fausse reconnaissance, 2012), et plus récemment de La Dialectique de la durée de Gaston Bachelard (2022). Dernier ouvrage paru : Glenn Gould (Éditions de la Philharmonie, 2021, avec A. Bublex).
Jean-Marc Ginoux est mathématicien, physicien et historien des sciences français. Docteur en mathématiques appliquées et docteur en histoire des sciences, il est maître de conférences (hdr) à l’Université de Toulon où il enseigne les mathématiques. Il enseigne également l’histoire des sciences à l’École centrale Supélec (Paris) et à l’École centrale Méditerranée (Marseille). Spécialiste de la théorie du chaos, ses recherches dans ce domaine ont fait l’objet de plus d’une centaine d’articles scientifiques publiés dans de prestigieuses revues internationales. Ses travaux en histoire des sciences ont donné lieu à la publication de plus d’une vingtaine d’articles et d’ouvrages dans le domaine de la vulgarisation scientifique. Il est également l’auteur de plusieurs biographies inédites de Henri Poincaré et d’Albert Einstein qui l’ont conduit à analyser la controverse sur la paternité de la théorie de la relativité restreinte à laquelle il vient de mettre un terme définitif dans son tout dernier livre, intitulé Poincaré : la relativité malgré lui. Enfin, il est le fondateur et le directeur de l’Institut Jules Verne, centre de diffusion de la culture scientifique et de la chaîne YouTube qui lui est associée.
Bruno Jacomy est conservateur en chef honoraire du patrimoine. Ingénieur arts et métiers, il a été conservateur du patrimoine industriel à l’Écomusée du Creusot-Montceau (1976-1983), puis responsable scientifique de la rénovation du musée des Arts et Métiers à Paris (1989-2005), et enfin directeur scientifique du musée des Confluences, à Lyon (2005-2016). Historien des techniques et des instruments scientifiques, il a notamment publié Une histoire des techniques (Seuil, 1990, rééd. 2015) et L’Âge du plip : chroniques de l’innovation technique (Seuil, 2002).
Étienne Klein est directeur de recherches au cea, où il dirige le Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière (larsim). Il enseigne la philosophie de la physique à Centrale Supélec et est membre de l’Académie des technologies. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la physique, son histoire, ses génies et ses implications philosophiques (notamment à propos du temps). Dernières publications : Idées de génies, 33 textes qui ont bousculé la physique, avec Gautier Depambour (Champs-Flammarion, 2021) ; L’Esprit du corps (Robert Laffont/insep, 2021) ; Courts-circuits (Gallimard, nrf, avril 2023).
Werner Kutschmann, physicien et philosophe, a exercé comme maître de conférences à l’université de Francfort, comme professeur de mathématiques et éthique au lycée et comme traducteur de l’anglais et du français. Il a publié, entre autres : Der Naturwissenschaftler und sein Körper [Le scientifique et son corps] (Suhrkamp, 1986). Il vit à Francfort.
Marc Lachièze-Rey est directeur de recherches émérite du cnrs, au laboratoire Astroparticules et Cosmologie (Paris). Il travaille en cosmologie et en physique théorique ; ses sujets d’intérêt sont l’espace et le temps, la gravitation et ses relations avec la physique quantique. Il est par ailleurs l’auteur de nombreux livres de vulgarisation sur ce sujet, dont Gravitation (Flammarion, 2023) ; L’Âge de l’Univers (humenSciences, 2021) ; Einstein à la plage. La relativité dans un transat (Dunod, 2017) ; Voyager dans le temps : la physique moderne et la temporalité (Seuil, 2013).
Quentin Lazzarotto est titulaire d’un master en cinéma et littérature. Féru de sciences et de cinéma, il aime partager sa passion pour les sciences avec le grand public. De 2012 à 2021, il a dirigé les productions audiovisuelles de l’Institut Henri Poincaré, réalisant des documentaires sur les mathématiques et la physique, dont Einstein et la Relativité Générale, une histoire singulière. En 2018, au cœur de la jungle amazonienne, il a rencontré son maître en cinéma, Werner Herzog, et tourné Carlito part pour toujours , un court métrage sur un jeune indigène quittant son village. Ce film et plusieurs de ses documentaires ont été primés dans des festivals internationaux. En 2022, Quentin a cofondé Good To Know Studio pour innover dans la vulgarisation scientifique. Également coauteur des livres Dingue de maths et Astronomie, les grands défis (Hachette), il adore être au contact du public, programmant des projections-débats et animant des tables rondes. En 2024, il réalise Michée, un film historique pour France 3, inspiré par Henry Boguet, un juge jurassien du xviie siècle qui prétendait démasquer les sorcières avec une méthode scientifique… un film que Quentin tourne bien sûr dans son Jura natal.
Guy Le Gaufey exerce la psychanalyse à Paris. Il a également traduit de l’anglais un certain nombre d’ouvrages (liste sur legaufey.fr/traductions), entre autres celui de John Forrester, Si p, alors quoi ? Une approche anglo-saxonne du cas (epel, 2024), dans lequel se trouve le chapitre : « Le cas de deux scientifiques juifs : Freud et Einstein », qui a servi de base à la lettre apocryphe ici présente de Freud à Einstein.
Roland Lehoucq est astrophysicien au cea de Saclay. Il enseigne à Sciences Po Paris (campus du Havre) et au master « Approche sociale des enjeux énergétiques » de l’université Paris Cité. Il a publié de nombreux ouvrages dont certains évoquent la relativité : Dune. Exploration scientifique et culturelle d’une planète univers, ouvrage collectif dirigé par Roland Lehoucq (Le Bélial’, coll. Parallaxe, octobre 2020) ; La science fait son cinéma, R. Lehoucq et J.-S. Steyer, (Le Bélial’, 2018) ; Faire des sciences avec Star Wars (3e édition revue et augmentée, Le Bélial’, 2017) ; Scientifiction - La physique de l’impossible (Le Bélial’, coll. Parallaxe, 2024). Roland Lehoucq tient une rubrique scientifique dans la revue de science-fiction Bifrost. Il est président du festival international de science-fiction « Les Utopiales ». L’astéroïde (31387) Lehoucq porte son nom en hommage à son implication dans la diffusion et le partage des connaissances.
Jean-Pierre Luminet est astrophysicien, écrivain et conférencier international. Chercheur au cnrs depuis 1979, il a exercé à l’Observatoire de Paris jusqu’en 2014. Aujourd’hui directeur de recherches émérite au Laboratoire d’astrophysique de Marseille, ses travaux scientifiques sur les trous noirs et la cosmologie ont fait sa renommée internationale. Il est lauréat de nombreux prix, et l’astéroïde n° 5523 porte son nom en hommage à ses travaux. À ses activités de scientifique, il ajoute celle d’auteur d’une œuvre protéiforme où science, histoire, musique et art sont liés. Il a publié une vingtaine d’essais, huit romans et dix recueils de poèmes, traduits en une quinzaine de langues.
Bernard Maitte est physicien et historien des sciences. Professeur émérite à l’université de Lille, il travaille sur les histoires de la lumière, des couleurs, des cristaux, des représentations de l’Univers. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages replaçant ces conceptions dans les contextes qui leur donnent sens. Il a contribué à mettre en place les centres de culture scientifique, technique et industrielle, dirigé le Forum des sciences à Villeneuve d’Ascq. Il est le directeur de la rédaction de la revue LEA (L’Esprit d’Archimède).
Alexandre Moatti est ingénieur général des Mines, chercheur associé au laboratoire sphere (umr 7219) de l’université Paris Cité, chercheur partenaire fmsh pour la WebTV universitaire cultureGnum.fr (Canal U), auteur de Einstein. Un siècle contre lui (Odile Jacob, 2007). Ses travaux portent sur l’histoire des sciences au début du xixe siècle, sur l’histoire de la critique et de l’exaltation de la science, sur l’histoire de la technocratie française.
Dominique Proust, de formation à la fois scientifique et musicale, est astrophysicien à l’Observatoire de Paris. Après sa thèse de doctorat en physique stellaire, il a poursuivi sa carrière dans le domaine de la cosmologie observationnelle (étude et évolution des grandes structures de l’Univers), et observé avec les plus grands télescopes mondiaux ; il est associé à l’Observatoire européen austral (eso). Il a reçu la médaille d’honneur du cnrs ; il est chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. Dominique Proust a aussi travaillé l’orgue avec les organistes de Notre-Dame de Paris, Pierre Moreau (dont il fut le dernier élève), Jacques Marichal, puis Daniel Roth, organiste de Saint-Sulpice à Paris. Il est organiste titulaire de l’église Notre-Dame de l’Assomption à Meudon, et organiste invité de l’Abbatiale Saint-Étienne de Caen ; il a donné plus de 300 concerts en Europe, au Canada, au Brésil, au Pérou, au Chili, en Australie et participé à des festivals internationaux. Ses enregistrements en première mondiale de l’œuvre pour orgue de William Herschel (1738-1822) et de Pierre Moreau (1907-1991) ont été salués par la critique internationale.